dimanche 31 octobre 2010

Samedi 30 octobre

Aéroport Marseille Provence – Draguignan

PHOTOS DU JOUR

Je me suis endormi au début de Toy Story 3 et réveillé au milieu de l’Italien, un film avec Kad Merad. Puis, somnolence jusqu’à l’atterrissage à 7H 15 avec encore 30 minutes d’avance. Passage au contrôle d’identité, récupération des bagages et nous arrivons à la gare routière au moment du départ de la navette vers la gare de Marseille Saint Charles. Nous sautons dedans et profitons du parcours vers Marseille pour voir un superbe lever de soleil. Arrivée à la gare, nous montons rapidement dans un TER en direction de Toulon où nous patientons 2 heures avant l’arrivée du TGV qui nous mène jusqu’à la gare des Arcs. Christian et Josiane sont là et nous attendent pour nous ramener dans nos maisons respectives.


Conclusion:
Et bien, voila, c'est terminé pour ces aventures dans l'Océan Indien.
5831 kilomètres parcourus à pied, en chaland, en ULM, en pirogue, en train, en 4x4, en taxi, en bateau sur ces 3 merveilleuses îles qui ont largement tenu leurs promesses.
2378 pages lues sur le blog, 11747 photos prises, 2 appareils photos et un ordinateur hors-service.
 
UN IMMENSE MERCI
à mon organisatrice préférée qui a, encore une fois, réalisé un voyage sans encombre
à RV & Jackie, fidèles compagnons de voyage,
à tous les lectrices et lecteurs du blog, qui nous ont suivis
à tous ceux qui ont su et ont voulu nous faire découvrir un peu mieux leurs Îles,
Hélène & Jean, Lanto, Norbert, Benoît et Dorine.
Aux milliers d'anonymes qui par leurs conversations, leurs sourires, nous ont permis de connaitre et partager leur quotidien.
Au père PEDRO et à son association pour leur merveilleux travail : http://www.perepedro.com
 


Vols : Air Austral, Air Mauritius
Guides du Routard, Petit Futé
Madagascar : Agence Ilay Tours, Chauffeur-Guide : Lanto
Maurice :
Location et Hébergement : Homelidays : Norbert & Laurianne Knell
Transports et visites : Benoît & Dorine

vendredi 29 octobre 2010

Vendredi 29 octobre



Flic en Flac - Aéroports de Maurice et La Réunion


PHOTOS DU JOUR



Excellente nuit, vive le ravintsara, cela guérit du rhume de manière efficace.
Ce matin, opération valises, il faut essayer de faire tout rentrer dans les bagages.
Et direction le littoral pour une dernière petite promenade en bord de l'océan. Il fait un temps superbe, paysages de cartes postales. Juste pour nous faire regretter de partir. C'est vrai que nous n'avons pas vu passer ces 15 derniers jours. Norbert est venu hier soir nous rendre une petite visite trés sympathique. Ici, nous sommes comme à la maison, tout est là, y compris le cercle d'amitié. Retour jusqu'à la villa, et dejeunons tranquillement. Benoît et Dorine nous font la surprise de venir nous saluer et de nous faire un petit présent, sous la forme de sets de table. Puis, nous nous remettons en tenue hivernale, en prévision de notre débarquement, demain matin à Marseille. Tenues un peu anachroniques sous le chaud soleil Mauricien.
Benoît vient nous prendre pour 14 heures, direction l'aéroport. Dernier petit billet nostalgique écrit grâce à l'ordinateur mis à disposition par Norbert.
Arrivés à l’aéroport, nous profitons du temps avant le décollage pour faire les boutiques en Duty Free et heureusement, qu’il n’y a pas de taxes pour des whiskys à 1800€. Nous décollons pour St Denis à la tombée de la nuit. Vol très court, tout juste 35 minutes, le temps de se voir servir un verre d’eau et de le boire. Nous passons en zone de transit et patientons avec tous les autres passagers en partance. Nous discutons avec le sosie tant vestimentaire que physique d’Oussama Ben Laden. Assez curieusement, il parle parfaitement français avec l’accent du sud-ouest. Il part pour Tananarive essayer de vendre des hammams portables. Nous embarquons vers 22 heures et décollons avec 30 minutes d’avance en direction de Marseille.

jeudi 28 octobre 2010

Jeudi 28 octobre

Flic en Flac

PHOTOS DU JOUR

Aujourd'hui, rien ne va plus, le temps est couvert et frais. J'ai attrapé un bon rhume et je n'arrête pas d’éternuer et le disque dur de mon ordinateur portable s'est planté et a décidé de partir en vacances. Donc, plus d'ordinateur.
Pour couronner le tout, les prévisions météo sont exécrables pour le week-end sur Draguignan. Pluies et orages. Donc, tout va bien.
Je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plait !!
En fin d’après-midi, nous allons manger une petite glace au bord du littoral, puis nous remontons à pied le bord de la plage jusqu’à une petite plage d’où nous attendons notre dernier superbe coucher de soleil. Ce soir, diner à la villa. Demain, nous préparons les valises et quittons la maison pour 14 heures en direction de l’aéroport de Plaisance. Nous décollons pour Marseille, avec un transit à Saint Denis de La Réunion.
Prochain billet depuis Draguignan pour la conclusion de cette très belle aventure

mercredi 27 octobre 2010

Mercredi 27 octobre





Flic en Flac



PHOTOS DU JOUR

Excellente nuit. Vers 9h30, nous partons pour le littoral, afin de profiter de cette journée au bord de l'eau. A notre arrivée, nous observons un O.F.N.I. (Objet Flottant Non Identifié), c'est pas facile de faire de la plongée en burka. Le vent a changé de sens et vient maintenant du Nord. J’en profite pour faire voler mon petit cerf-volant. mais le vent devient de plus en plus fort. Nous rentrons au bord de la piscine qui est protégée. Déjeuner sur la terrasse et sieste. Puis, petit tour au bord du bassin, avant de faire, de nouveau, un tour sur le bord de plage. Le vent est toujours aussi violent. 2 kitesurfeurs en profitent pour s’éclater. Retour par les boutiques. Ce soir, repas chinois. Et comme la journée s’est bien passée, nous allons faire la même, demain.

