Lundi 25 fevrier : Visite des grottes de Lumiang et Sumaging
Excellente nuit, bien au chaud sous nos 3 couvertures. Nous
quittons l’hôtel vers 7h. Les travailleurs de tous âges partent pour les
rizières car c’est la période du repiquage. Les bottes en caoutchouc sont de
rigueur. Un arrêt au Masferré, pour un excellent petit-déjeuner fermier. Et nous arrivons au bureau des
guides. Nous partons avec Erikson, équipé de sa lampe tempête. Des jeunes
garçons s’entrainent avec des échasses en bambou. Un premier arrêt, pour nous
faire découvrir des cercueils suspendus au milieu de la paroi de la falaise.
Les ethnies de la région des montagnes, les Ifugnos et les Applai utilisent
cette technique pour leurs morts. Nous continuons vers l’entrée d’une autre
grotte où des cercueils en pin sont entassés. Nous commençons alors une longue
descente vers l’entrée de la grotte de Lumiang où plus d’une centaine de
cercueils sont empilés. Certains ont plus de 500 ans, d’autres récents, car les
Applai animistes continuent à être
déposés à l’air libre. Les cercueils sont petits car les corps sont mis en
position fœtale à l’intérieur. Des lézards sont sculptés sur certains
couvercles. Nous remontons doucement et
à une pause, discutons avec un groupe d’habitants de Manille, surpris de voir
des français. Nous reprenons notre marche en suivant la route nationale. Un
piquet kilométrique nous indique être à 398 kilomètres de la capitale. Des
champs de riz sont en pleines cultures. C’est superbe. Un petit stop, pour changer de chaussures, et en mettre des plus aquatiques, nous
laissons nos sacs à dos et nous descendons en direction de l’entrée de la
grotte de Sumaging. Il commence à y avoir beaucoup de groupes. Erickson allume
sa lampe, qui diffuse une lumière très blanche et puissante et nous avançons
sur des rochers rendus très glissants par l’eau et les excréments des chauves
souris fructivores qui peuplent les plafonds de la grotte. Il faut vraiment
faire attention et nous nous aidons des mains pour ne pas perdre l’équilibre.
Les stalactites sont superbes et représentent des formes, nous permettant de
donner libre cours à notre imagination. Le sol devient si humide, que
nous laissons nos chaussures et poursuivons la descente pieds-nus, en
pataugeant dans des flaques d’eau froide.
Nous avançons dans la pénombre, juste avec l’éclairage de la lampe
tempête tenue à bouts de bras par notre guide. Une nouvelle difficulté pour
atteindre le palier suivant. Nous descendons à l’aide d’une corde à nœuds. Les
roches brillent sous l’effet de l’eau. De nouveau, une difficulté et il faut
s’accrocher à la paroi et au guide pour atteindre le dernier niveau. Des
flaques d’eau reproduisent la forme des champs de riz à l’extérieur. Séance
photos et nous remontons. Beaucoup de philippins ont renoncé à l’épreuve de la
corde à nœuds et du coup, nous demandent notre âge et nous félicitent. Il est
vrai que certains passages s’apparentaient bien à la planchette irlandaise du
parcours du combattant. Nous atteignons l’air libre au soleil. Une petite
pause, remise de nos chaussures de marche et nous refaisons en sens inverse, le
parcours. Les buffles sont au milieu des rizières. Beaucoup de monde s’active
pour le repiquage. Nous quittons notre
guide et je vais récupérer mon sac laotien. La couturière a remarquablement
travaillé et pour une somme modique. Arrêt au Yoghurt house, pour un repas de
sandwichs et chocolat chaud. Retour en chambre,
remise en état des habits et chaussures. Dans l’après-midi, nous
arrivons à réserver par SMS pour notre prochaine étape. Le procédé semble être le bon. Fin d’après-midi
tranquille entre pluies intermittentes et beau soleil.
Demain, déplacement en jeepneys et bus vers Banaue.
Bonjour les globe-trotteurs!
RépondreSupprimerUne panne d'ordi m'a privé de vos pérégrinations, mais tout étant rentré dans l'ordre, je puis me délecter de vos différentes destinations.
Avec beaucoup de retard, mais bien sincèrement, très bon anniversaire Yves!
Continuez à nous faire rêver!
Bisous à vous deux.