Excellente nuit et ce matin, nous sommes en pleine forme. Mais nous devons être les seuls car au petit-déjeuner, personne et nous devons patienter qu'une jeune fille ensommeillée vienne nous voir. Nous croisons un moine vu la veille sur le site des temples. Nous lui donnons quelques bath, il nous remercie avec une prière et nous propose des biscuits reçus en offrande. Nous le remercions. A 8h, toujours personne pour nous prendre en charge, le tôlier sort de sa chambre à 8h15, complètement dans les vaps. Heureusement, le téléphone fonctionne et un taxi jaune nous prend en charge et nous emmène à une vingtaine de kilomètres au bord de la rivière Kok que nous devons descendre jusqu'à Chiang Rai, en 2 jours. Nous découvrons le bambou raft. Rustique, pas de moteur, une large pagaie à l'avant et une autre à l'arrière. Nous, installés sous un toit de paille, sur des paillasses. Des jeunes filles sont surprises et amusées par ma queue de cheval et ma calvitie. Puis, nous nous élançons dans le courant, unique mode de propulsion. Nos deux pagayeurs karen doivent se synchroniser pour réussir à maintenir le bon cap au milieu de la veine d'eau. D'ailleurs, au premier rocher rencontré, l'un va à droite, l'autre à gauche et nous sur le rocher. Heureusement, le bambou plie mais ne rompt pas. Notre bateau fait une pirouette, notre pagayeur de tête une trempette et nous reprenons le lit du courant. Nous descendons encore un peu dans la brume du matin et les paysages sont superbes. Des enfants jouant dans l'eau, des buffles en colonne, des martins-pêcheurs en chasse, nous pouvons admirer tout cela dans le silence, interrompu par nos 2 karens parlant dans leur langue. De temps en temps, un bruit assourdissant de moteur enfle sur l'eau. Ce sont des speed boat qui font la même liaison en 1h30, mais ne voient et n'entendent rien. Vers 11h30, nous stoppons le long de la grève, un feu rapidement allumé et des brochettes en bambou confectionnées aussi rapidement pour faire cuire des poissons chats. Le cuistot s'affaire sur un brûlot sur le raft et fait bouillir de l'eau pour des pâtes. Nous déjeunons sur le bateau. Les pâtes aux poissons sont excellentes. Reprise de la descente, avec ces pécheurs au lancer de filet et ces enfants sautant dans l'eau. Puis, nous arrêtons et débarquons, car le raft doit franchir des rapides. Nous prenons nos affaires les plus précieuses et marchons le long de la rivière, dans un camp de week-end pour adolescents. Certains jouent de la guitare et à la pétanque. Les rapides le sont et notre raft les franchit sans encombres. Et nous continuons ainsi tout l'après-midi, entre rapides et passages plus calmes dans un silence uniquement perturbé par les chants d'oiseaux. Le soleil tombe doucement et nous arrivons à la tombée de la nuit dans un village karen, près de sources d'eau chaude. la chambre est simple, mais propre. Nous dînons avec nos nouveaux amis karen dans le petit restaurant local. Puis, au lit, car demain, nous continuons notre descente vers Chiang Rai.
dimanche 19 février 2012
Samedi 18 février : Bambou Rafting sur la rivière KOK
Excellente nuit et ce matin, nous sommes en pleine forme. Mais nous devons être les seuls car au petit-déjeuner, personne et nous devons patienter qu'une jeune fille ensommeillée vienne nous voir. Nous croisons un moine vu la veille sur le site des temples. Nous lui donnons quelques bath, il nous remercie avec une prière et nous propose des biscuits reçus en offrande. Nous le remercions. A 8h, toujours personne pour nous prendre en charge, le tôlier sort de sa chambre à 8h15, complètement dans les vaps. Heureusement, le téléphone fonctionne et un taxi jaune nous prend en charge et nous emmène à une vingtaine de kilomètres au bord de la rivière Kok que nous devons descendre jusqu'à Chiang Rai, en 2 jours. Nous découvrons le bambou raft. Rustique, pas de moteur, une large pagaie à l'avant et une autre à l'arrière. Nous, installés sous un toit de paille, sur des paillasses. Des jeunes filles sont surprises et amusées par ma queue de cheval et ma calvitie. Puis, nous nous élançons dans le courant, unique mode de propulsion. Nos deux pagayeurs karen doivent se synchroniser pour réussir à maintenir le bon cap au milieu de la veine d'eau. D'ailleurs, au premier rocher rencontré, l'un va à droite, l'autre à gauche et nous sur le rocher. Heureusement, le bambou plie mais ne rompt pas. Notre bateau fait une pirouette, notre pagayeur de tête une trempette et nous reprenons le lit du courant. Nous descendons encore un peu dans la brume du matin et les paysages sont superbes. Des enfants jouant dans l'eau, des buffles en colonne, des martins-pêcheurs en chasse, nous pouvons admirer tout cela dans le silence, interrompu par nos 2 karens parlant dans leur langue. De temps en temps, un bruit assourdissant de moteur enfle sur l'eau. Ce sont des speed boat qui font la même liaison en 1h30, mais ne voient et n'entendent rien. Vers 11h30, nous stoppons le long de la grève, un feu rapidement allumé et des brochettes en bambou confectionnées aussi rapidement pour faire cuire des poissons chats. Le cuistot s'affaire sur un brûlot sur le raft et fait bouillir de l'eau pour des pâtes. Nous déjeunons sur le bateau. Les pâtes aux poissons sont excellentes. Reprise de la descente, avec ces pécheurs au lancer de filet et ces enfants sautant dans l'eau. Puis, nous arrêtons et débarquons, car le raft doit franchir des rapides. Nous prenons nos affaires les plus précieuses et marchons le long de la rivière, dans un camp de week-end pour adolescents. Certains jouent de la guitare et à la pétanque. Les rapides le sont et notre raft les franchit sans encombres. Et nous continuons ainsi tout l'après-midi, entre rapides et passages plus calmes dans un silence uniquement perturbé par les chants d'oiseaux. Le soleil tombe doucement et nous arrivons à la tombée de la nuit dans un village karen, près de sources d'eau chaude. la chambre est simple, mais propre. Nous dînons avec nos nouveaux amis karen dans le petit restaurant local. Puis, au lit, car demain, nous continuons notre descente vers Chiang Rai.
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