Carnets de voyage entre Cambodge, Vietnam, La Réunion, Madagascar, Ile Maurice, Cuba, Medjugorje, Sud de l'Inde, Thaïlande, Laos, Birmanie, Philippines, Sri-Lanka, Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Zimbabwe, République Dominicaine, Costa-Rica....
vendredi 8 octobre 2010
Mercredi 29 septembre
Belo sur Mer - Morombe
PHOTOS DU JOUR
Réveil aux premières lueurs de l'aurore, toilettes et petit-déjeuner à la lampe frontale, puis nous quittons notre Lodge au moment du lever du soleil. Nous embarquons un jeune plongeur qui nous sert de guide dans le dédale des salines. Heureusement, car nous apercevons un camion brousse, embourbé jusqu'aux essieux. La piste est très sablonneuse, par endroits comme du fech-fech. Nous faisons quelques variantes pour trouve la bonne piste car Lanto n’est jamais passé par ici, pour lui aussi, c’est une grande première. Nous circulons par moments dans un labyrinthe de rizières qui inondent la piste. Il faut sonder avant de passer. Les paysages changent continuellement, superbes baobabs, rizières, cailloux et enrochements, puis une savane totalement africaine ou l’on s’attend à voir un zèbre ou une girafe sortir des taillis. Mais, il n’y a que des chèvres et des zébus. La piste est très cassante, et l’on a plus de notions de distance mais de temps, car, on fait tout juste du 25 kilomètres par heure. Nous nous arrêtons pour un petit en cas en bord de piste, puis, nous reprenons la route, car c’est une route nationale, la numéro 9. A un moment, nous croisons des travaux publics qui tentent de rendre plane la piste, mais sur de trop courtes distances. Des feux de brousse brûlent par endroits et nous passons pratiquement au milieu de l'un d'entre eux, c'est chaud. Puis, nous arrivons au passage de la rivière en bac. Le niveau est très bas et pour parvenir à l’embarcadère de fortune, il faut conduire dans un sable mou. Aussitôt, une bande de jeunes se proposent de nous pousser. Lanto parvient sans problèmes à l’endroit prévu. Le bac arrive et nous montons à bord. C’est un bac de fortune avec 3 pirogues métalliques accouplées. Les jeunes franchissent à pied et nous attendent de l’autre coté. Nous embarquons dans le 4x4 et débarquons puis roulons dans le sable jusqu’à la terre ferme. 4 jeunes s’agrippent à la roue de secours et réclament une somme convenue avec le chauffeur. Petite discussion et les choses s’arrangent. Visiblement, c’est leur fond de commerce sur le dos des chauffeurs de 4x4. Nous reprenons la route nationale 55 vers Morombe, les panneaux sont toujours un peu difficile à trouver. Nous voyons encore de superbes baobabs de variétés différentes. La route n’est plus entretenue depuis l‘indépendance en 1960. Quelques bornes kilométriques tentent de donner des indications. Le soleil tombe doucement sur des baobabs qui poussent au milieu des rizières. Nous parvenons à la nuit tombée après 277 kilomètres et 13 heures de piste à notre hôtel. Pas d’accueil, nous avons l’impression de gêner le propriétaire des lieux. Après le dîner, nous allons nous coucher rapidement. Demain, 7 heures de piste le long de l’océan.
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