mardi 26 octobre 2010

Mardi 26 octobre





Medine Sugar Estate - Casela Nature Park

PHOTOS DU JOUR

Nuit de plomb, nous avons vraiment besoin de nous reposer. 10 heures, Dorine vient nous prendre à bord d’un Toyota Picnic, véhicule idéal pour les familles mauriciennes. Elle nous conduit à l’usine de traitement de la canne à sucre, Medine Sugar Estate. Michel, le guide de 70 ans et qui a travaillé à l’usine jusqu’à sa retraite à 60 ans, connait le sujet sur le bout des doigts. Nous coiffons de superbes casques de sécurité blancs et la visite de tout ce que vous vouliez savoir sur la transformation de la canne à sucre sans oser le demander. L’usine fonctionne 24/24 de juin à décembre, période de la coupe de la canne. Celle-ci met une année en plein champ pour grandir et atteindre sa maturité. Par jour, il faut entre 400.000 et 500.000 tonnes de canne pour faire tourner les moulins. Les remorques qui arrivent des champs pèsent entre 35 et 40 tonnes. Elles sont carottées afin de connaitre la qualité de la canne et sa teneur en sucre. Il y a 2 sortes de cannes, celles coupées à la machine et qui arrivent en petits morceaux et celles coupées à la main qui sont entières et qui sont utilisées pour le fonctionnement de nuit, car la coupe avec la machine s’arrête vers 22 heures. Tout d’abord, les cannes passent dans des rouleaux pour les défibrer, puis elles pénètrent dans l’usine sur des tapis roulants. Un énorme électro-aimant récupère tout ce qui est métallique et qui traîne dans la récolte. Puis 6 moulins à pression, actionnés par de la vapeur, compressent par écrasements successifs, les cannes. A chaque passage, de l’eau chaude est rajoutée pour réhydrater les fibres qui terminent en bagasse. On considère qu'une tonne de canne produit environ 300 kg de bagasse qui sont utilisés pour produire de la vapeur et faire tourner l’usine, qui est autonome en énergie car les turbines à vapeur font également tourner des génératrices électriques. Le reste de la bagasse retourne dans les champs comme engrais naturel. Le jus de canne, lui, poursuit sa transformation dans des cuves ou il reçoit tour à tour, du lait de chaux, du souffre, un fixateur et de l’acide phosphorique. Après cela, vous ne regarderez plus votre petit morceau de sucre de la même manière. Puis, la mélasse liquide obtenue est chauffée pour se cristalliser. Un dernier passage dans une centrifugeuse et le sucre en cristaux est obtenu, il est séché dans un rouleau avant de terminer dans des camions, en direction de Port Louis pour y être raffiné et expédié par bateau dans le monde. Et le jus dans tout cela ? Et bien, il est envoyé à la distillerie ou en passant dans 3 alambics successifs, il va passer de 50° à 96° d’alcool pour produire le rhum agricole.La vinasse retourne en épandage sur les champs de canne. La canne à sucre, c'est comme le cochon, tout est bon et rien n'est jeté. 2 heures d’une visite passionnante. Nous retrouvons Dorine et poursuivons vers le Casela Nature Park. C’est un agréable et vaste parc regroupant une centaine de volières, plus de 2000 oiseaux, 140 espèces et quelques dizaines de mammifères. Nous déjeunons dans le très beau restaurant et après un petit tour sur le point de vue, nous prenons un bus ouvert pour un petit safari dans l’immense Yémen Park. Des émeus, des centaines de pintades, des sangliers, des autruches qui se précipitent pour avoir de la nourriture distribuée par le conducteur. Nous nous arrêtons prés d’un couple d’autruches, la femelle est en train de couver plusieurs œufs et un autruchon est même né tout récemment. Le conducteur le récupère pour le mettre au retour dans une couveuse. Une heure de promenade au milieu des zèbres, des impalas, des élans et cerfs. Au retour, nous faisons le tour des bassins où canards, cygnes, poules d’eau et flamants roses vivent en liberté. Un tigre fait la sieste sous un arbre, tranquillement. Des paons font la roue, au milieu de la piste. Des faisans dorés se masquent le bec pour leur parade nuptiale, sans grand succès, d’ailleurs. Des inséparables de toutes provenances font un bruit extraordinaire. Nous terminons notre tour au bout de 4 heures. Benoît vient nous chercher et nous rentrons sur Flic en Flac. Au retour, nous décidons d’annuler la sortie de demain, pour nous reposer un peu avant notre retour en métropole.

lundi 25 octobre 2010

Lundi 25 octobre





Visite du sud de l'île Maurice



PHOTOS DU JOUR

Départ dés 9 heures dans la Toyota de Benoît, d'ailleurs, pourriez vous me dire quelle est la particularité de son tableau de bord ? Direction Mahebourg, au sud est de l'île. Nous traversons le centre par l'autoroute et nous avons droit à un bel orage. mais en parvenant sur la côte, le ciel bleu et le soleil reviennent. Nous nous arrêtons à Blue Bay, la petite baie est très fermée et elle a en son centre une couleur très belle et très lumineuse, car la profondeur y est de 25 mètres. Tout autour des dizaines de coraux différents encore vivants, tous plus beaux les uns que les autres. Protégés depuis 9 ans, la zone est la troisième plus belle du monde pour ces coraux et sa faune. Nous prenons un bateau à fond de verre et nous visitons dans un premier temps tout le site à vitesse réduite. Les couleurs sont superbes, les petites pousses bleutées mettent une année par centimètre. Nous voyons des « cerveau de Venus », des formes de cervelle toutes blanches, les plus grandes au monde. Nous terminons par nous mettre sur une bouée et avec RV, nous plongeons dans le grand bleu. Des myriades de poissons multicolores se groupent autour de nous, attendant la mie de pain que nous avons prise avec nous. et c’est avec frénésie, qu’ils se précipitent sur le pain. Nous descendons à 5 à 6 mètres et nous sommes dans un remarquable aquarium. Toutes les variétés de poissons coralliens sont là. Balistes, poissons trompettes, anges, etc.. Nous sommes dans un film de Cousteau. Nous quittons cet enchantement, heureux d’avoir pu admirer ce site unique. Nous reprenons la route pour la Vanille ou la réserve des Mascareignes. C’est un parc ou l’on élève des crocodiles du Nil, pour leur peau et leur chair. Les spécimens les plus grands sont dans des bassins, attendant leur nourriture à base de 15 kilos de poulets, une fois par semaine, seulement. Les œufs recueillis sont mis en couveuse, à leur naissance, ils sont élevés jusqu’à l’age de 5/6 ans, avant de finir à l’abattoir, puis la peau en sacs et la chair est dégustée, notamment, dans le restaurant,situé au milieu du parc. mais, il y a également plein d’autres animaux. Des tortues géantes d’Aldraba des Seychelles sont regroupées dans un parc, nous évoluons au milieu d’entre elles. La plus ancienne est âgée de 98 ans. Comme elles mugissent, je les imite et aussitôt, elles prennent leurs pattes à leur cou et se dispersent dans l’enclos. Nous continuons, par des nurseries de tortues de toutes provenances. Un petit musée nous permet de voir un Dodo reconstitué. L’animal, symbole de Maurice, a disparu depuis l’an 1681. Il a été mangé jusqu’au dernier par les occupants de l’île d’alors. Nous continuons en voyant des iguanes, des poissons du Japon, les premiers crocodiles, qui ont été introduit en 1984, en provenance de Madagascar, un caïman du Brésil, des roussettes frugivores, des mangoustes, des crapauds buffles. Nous terminons par un extraordinaire insectarium, regroupant plus de 20.000 insectes et papillons de Jacques Siedlecki, qui a mis 30 ans pour réunir ces pièces uniques au monde. Nous ne souhaitons pas goûter aux crocodiles et reprenons notre voiture pour Souillac, qui tient son nom de François de Souillac, gouverneur de l’île à la fin du XVIII° siècle. Nous déjeunons prés d’un ancien entrepôt, sous un amandier géant. Puis, nous poursuivons vers Gris-gris, un lieu-dit qui domine les flots dangereux et la plage. Les flots s’écrasent sur un gros rocher noir. Nous continuons vers le Morne Brabant par une belle route qui longe la côte, tantôt sauvage et caillouteuse, tantôt avec du gazon qui vient mourir jusqu’au bord de l’eau translucide. Le site du Morne est superbe, péninsule paradisiaque, sorte de pain de sucre qui dresse ces parois abruptes à 245 mètres d’altitude. Il est entouré par un bandeau des plages, les plus somptueuses de l’île, malheureusement, squattées par un myriade d’hôtels. C’est au sommet du Morne, que les esclaves noirs marrons venaient se réfugier, après avoir échappés à leur maître. En 1834, alors que des soldats venaient leur annoncer la bonne nouvelle de l’abolition de l’esclavage, ils prirent peur, craignant de se faire reprendre, ils choisirent de se jeter dans la mer du haut de la falaise. Tragique méprise. Nous rentrons par la route du littoral jusqu’à Flic en Flac. Quelques courses pour remplir le frigidaire et nous nous reposons devant la télévision. Demain, nous irons avec Dorine, visiter l’usine du sucre et le parc de Casella dans les environs.

