mardi 28 février 2012

Lundi 27 février : Procession des bonzes et visite des rives de rivière Nam

Parcours du Jour : 15,89 Kms




Réveil de très bonne heure, à 6h, direction la rue des temples principaux où chaque matin, les bonzes en procession se voient remettre des offrandes. Ces offrandes sont faites par les fidèles agenouillés en ligne sur le trottoir. L’installation se fait juste au lever du soleil, puis, au son des gongs, la procession débute. Colonne par un, les bonzes avancent, ralentissent devant les fidèles qui mettent dans le récipient , de la nourriture, de l’argent, des bonbons. Cette nourriture sert aux différents monastères, car les bonzes ne font qu’un repas par jour, à 11 h. La procession se fait dans le silence. Sans un mot, ni sourire, ni regard pour les donateurs, la colonne avance. Des enfants avec des paniers attendent à leur tour que les bonzes leur donnent quelques choses. Beaucoup de touristes asiatiques sont présents et font leurs offrandes. Les bonzes en chef d’un monastère distribuent aussi de la nourriture, puis prennent un récipient et vont eux aussi recueillir les dons. Le silence est impressionnant. De très jeunes enfants qui font la quête ont des regards qui en disent long. Nous rentrons nous recoucher, puis à 10h, nous repartons prendre le second pont en bambou pour explorer la rive droite de la rivière Nam. Un tricycle est le représentant du Pizzorno local. Un temple en fin de construction a une superbe statue aux yeux enjôleurs. Le crematorium en plein air jouxte le temple. Nous continuons par une piste qui mène dans un petit village aux nombreuses échoppes de tisseuses de soie. Les métiers fonctionnent manuellement. Les écharpes sont superbes. Nous rentrons par le bord du Mékong en suivant la piste faite par les pécheurs. Sur l’autre rive, les ramasseurs d’algues s’affairent. Nous prenons le pont en bambou de la veille et rentrons par le centre ville. Un institut propose des massages laotien, nous réservons pour 17H. Arrives non loin de notre chambre, nous déjeunons dans un restaurant de Padthai et spaghettis bolognaise. Une fillette, vendeuse de bracelets nous fait l’article. Devant son charmant sourire, nous lui en achetons 6 . Retour en chambre et sieste, nous faisons en ce moment entre 14 et 16 kilomètres par jour à pied, il faut bien récupérer un peu. Toujours, pas d’Internet, je pousse un coup de gueule. Mais le réceptionniste n’y peut rien. Après la sieste, je vais me connecter dans un cybercafé pour mettre le blog à jour. Nous en profitons pour réserver notre prochain parcours en bus. Et à 16h30, direction l’institut de massage, Lao pour moi, aux huiles essentielles de jasmin pour Nange. Nous nous mettons en tenue avec un pantalon large et chemisette identique. Ma masseuse ne dit pas un mot, mais elle est efficace.
Tout en douceur et force à la fois, uniquement avec les mains, elle fait craquer les articulations. Au bout d’une heure (nous n’avons pas vu le temps passé), nous rentrons doucement à la nuit tombante. Nous discutons avec notre voisin de chambre, suisse qui vient depuis 6 ans, passer le mois de février à Luang Prabang. Nous dînons  d’un excellent pain au chocolat accompagné d’un lemon shake . Pas de connexion sur le Net, mais je peux recevoir et envoyer des mèls.
Demain, nous irons explorer l’autre rive du Mékong.

1 commentaire:

  1. Quelle chance nous avons de pouvoir vous suivre chaque jour à la découverte de ce fascinant pays grâce à vos récits et superbes photos.
    Gracias amigos . Bisous
    Louise

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