Mercredi 20 février : Déplacement en bus vers Santa Juliana
Parcours du Jour : 158 kilomètres
Bonne nuit, la petite musique du Mac Do qui est juste en
dessous de notre chambre ne nous a pas gênés cette nuit. Nous quittons l’hôtel
vers 8h30. Un taxi, auprès duquel il faut insister pour qu’il mette son
compteur nous emmène jusqu’à la gare de la Victory Liner. Car chaque compagnie
de bus a sa propre gare. Il y a énormément de voitures, de jeepneys, de bus et
de tricycle d’où embouteillage. Mais, nous arrivons à destination à 9h06, et un
bus part à 9h15. Le temps de mettre les sacs dans la soute et nous nous
remettons dans l’embouteillage. Il y a des constructions de tours d’habitations
immenses partout. Les conducteurs de jeepneys mettent leur monnaie entre leurs
doigts pour conduire. D’immenses centres commerciaux jalonnent la route pour
Capas. Les Philippines ne connaissent pas la crise de l’immobilier. Nous
mettons plus d’une heure et demie pour sortir de Manille. Nous prenons
l’autoroute. La plaine est immense et on voit des champs de riz, de maïs, de
cannes à sucre à perte de vue. Nous avançons rapidement jusqu’à Angeles, une
ancienne base américaine. Puis, arrivons à Capas, où nous descendons du bus
pour prendre un tricycle. C’est une moto attelée avec un side-car, au ras du
macadam. Les sacs brélés sur le « toit », nous nous serrons dans le
petit habitacle et c’est parti pour 20 kilomètres vers Santa Juliana, notre
destination. La sensation est bizarre, cela tient du kart et de l’auto
tamponneuse. Nous roulons vite, et en plus, en évitant les bouses de buffles,
qui pour cette fois passent très, très prêt. Nous suivons une grande plaine
pleine de rizières. Nous arrivons au HomeStay d’Alvin et Angie. Nous logeons
dans une chambre assez grande. Pas d’internet. On fera sans. Des Marseillais
qui font le tour des Philippines en moto, reviennent du trek, enchantés. Nous
allons nous promener dans le village. Des riziéres, des buffles, des enfants
qui jouent, des chats, des coqs. Une vie calme à la campagne. Un bucheron
tronçonne directement un gros tamarin pour en faire des planches pour une table
pour Alvin. Son père vient nous parler et nous apprend qu’il avait 9 enfants.
Un hélicoptère des Forces Armées Philippine nous fait un remake d’Apocalypse
Now. Diner à la maison d’hôtes. 4 français arrivent dans la soirée, cela fera
plus de monde demain dans les 4X4.
Demain, ascension du mont Pinatubo, si le temps le permet
car une dépression tropicale est en train de faire des siennes au sud des
Philippines.
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