dimanche 24 octobre 2010

Dimanche 24 octobre





Île aux Bénitiers

PHOTOS DU JOUR

8h30, nous quittons la villa pour rejoindre Benoît et Dorine, son épouse. Ils nous accompagnent jusqu'à la plage ou nous attend le bateau à fond de verre. Nous embarquons avec 2 familles et leurs 5 enfants. Nous sommes assis face à face et le milieu du bateau à 3 grands hublots dirigés vers le fond. Nous quittons le rivage et longeons la plage où de nombreuses familles mauriciennes sont déjà installées pour la journée du dimanche. Nous traversons la passe et longeons la barrière de corail, quelques poissons et du corail multicolore se laissent admirer dans les hublots. Nous arrivons au bout de la barrière de corail et nous rejoignons une dizaine d'autres bateaux qui suivent une dizaine de dauphins. Ceux-ci plongent et toutes les personnes scrutent les flots en attendant leur retour en surface. A leur retour, les bateaux foncent vers eux, certains se jettent à l'eau pour les approcher au plus prés. Mais, comme cela fait replonger les dauphins, ils se font copieusement siffler. Nous quittons la zone et rejoignons un îlot de corail, star des cartes postales mauriciennes. Très sollicité, il est entouré de navires de toutes provenances. Nous attendons avant de pouvoir le photographier, seul. Puis, direction la plage toute proche de l'île aux bénitiers. C'est le lieu de rencontre de tous les bateaux vus auparavant. Chaque arpent est utilisé, surtout que nous sommes à marée haute et que la plage est réduite à son minimum. Les 2 matelots installent en un tour de main, table, tabourets, tau et lancent le barbecue. Nous nous baignons et passons à table. Chips, salade, poissons et poulets grillés et nous terminons par une banane flambée à la noix de coco. Un petit rhum local vient conclure cet excellent repas. Nous rembarquons pour nous arrêter sur le chemin du retour, à coté de la barrière de corail. Les fonds sont superbes, mais il faut descendre en apnée à 7 à 8 mètres de profondeur pour se retrouver dans un véritable aquarium. Toutes les variétés de poissons sont là. Les couleurs sont superbes. Nous terminons notre journée en rentrant à bon port. Un tantinet fatigués, nous rentrons à la villa. Demain, nous poursuivons notre découverte de l'île, avec notre chauffeur guide, Benoît.

samedi 23 octobre 2010

Samedi 23 octobre





Flic en Flac

Tout d'abord, un grand MERCI à tous, pour les 140 pages vues avant-hier.
Aujourd'hui, journée de repos, donc, piscine, puis, repas au bord de l'Océan et balade dans la galerie marchande. Courses au supermarché et passage à la banque. Retour à la villa et piscine. Pas une photo pour aujourd'hui. Demain, nous irons en bateau rapide voir l'île aux bénitiers.

