Samedi 02 février : Visite de Mingun

Parcours du Jour : 39,5 kilomètres

Photos du Jour

Bonne nuit, et réveil matinal, car des groupes logés dans l’hôtel se lèvent dés 6h du matin. Petit-déjeuner qui nous cale pour la journée et nous partons à pied pour trouver des motos-taxis, que nous finissons par trouver au bout de 500 mètres. Nous sommes amenés jusqu’à l’embarcadère pour Mingun. Il faut un passeport pour acheter les billets, heureusement, la photocopie plastifiée qui ne me quitte jamais est suffisante. Nous sommes au bord de la rivière et des gamins font la chasse aux stylos-billes et autres bonbons. Nous allons acheter des barres de céréales à l’échoppe du coin. Il faut faire la police pour réussir à distribuer sans émeute parmi les mômes, ici c’est la misère , la poussière et la loi du plus fort . A 9 h, nous embarquons dans le bateau qui fait la liaison aller et retour. Quelques français, allemands, canadiens et américains sont de la partie. Des trains de bambous sont tractés sur l’eau. Des pécheurs enfoncent une longue tige de bambou sur le fond, espérant une prise. Nous remontons le courant durant une petite heure, avant d’accoster à Mingun. A cet endroit, un roi mégalomane a voulu construire une pagode gigantesque dans les années 1800. A sa mort, tout s’arrête et en 1838, un tremblement de terre mettra à mal l’édifice de briques rouges qui s’écroule sur lui-même. Nous débarquons et visitons la pagode Settawya, où se trouve une empreinte du pied de Buddha. Le tremblement de terre de novembre dernier a continué à ébranler les plafonds. Nous poursuivons en faisant le tour de la pagode Bodawpaya, du nom du roi. Des failles importantes séparent les parois. Quelques rues plus loin, nous traversons un magnifique jardin, puis arrivons à l’emplacement de la cloche la plus grosse du monde en fonctionnement. Celle de Moscou est plus grosse, mais fendue. 70 tonnes, qui furent amenés à cet endroit par bateaux et bambous un jour de crue, pour arriver au bon endroit. Une classe se fait prendre en photos devant la cloche. Nous nous mettons à l’intérieur et cela résonne bien. Un plus loin, la pagode Hsinbyume ressemble à un gros gâteau à la crème. Elle a la forme de la pagode qui repose sur le mont Meru, le centre du monde selon la cosmologie birmane. Construite sur un plan circulaire, elle compte 7 étages concentriques. Elle a souffert du tremblement de terre de novembre dernier en perdant son chapiteau qui en cours de restauration.  Nous poursuivons par 2 lions colossaux, à terre également suite au tremblement de terre de 1838. Il ne reste que les arrières trains qui laissent imaginer le gigantisme des sculptures originelles. Des chars à bœufs font office de taxis pour les plus fatigués. Nous réembarquons à 13h, pour rentrer en 45 minutes jusqu’à notre point de départ. Nous prenons 2 motos-taxis qui nous ramènent à l’hôtel, en faisant un crochet pour nous renseigner sur les bateaux qui voguent jusqu'à Bagan. De très jeunes nonnes parcourent la ville à la recherche d’offrandes pour manger. Je repars ensuite pour trouver une agence qui fasse du change, car toutes les banques sont fermées. Je trouve facilement et au même taux que les banques. Nous faisons un peu de toilette car la poussière est tenace.

A la nuit tombée, nous allons diner en ville. C’est panne générale d’électricité et chaque boutique a son propre groupe électrogène installé sur le trottoir qui fonctionne. Le porc sauce moutarde du restaurant Mann est excellent. On refait nos sacs à dos pour demain.

Demain, déplacement en bus vers Monywa.