Mercredi 27 février : Visite du village de Bangaan
Parcours du jour : 28 kilomètres
Il a plu une grande partie de la nuit, mais, ce matin, le
soleil est revenu. Après le petit déjeuner, nous prenons un tricycle pour nous
rendre à Bangaan, distant d’une dizaine de kilomètres. Nous sortons de Banue,
les enfants vont vers l’école. Beaucoup de poules et de chiens, les 2 se
mangent dans la région. Un premier arrêt au dessus de superbes terrasses
ensoleillées. C’est magnifique et les appareils photos crépitent. Petit cours de riz : les touffes vertes
que l’on voit dans les rizières sont du riz plantés de façons dense, il y a 3
mois. En ce moment, il est replanté sur les terrasses, travaillées par les
hommes, uniquement à la fourche. Pas de buffles, ni d’engins mécaniques. Le repiquage
est fait uniquement par les femmes. Ce riz va pousser pendant 6 mois et sera
ensuite récolté. La route en béton se transforme en piste caillouteuse et
boueuse pour 4X4, notre tricycle franchit vaillamment les obstacles. Des éboulis
un peu partout, des cantonniers rebouchent à la pelle et à la brouette. Un peu
plus loin, c’est carrément un pan de la montagne qui est tombé au milieu de la
piste et à emporté une pelle mécanique. Nous devons descendre du tricycle,
sinon, cela ne passe pas. De nouveau, de belles terrasses à coté d’un petit
artisan qui travaille le bois. Nous achetons quelques souvenirs. Un peu plus
loin, nous nous arrêtons à une échoppe pour acheter de l’essence. 2 litres en
bouteilles de Coca-cola. Il faut donner un mouvement tournant à la bouteille
qui se vide plus vite. Et nous parvenons enfin, au bout d’une heure trente, au
village de Bangaan. Il est perdu au milieu des rizières. Nous jouons avec le
soleil et les ombres. Des hirondelles nous passent juste au dessus de la tête.
Un jeepney est même aux initiales de Nange. Nous restons un long moment pour
regarder ce superbe paysage dont on ne se lasse pas. Des femmes repiquent le
riz. Au milieu de la terrasse, une mare a été aménagée comme pisciculture.
Retour sur Banue. La piste est tellement étroite que 2 tricycles ne peuvent se
croiser. Comme il n’y a pas de marche arrière, les conducteurs s’aident pour reculer
les tricycles et libéré le passage. Nouvel arrêt, le pneu avant se dégonfle,
notre conducteur sort une pompe à pied et c’est reparti. Il en profite à l’aide
d’une burette pour graisser sa chaine. Retour à Banaue, nous nous arrêtons à la
passerelle qui en bas de notre hôtel. Le temps de commander notre repas et un gros
orage éclate. Ouf, nous sommes encore une fois passés entre les gouttes. Une bonne
sieste et nous allons faire le petit tour du centre du village. Des hommes et
des femmes suivent une instruction sur l’usage du bâton de défense. Nange est
partie écrire sa page de journal sur la terrasse face aux rizières. Comme hier après
midi, le ciel se charge doucement mais sûrement et on reste à l’hôtel pour
mettre le blog à jour.
Demain, rien de prévu dans la journée, car nous prenons le
bus de nuit vers Manille.