vendredi 22 octobre 2010

Vendredi 22 octobre





Cap Malheureux
Anniversaire de Kentyn


PHOTOS DU JOUR


A 9h, Benoît arrive à l'heure, pour la visite du nord de l'île et nous reprenons la route, direction Port Louis, beaucoup de circulation. Nous visitons sur les hauteurs de la capitale, le site de Marie Reine de la Paix, une belle statue domine la ville. Le pape Jean-Paul II y a célébré une messe en 1989, devant plus de 500.00 fidèles. Puis, nous grimpons vers la citadelle, également appelée Fort Adélaïde. Surplombant, la ville de sa masse noirâtre, on la doit aux anglais. Elle offre un superbe panorama sur la capitale, ainsi que sur le cirque des collines acérées qui la ceinturent. L'intérieur accueille des concerts et des boutiques installées dans l'ancien corps de garde. Du haut des remparts, on aperçoit parfaitement l'hippodrome, ancien terrain de manœuvres au temps des Français, il accueille les courses hippiques en week-end et les joggeurs en semaine. Nous poursuivons sur l'autoroute qui mène vers le nord, pour le jardin de Pamplemousses. Celui-ci s'organise sur 37 hectares et propose quelques merveilles de la création. En tout, 600 espèces, parmi lesquelles 80 variétés de palmiers. C'est encore à Mahé de la Bourdonnais, gouverneur français, de ce qui s'appelait alors l'île de France, qu'on doit la création de l'un des plus beaux jardins botaniques du monde. Nous arrivons devant la superbe grille en fer forgée de la porte d'entrée, et prenons un guide pour la visite. Celui-ci connait par cœur toutes les blagues Carambar. De grandes chauves-souris de type roussettes sont accrochées aux cimes des arbres. Nous découvrons tout le long du parcours, des centaines d'essences bizarres, comme l'encrier, dont la sève, qui suinte sur l'écorce donne l'encre de Chine, ou l'arbre aux 4 épices qui donne 4 senteurs : clou de girofle, poivre, cannelle et muscade, le palmier citron qui a six troncs, hi, hi ! Nous déambulons au milieu des palmiers blancs, des ruisseaux et bassins aquatiques. Le bassin des nénuphars est ensoleillé et cette superbe plante qui ressemble à un immense moule à tartes, lisse sur la surface. A la beauté de la plante s'ajoute la fragilité. Sa fleur éclot deux jours de suite, à la tombée de la nuit, et passe doucement du blanc, le matin au rose l'après-midi avant de s'éteindre en mauve le lendemain matin. Un bassin est rempli de gros poissons qui se régalent des miettes de pain données par les visiteurs. Les poules d'eau profitent également de cette aubaine. Nous terminons par le parc aux tortues, qui sont énormes et superbes. Non loin, un parc avec des daims de Java. Nous reprenons la route pour le Cap Malheureux. Son nom viendrait d'un cap rocheux et dangereux qui provoqua, par le passé, le naufrage de nombreux navires. C'est aussi, ici, que la flotte anglaise débarqua, le 06 novembre 1810, pour prendre définitivement le contrôle de l'île. L'eau offre ici des couleurs exceptionnelles, des dégradés de vert, turquoise et bleu.
Benoît nous emmène ensuite à Grand Baie, qui porte bien son nom. La baie est longue, très fermée sur elle même, ses eaux sont calmes et lumineuses, ce qui en fait un port de plaisance paisible et très prisé des voiliers qui se baladent dans l'Océan Indien. Nous profitons d'une roulotte pour déjeuner sur un banc face à la baie de mine frit au poulet et pâtes. Reprise de la route, vers la belle plage de Mont Choisy, grande, sous les filaos, vraiment la carte postale. Nous rentrons ensuite par la route de montagne, afin d'éviter les embouteillages de Port Louis. La route traverse un paysage vallonné composé de collines plantées de champs de canne à sucre. Nous passons à coté d'une réserve d'eau douce, le lac de la Nicoliére, et traversons des paysages boisés. On y trouve des pins de Chine, ainsi que des papyrus.
Nous longeons le pic du Pouce et redescendons vers Rose Hill, où le gouvernement Indien a sponsorisé la construction d’un Cybercentre informatique. Et retour vers Flic en Flac. Nous nous reposons un petit instant avant de ressortir, boire un Ti Punch et manger une pizza. Demain, grasse matinée, c’est une journée de repos.

jeudi 21 octobre 2010

Jeudi 21 octobre




4 Bornes

PHOTOS DU JOUR

Donc, ce matin, direction 4 Bornes par le bus local, beaucoup plus calme que d'habitude. En fait, l'explication de la vitesse des bus est due à la concurrence que se font les différentes compagnies de transport. le but étant d'arriver le premier à la station de bus pour prendre un maximum de passagers. Et nous roulons calmement, car le conducteur attend l'heure de la sortie des cours du collège de Bambous pour faire monter les élèves. Puis arrivés à 4 Bornes, Jean et Hélène ne sont pas encore à leur hôtel, nous leur laissons un petit mot. Nous allons manger dans un restaurant et déjeunons d'excellentes viandes. A 14 heures, nous retrouvons Jean et Hélène qui nous racontent leur séjour sur l'île Rodrigues, toute proche. Puis, nous allons faire quelques courses au supermarché et rentrons par le bus à Flic en Flac. Nange profite du coucher de soleil et de la superbe pleine lune pour faire quelques photos. Le Grand Raid de la Réunion part, ce soir, vers 22 heures pour quelques 200 kilomètres de trekking à travers l’île. Une petite pensée pour tous ceux qui vont se donner à fond pour parvenir à rejoindre St Denis. Demain, nous poursuivons avec Benoît, notre découverte de l’île.

mercredi 20 octobre 2010

Mercredi 20 octobre





Visite du centre de l'île


PHOTOS DU JOUR



Comme d'habitude maintenant, bonne nuit et à l'heure dite, Benoît, notre chauffeur de taxi guide, vient nous prendre à la villa. Direction Curepipe, pour la visite d'une fabrique de maquette de bateaux. Cet artisanat vit le jour vers la fin des années 1960. Nous visitons l’atelier ou tout est réalisé à la main et sans plastique. Les maquettes dans la boutique sont toutes plus belles les unes que les autres et un amateur doit y trouver son bonheur entre les reconstitutions minutieuses de frégates anciennes et la série des Penn Duick. Puis, nous poursuivons vers le trou aux cerfs, un beau cratère aux formes parfaites, de 100 mètres de profondeur et de 80 mètres de diamètre. Belle vue sur cette crevasse ou la végétation a repris le dessus, ainsi que le beau panorama sur une grande partie de l’île. Comme prévu, le temps y est un peu humide, mais cela ne dure pas. Nous poursuivons en direction de Grand Bassin, ou Tanga Talao, mot qui signifie « Le Lac du Gange » Pour les hindous, qui représentent la majorité de la population de l’île, ce lieu est le plus sacré pour les croyants. Ce grand bassin est un lac naturel qui remplit l’emplacement d’un ancien volcan. Selon la croyance, 12 dieux Shiva se sont déjà manifestés en Inde, le treizième s’est illustré , ici, d’ou la construction du temple en 1989. On arrive le long d’une grande avenue, jusqu’à une imposante statue de Shiva, qui domine le paysage. La grande fête de Maha Shivaratree, en février, attire plus de 500.000 pèlerins chaque année. Les temples sont ouverts aux touristes et certains d’entre eux se font apposer sur le front une grande marque rouge par un officiant hindou du temple. Nous reprenons la route du Thé et passons au milieu des plantations, des femmes sont en pleine cueillette, elles touchent 60 roupies ( 1€50) pour 10 kilos de feuilles ramassées en une demie journée. Dur labeur, et nous arrivons à l’usine de fabrication et de conditionnement du Thé. Nous suivons toute la filière, de l’arrivée, au séchage, au découpage, au criblage, à la mise en paquets ou en sachets. L’odeur est prenante et il faut aimer le Thé. Nous parcourons le superbe domaine pour aller à la dégustation et à la boutique. Nous continuons par les chutes Alexandra et une allée de papyrus que nous fait découvrir Benoît. Nous déjeunons ensuite dans un excellent restaurant de carry de poulet, de cerf et de crevettes. Reprise de la route, pour Chamarel et les terres de couleurs. Tout d’abord, la superbe cascade Saint Denis, haute d’une centaine de mètres, qui plonge au cœur d’une végétation dense et somptueuse. Les terres de couleurs sont une sorte de grande clairière bombée et dénudée qui ondule et présente 7 variations de couleurs, oscillant de l’ocre au marron, du rouge au violacé. La raison de ces variations chromatiques est la présence de cendres volcaniques qui contiennent des oxydes minéraux de couleurs différentes. Une fois mélangées elles finissent toujours par se séparer. Nous attendons patiemment un rayon de soleil pour admirer ce paysage étonnant. A coté, de grosses tortues terrestres se prélassent en mâchonnant des herbes. Nous continuons en passant par Tamarin, en pleine évolution, en raison des constructions en cours et à venir. Et retour à notre villa, nous remercions vivement Benoît, pour toute ces découvertes et lui donnons rendez-vous pour vendredi. Avec RV, je profite d’un beau coucher de soleil, qui illumine même les lanternes de la plage. Demain, nous retournerons à 4 Bornes.

