vendredi 22 février 2013


Vendredi 22 février : Déplacement en bus vers Baguio

Parcours du Jour : 159 kilomètres


Bonne nuit, mais, ce matin, il pleut. Nous nous préparons doucement. Petit-déjeuner et dernière conversation avec Alvin, avant de grimper dans une motocyclette qui est un plus large qu’à l’aller. Direction Capas à 35 minutes. Il pleuviote er nous nous protégeons efficacement de la pluie. Arrivés au Mac Do de Capas, nous faisons signe à 5 bus qui vont vers Baguio, mais ils sont tous pleins. Finalement, au bout de 20 minutes, nous trouvons 2 places tout au fond d’un bus, mais, c’est loin de la sono et de la climatisation. Beaucoup de circulation et d’embouteillages. Les routes sont en train d’être refaites. Le macadam est remplacé par 30 centimètres de béton armé. C’est beaucoup plus résistant que le macadam, mais cela fait beaucoup plus de bruit. De nombreux champs de cannes à sucre qui sont récoltés après avoir été brulés. C’est curieux comme méthode. Le maïs est en train d’être récolté aussi. De nombreuses églises sont en construction le long de la route, toutes en béton armé pour résister aux typhons. A une dizaine de kilomètres de Baguio, la route monte rapidement, les dénivelées avalées par le bus sont impressionnantes ,  Baguio est à 1450m . La ville s’étale au sommet de plusieurs collines. Cela fait plaisir de voir des coccinelles et des transporters de WV. En raison du festival annuel des fleurs, la circulation est très dense. Au terminal du bus, nous reprenons un taxi pour essayer de trouver une chambre pour les 3 prochains jours. Au bout d’une heure de recherche infructueuse, tous les hôtels sont pleins, nous trouvons juste une chambre pour cette nuit à un prix excessif. Mais, nous n’avons pas le choix. Nous nous installons puis partons en reconnaissance de la gare routière pour partir dés demain matin. Elle n’est pas loin de l’hôtel. Cette ville est particulièrement moche, puante, grise, sale et blindée de monde et de véhicules. Malgré le festival, nous ne regrettons pas de ne pas y rester plus longtemps. Par contre, le marché est superbe. C’est un carrefour entre les tribus de la cordillère et les gens de la plaine. On y trouve de tout. Diner dans une pizzeria  pizza pesto et spaghettis bolognaise, non loin de l’hôtel.Il y a 250.000 étudiants sur 350.000 habitants. Inutile de dire que la population est jeune.
Demain, nous poursuivons en bus vers Sagada.

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