mardi 19 octobre 2010

Mardi 19 octobre




Flic en Flac

PHOTOS DU JOUR


Nous avons du sommeil en retard, excellente nuit et dés 9h30, nous partons pour le bord de l'Océan Indien. Bon, c'est comme dans les cartes postales, Blanc, Vert, Jaune, Noir, Bleu, Rouge, le sable fin, les cocotiers, les filaos, les serviettes, les masques, les tubas, les coraux, les poissons, les oursins, les bateaux, les parasols, les banquettes, le camion du glacier, le camion snack, les touristes, les colliers, les tongs, le bitume, la piscine, Jackie, bref, une journée de repos pleine de coups de soleil. Demain, nous allons en taxi, visiter le centre de l'île.

lundi 18 octobre 2010

Lundi 18 octobre





Port Louis


PHOTOS DU JOUR

Excellente nuit, petit déjeuner sur la terrasse face à la piscine, trop dur !!! Et à 9h30, nous prenons le bus pour Port Louis , la capitale de l'île qui se trouve à une vingtaine de kilomètres de Flic en Flac. Le bus est plus neuf, sa plaque est 4109 SP 06, question subsidiaire : quelles sont le mois et l'année d'immatriculation ?? Le trajet est assez rapide et 3/4 d'heure plus tard, nous arrivons à la gare routière nord de la ville , pour la modique somme de 104 roupies mauricienne soit 2€60 pour nous 4. Nous nous dirigeons vers le marché, grands étals de bouchers, fruits et légumes très bien agencés et beaucoup de monde. Le bazar est un peu plus loin, beaucoup de boutiques de souvenirs et des vendeurs très entreprenants qui tentent tous leur chance, les uns après les autres et c'est rapidement lassant. Nous remontons l'avenue de l'Indépendance, plein de statues d'hommes célèbres. Mahé de la Bourdonnais, malouin et qui a mis en valeur l'île pour la compagnie des Indes, a droit à sa statue en pied. Nous continuons par un superbe parc, avec d'immenses banians ainsi qu'un baobab. Nous déjeunons au bord du port, non loin d'un grand centre commercial ultramoderne. L'on y trouve toutes les boutiques à la mode, d'ailleurs les saris ont disparus et l'habillement est typiquement moderne. Nous en profitons pour goûter un succulent jus de cannes à sucre. Après quelques emplettes et notamment l'achat de Tintin en langue créole mauricien, nous rentrons vers la gare routière. Plus de 10 kilomètres à pied dans la ville et dire que certains pensent que ce sont des vacances !!! Nous reprenons le bus pour Flic en Flac, la conduite est toujours aussi sportive. Dans les champs de cannes à sucre, les machines coupent, puis déposent les cannes dans des containers. Un palmier , tout seul, nous intriguent, en fait, il s'agit d'un relais téléphonique, parfaitement camouflé dans le paysage. Un bon bain dans la piscine et le soleil commence déjà à décliner à l'horizon. Demain, nous irons plonger en masque et tuba pour voir les coraux à proximité du bord.

dimanche 17 octobre 2010

Dimanche 17 octobre





4 Bornes


PHOTOS DU JOUR


VIDÉO DU JOUR

Nous avons dormi comme des loirs, nous commençons à récupérer doucement de la fatigue accumulée au fil des jours. Nous débutons la matinée par une petite marche afin de nous rendre jusqu'au supermarché au bord de la plage pour acheter du pain. Puis, nous patientons 20 minutes à l'arrêt du bus local, en attendant celui pour 4 Bornes ou se tient un grand marché les dimanches et jeudis. C'est un bus immatriculé 327 FB 93 qui arrive, Il est de février 1993, c'est facile à savoir car les 2 derniers chiffres de la plaque minéralogique indique l'année d'immatriculation, les 2 lettres indiquant, en abréviation et en anglais, le mois. Les amortisseurs sont inexistants et le conducteur le conduit comme une voiture de rallye. Tant pis pour les passagers, ils n'ont qu'à bien se tenir. Nange trouve une corde verte, mais c'est le signal pour demander l'arrêt à la prochaine station. Les paysages sont peu montagneux et comme la culture de la canne à sucre est mécanisée, les champs sont plats et arrosés à l'aide de systèmes d'irrigation automatique en cercle. C'est ce qui fait ces beaux ronds de couleur sur les photos satellites de Google Earth. Les conducteurs sont tous sportifs, à croire que c’est un rallye permanent. La population de l’île est en grande partie issue de la population indienne, amenée par les britanniques, lorsqu’ils étaient à la tête de l’île, comme travailleurs dans les champs. Leurs descendants ont conservé la tenue et la majorité des femmes portent de superbes saris. Le bus freine brutalement, une dernière fois, car nous sommes au terminus, juste en face du grand marché, ou l’on trouve de tout. Ce n’est pas un marché destiné aux touristes et il n’y a qu’une population de mauriciens qui le fréquente. Nous déambulons à l’intérieur durant une bonne heure, puis, nous trouvons l’hôtel de Jean et Hélène, mais le gardien nous dit qu’ils ne sont pas là. Nous partons déjeuner d’un brayani de cerf et d’agneau. C’est un plat unique composé de riz, de viandes et de crudités. c’est très épicé sans être fort et c’est très bon. Après le repas, nous retournons à l’hôtel, mais toujours personne. Nous visitons les rues principales mais les magasins sont fermés comme le jeudi d’ailleurs. Nous reprenons le bus en direction de Flic en Flac. Beaucoup de monde, les personnes voyagent debout ou entassés sur les banquettes. Je propose bien mes genoux, mais finalement, je renonce en voyant la taille de la jeune femme qui arrive et elle écrase Nange pendant une partie du voyage retour. La circulation est très ralentie car il y a une fête hindoue et beaucoup de véhicules et bus escortent des camionnettes avec de grandes statues, enveloppées dans des étoffes chatoyantes. Nous descendons au bord de la plage. Celle-ci est comble de familles installées sur des tapis, avec des tentes , des gamelles et de la musique. C’est vraiment un moment de détente familiale.
Un peu plus loin, nous nous approchons d’un rassemblement hindoue. Les femmes en saris tapent dans les mains et les hommes amènent au large, dans une barque une petite statue qu’ils immergent en chantant. Puis, une camionnette s’approche avec une statue et ce sont chants, encens et lancers de poudre de couleur rouge et jaune. C’est festif et joyeux. En rentrant, nous croisons encore une autre communauté hindoue, tout aussi importante en route vers leur temple. Nous rentrons et je vois juste en face de la villa, un macaque mâle de belle taille et en totale liberté, Il s’enfuit après quelques mouvements d’intimidation. RV et Jackie profitent d’un rayon de soleil pour se prélasser au bord de la piscine. Demain, nous irons en bus local toujours, visiter Port Louis, la capitale.

samedi 16 octobre 2010

Samedi 16 octobre





Flic en Flac

PHOTOS DU JOUR

Encore une bonne nuit, aujourd'hui, je jeûne, donc, pas de petit déjeuner, la matinée commence calmement, l’occasion de photographier les nombreux oiseaux qui virevoltent autour du jardin. Le temps est incertain et de gros nuages bouchent l'horizon. Nous avons retrouvé le décalage horaire initial, soit 2 heures avec la France. Vers 10h, je vais, avec RV, récupérer 2 vélos dans une résidence à 1 kilomètre environ. Le retour est l'occasion de tester la conduite à gauche et même, en vélo, il faut rester concentré, car les réflexes de conduite à droite reviennent vite. Les mauriciens ont coutume de dire que l'on reconnaît un étranger au volant, car c'est le seul à mettre ses essuie-glaces dans un rond-point. Nous arrivons sans encombre à notre villa et après avoir récupéré 2 autres vélos, nous nous préparons pour une petite balade de 10 kilomètres, le long du littoral vers le sud de l'île. Le week-end, les mauriciens ont coutume de se retrouver en bord de mer pour des pique-niques. et malgré le temps incertain, il y a de nombreuses familles installées au bord de l'océan. Des camions et des gargotes proposent toutes les nourritures possibles, mauricienne, indienne, chinoise, italienne. Nous faisons un aller et retour le long de la côte, car celle-ci rentre dans les terres. Une biche dans un enclos s'enfuit à notre approche. Au retour, nous longeons un centre commercial ou nous nous arrêtons pour quelques emplettes. Puis, je regarde Nange, Jackie et RV déjeuner dans une gargote, un plat indien dans une sorte de crêpe épaisse, des faratas et des fruits frais en dessert. Petite sieste, en attendant la diffusion du repartage sur le Père Pedro, sur TF1. Il est égal à lui-même et je revois la famille, vivant à coté de la benne à ordures, que j’avais photographiée quelques jours auparavant. Les vacances scolaires ont débuté à La Réunion et de nombreuses familles en profitent pour venir à Maurice. La piscine ne désemplit pas depuis ce matin d’enfants de tous âges. En fin d’après-midi, avec Benoît, le chauffeur de taxi qui travaille avec Norbert, nous mettons au point le programme de notre séjour. Demain, direction 4 Bornes à 13 kilomètres par le bus local, car il y a le marché et nous devons revoir Jean et Hélène venus de La Réunion.

vendredi 15 octobre 2010

Vendredi 15 octobre




Flic en Flac

PHOTOS DU JOUR

Nous avons bien profité de cette nuit de repos. La maison est calme et l'endroit idyllique, 2 grandes chambres avec salle de bains, terrasse et vue sur la grande piscine, Wifi, téléphone portable à disposition, télévision avec Canal Sat, cuisine entièrement équipée, ce retour à la civilisation nous fait du bien. D'ailleurs, il y a 2 chambres de libre, si cela tente quelqu'un, nous vous attendons !! La matinée est consacrée aux petites tâches ménagères et d'entretien des vêtements. En fin de matinée, nous nous rendons juste à coté pour faire les courses en bord 'océan. La plage est toute proche, superbe. Nous rentrons chargés de nos courses pour les prochains jours. Nous déjeunons de poulet grillé et j'en profite, ensuite, pour faire une petite sieste. Nange, Jackie et RV en profitent pour bronzer au bord de la piscine. A mon réveil, je tente de draguer la sirène au fond du bassin, mais elle reste de marbre. Le soleil tombant doucement, je me rends en bord de mer pour profiter du coucher de soleil. A mon retour, notre hôte, Norbert vient nous rendre visite, et cela nous permet de prévoir nos prochaines sorties pour découvrir l'île. Demain, découverte du littoral en vélo.

Jeudi 14 octobre








Tananarive - Flic en Flac

PHOTOS DU JOUR


Dernière nuit malgache sereine, ce matin, rien ne nous bouscule et nous nous préparons tranquillement. Les 2 sacs commencent à peser leur poids et nous dépassons légèrement les 40 kilos en tout. Lanto arrive à 10h 30 et nous roulons en direction d'Ivato, l'aéroport international. Dernières photos de la ville qui est déjà en pleine ébullition. La campagne est beaucoup plus verte, le printemps est là et les fleurs fleurissent un peu partout. Sur le parking de l’aéroport, nous quittons Lanto, rapidement, car l’émotion est importante des 2 côtés. Nous ne sommes pas prêts d’oublier ce compagnon de route, conducteur émérite qui a su nous faire découvrir son pays avec chaleur. Nous enregistrons nos bagages, puis patientons en zone d’attente, beaucoup de travailleurs indiens et chinois partent sur Maurice, pour ensuite, rejoindre Bombay et la Chine. L’embarquement prend du temps, car un des élévateurs est en panne et c’est, avec une heure de retard sur l’horaire prévu, que l’Airbus d’Air Mauritius prend son envol. Derniers paysages malgache puis survol de l’océan Indien. Après une heure de vol, nous apercevons l’île de la Réunion, à notre droite dans le soleil couchant. Et nous atterrissons à la nuit tombée. L’aéroport est moderne, avec de grandes zones en duty free, y compris dans la zone d’arrivée. Le taxi prévu est bien présent, lorsque je monte naturellement à la place avant à droite, le conducteur me demande par 2 fois , de ne pas prendre sa place. C’est en me penchant à l’intérieur du véhicule, que je m’aperçois que la conduite est à droite et que je monte donc, en temps que passager avant, à gauche. Le sentiment est bizarre, de ne pas avoir de volant, ni pédales. Le conducteur nous amène en 1 heure jusqu’à Flic en Flac, lieu ou nous avons loué une villa pour les 16 jours à venir. Nous sommes un peu inquiets car à la nuit tombée dans un lieu inconnu. Mais très heureuse surprise, les propriétaires, Norbert et Lauriane, sont présents et nous attendent, avec le verre de l’amitié, ils ont même prévu un délicieux repas qui mijote en nous attendant. Le site est superbe, en bord de piscine, non loin de l’océan, mais nous irons à la découverte demain. Pour le moment, la fatigue se fait sentir et après avoir dîner, nous allons nous coucher. Demain, nous prendrons contact avec les lieux.

mercredi 13 octobre 2010

Mercredi 13 octobre




Association Père Pedro - Colline Sacrée

PHOTOS DU JOUR

Nuit calme et réveil identique, au petit déjeuner, nous discutons avec un responsable d'un nouveau Lodge installé récemment au parc de l'Isalo. Puis, à l'arrivée de Lanto, nous prenons la route pour nous rendre dans une boutique qui fabrique des objets en métal, je trouve un baobab qui finira sur la poutre à la maison et une tête de zébu qui devrait trouver sa place sur la calandre de mon popoo. Ces objets sont fabriques dans le cadre d’une aide au travail, des familles entières se consacrent au dépliement des fûts de 200 litres de carburant, puis à l’écrasement de ces tôles pour les rendre planes. Enfin, cela tape et soude dans tous les coins, pour réaliser les objets vendus ensuite dans la petite boutique à côté. Nous poursuivons en direction de la grande déchetterie de Tananarive ou se trouve l'association du Père Pedro. Arrivé en 1970, à Tananarive, il a monté cette association pour venir en aide aux familles et aux enfants qui vivaient sur la déchetterie ou la carrière de pierre toute proche. En l’espace de 20 ans, il a créé de nombreux villages en dur, des écoles, des collèges, des lycées, des stades, des ateliers. Et tout ceci grâce à la générosité des particuliers et d’associations. Nous allons voir une école avec plus de 2000 enfants qui nous accueillent tous avec un immense sourire. Et nous avons la chance de pouvoir voir et entendre le père Pedro, dans la petite chapelle, assis sur des nattes. Il est passionné et capable de déplacer des montagnes. Il est la preuve qu’avec de l’acharnement et une organisation uniquement malgache, on peut faire reculer la misère dans ce pays. Et l’immobilisme du gouvernement en place, ainsi que les précédents, le mette en colère. D’ailleurs, une émission de télévision REPORTAGES lui est consacré samedi prochain sur TFI. N’hésitez pas à la voir et à aider son association. Nous déjeunons dans un restaurant où les effets de la crise se font sentir, plus de clients. Nous continuons vers la colline bleue, une des 12 collines sacrées qui entourent Tananarive. Celle-ci est la plus importante, car il s’y trouve encore le palais des reines et rois malgaches de 1710 à 1895, ainsi que leurs tombeaux. L’endroit est encore sacré et il y a un protocole à suivre lorsque l’on rentre et sort des palais en bois. Un superbe zébu est attaché à l’entrée. Une famille malgache fait des dons, pour obtenir des faveurs de l’au-delà. Lorsque nous quittons les lieux, le zébu est emmené pour être sacrifié sur la pierre des sacrifices. Nous continuons par le marché de la digue, des boutiques sur plus d’1 kilomètre qui offrent tous les souvenirs possible pour les touristes. Le retour sur l’hôtel est l’occasion de se retrouver bloquer dans les embouteillages de la ville et de voir pour une dernière fois, toute l’animation des avenues. Ce soir, nous dînons avec Lanto et toute sa petite famille, car demain, c’est son anniversaire. Demain, nous quittons la grande île pour une plus petite, l’île Maurice, que nous devrions atteindre en fin d’après-midi.

mardi 12 octobre 2010

Mardi 12 octobre




Lémurs Park


PHOTOS DU JOUR


Réveil aux aurores, petit- déjeuner et nous retrouvons Lanto et son 4x4, pour la visite du Lémurs park, nous prenons la nationale et nous nous arrêtons pour réserver notre repas à l'association St François qui fait de la réinsertion pour des sans-abri. Le Lémurs Park est une association privée Franco-japonaise datant de 1981. 7 variétés de lémuriens sont en liberté dans un grand parc, le long d'une rivière. Sans prédateurs naturels et nourris 5 fois par jour, les lémuriens se laissent approcher et c'est superbe de pouvoir les observer d'aussi prés. Gris, roux, blanc et noir, ils se laissent prendre en photos en prenant pour certains des poses artistiques. Une femelle a même un bébé de 3 mois qui est très curieux et joueur. Tout à coup, ils se mettent à hurler pour bien marquer leur territoire et éloigner les éventuels prédateurs. D'autres sont affalés le long de branches et arrivent à se mettre sur le dos, pour mieux se prélasser. Nous restons une bonne heure, puis nous allons déjeuner à L'A.S.A., l'association des sans-abri qui propose des repas et des chambres d'hôtes. Les familles sont détectées dans les bidonvilles de Tananarive, puis après 3 phases successives et durant 5 années, elles sont réinsérées dans la vie, apprennent un métier et reçoivent une terre et une maison dont ils deviennent propriétaires dans l'ouest de Madagascar. Un excellent exemple d'organisation concrète avec un but final atteint. Après le repas, nous reprenons la piste pour nous rendre dans le village de Lanto. Nous voyons les briqueteurs en pleine confection et les briques en train de cuire. Les petites porteuses de briques tiennent en équilibre sur la tête, une douzaine de briques pour les transporter d'un point à un autre. Leurs enfants les attendent au pied de monceaux de briques dans une poussière importante. Nous visitons ensuite le village natal de Lanto et pouvons saluer une partie de sa famille, ainsi que son coton de Tuléar. En rentrant sur la ville, nous nous arrêtons dans une grande surface, pour acheter du thé et du café. Retour à l'hôtel, dîner de bonne heure et demain, nous irons visiter les collines sacrées autour de Tananarive.

lundi 11 octobre 2010

Lundi 11 octobre




Ambositra - Tananarive

Photos du Jour

Nuit de plomb dans un calme parfait. Nous quittons notre bungalow pour visiter une boutique d'artisanat, ou un artisan nous fait une démonstration de marqueterie. La réalisation est superbe et tout est fait avec les moyens du bord, l'outil principal a comme ressort, un ressort de sommier et les lames de scie sont des armatures métalliques de pneus recyclés avec un marteau et biseautées au burin. Il nous fabrique un petit porte-clef , en moins de temps qu'il n'en faut pour le lire. Puis, nous reprenons la nationale 7, vers le nord. La gare routière des taxis-brousse est pleine de clients en partance. Des paysans retournent un champ à l'aide des bêches malgaches et il faut une bonne coordination. Les paysages changent encore, des rizières accueillent des champs de blé et d'orge, sitôt coupées les parcelle sont retournées et préparées pour la culture du riz. Toujours des incendies, un peu partout plus ou moins maîtrisés. Nous arrivons à Antsirabe pour le déjeuner et je déguste une pizza au filet de zébu. Nous reprenons notre route, derrière des camions nombreux, amenant vers la capitale, des zébus pour l'abattoir. je complète ma collection de photos de transporter avec un T3 de la police et un superbe T2.
Des pêcheuses en ligne dans une rivière tentent de mettre des alevins dans leurs nasses. Des enfants en bord de route retournent la terre et demandent de l’argent, sensé les remercier pour l’entretien de celle-ci. D’autres proposent des fruits de l’arbre à soie. Puis, nous arrivons dans la banlieue de Tananarive, la circulation est tout de suite beaucoup plus dense, quelques embouteillages. Les taxis jaunes, 2 CV et 4 L me semblent plus nombreux. Nous arrivons à notre hôtel, le même qu’à notre arrivée ou nous resterons 3 jours. Bonne nouvelle, le Wifi fonctionne parfaitement, donc, la mise à jour du blog va pouvoir se faire presque en live. Demain, visite du Lémurs Parc et déjeuner dans une association de réinsertion pour les enfants des rues.

Dimanche 10 octobre




Parc de Ranomafana - Ambositra

Photos du Jour


Nuit calme et réveil de bonne heure à 5 heures 30. Le temps est chargé et le brouillard recouvre les sommets environnants. Le gardien de nuit nous montre 3 variétés de papillons de nuit aux couleurs superbes. Après le petit-déjeuner, nous nous déplaçons, avec le 4x4, jusqu’à l’entrée du parc de Ranomafana. C’est un des parcs nationaux qui proposent de nombreux circuits afin de découvrir les forêts primaires et secondaires tropicales humides avec leur faune et leur flore. Nous optons pour un circuit de 6 kilomètres, un guide se joint à nous, avec son rabatteur chargé, par téléphone, de lui indiquer les zones où se trouvent, principalement les lémuriens. La forêt est vraiment humide, voire boueuse par endroits. Et typiquement tropicale, car le tropique du Capricorne ne se trouve pas loin au Sud de Madagascar. Nous avançons sur une piste étroite et surtout très pentue, lorsque notre guide reçoit un appel du rabatteur, nous descendons un raidillon glissant, au milieu de la forêt secondaire, en direction d'un bosquet d'arbres et de bambous. Au sommet, d'un arbre, nous distinguons difficilement un lémurien bambou doré, une espèce découverte tout récemment en 1986. Mais tous les autres guides arrivent avec leurs clients respectifs et nous nous retrouvons rapidement à une grosse trentaine, à essayer de photographier les fameux lémuriens, qui, lassés de tout ce tintamarre, quittent en 3 sauts, ce lieu trop animé pour eux. Bon, nous reprenons notre crapahut, fait de montées et de descentes glissantes, lorsque nous observons une petite famille de lémuriens roux, qui se laissent admirer, avant de partir rapidement. Des petites sangsues tentent de s'accrocher à nous, sans y parvenir. Une petite grenouille terrestre au camouflage naturel de couleurs feuille retient notre objectif. Un nouvel appel du rabatteur et nous arrivons au pied d’arbres ou se trouvent un petit groupe de sifakas, la seconde espèce la plus grande en taille des lémuriens malgaches. Très joueurs, ceux-ci se cachent dans la cime des arbres et ne nous laissent voir que leur postérieur. Nous nous arrêtons ensuite pour voir un minuscule caméléon terrestre qui se fige, lorsque nous nous approchons de lui, puis tombe sur le côté pour faire croire qu’il est mort. Nange le prend sur sa main, il se redresse et ne bouge plus, il tente de changer de couleur, mais sa gamme chromatique est trop réduite. Nous lui rendons sa liberté et il se fond instantanément dans le paysage. Nous terminons par quelques photos de geckos verts et rentrons extenués au parking après 4 heures, loin de la gentille balade annoncée. Lanto nous attend et après un déjeuner réconfortant , nous prenons la nationale pour rejoindre Ambositra à 156 kilomètres. Les paysages traversés sont superbes, rizières en terrasses, terre rouge, forêts d’eucalyptus et de pins, tantôt en pleine croissance, tantôt brûlés par des feux de brousse. Dans les villages, certains ont abusé de l’alcool et titubent, accrochés à leurs amis. Nous distribuons nos derniers crayons et stylos à bille, avec toujours ces sourires épanouis de remerciements. Nous arrivons à destination, les bungalows sont superbement sculptés et décorés, l’endroit est remarquable. Après un dîner fait de spécialités locales, nous allons nous coucher. Demain, dernière étape en direction de Tananarive.

Samedi 09 octobre




Manakara - Ranomafana

Photos du Jour

Nuit de récupération, petit-déjeuner et achat de miel de litchis avant de quitter Manakara, par la nationale 22. C'est la route qui longe la voie ferrée, l'occasion de nous arrêter pour voir une distillerie d'huiles essentielles d'eucalyptus, c'est vraiment sommaire comme installation. La voie ferrée est vraiment brinquebalante et, par moments, les traverses semblent ne plus reposer sur le ballast. Nous grimpons doucement au milieu de paysages superbes. Tout pousse ici, palmiers pour faire du savon, tulipiers du Gabon aux grosses fleurs orangers, caféiers, thés, sapins, bananiers, lantanas, volubilis, roses sauvages. Les collines sont déboisées et des campagnes de reboisement tentent de refaire pousser la forêt disparue. Nous continuons à grimper, les forêts d'arbres du voyageur sont importantes. Les villages sont tous très animés, marché du samedi oblige, les femmes portent des coiffures en raphia, spécifiques à leur village et fabriquées par elles-mêmes. Des travaux ont lieu pour entretenir la route, la signalisation est faite au sol ou par des panneaux de fortune. En bord de chaussée, des casseurs de cailloux tapent pour briser des pierres en petit calibre, toute la famille participe hommes, femmes et enfants, l'un d'eux nous dit avoir déjà rempli 20 camions depuis le début de ce labeur, et dire, que chez nous, à une époque, il s'agissait de travaux forcés, ici, c'est pour pouvoir survivre. Nous traversons des rivières et nous nous arrêtons pour voir des orpailleurs au travail, 2 jeunes filles, leur battée en guise de chapeau, nous montrent de la poussière d'or, mélangée au sable, qu'elles viennent de trouver. Nous arrivons vers 13 heures à Ranomafana, notre destination, le temps de nous restaurer et nous prenons possession de nos bungalows, face à la rivière qui coule en contrebas. Puis, nous allons au village à pied, beaucoup d'animations, un match de foot oppose les Bleus et les Blancs. Ancienne station thermale, des bains et des massages sont proposés. Des enfants profitent de l'eau chaude au bord de la rivière. Un cyclone a détruit la passerelle métallique et c'est, sur une passerelle de fortune, que nous franchissons les flots. Au retour, nous rendons visite à une association de femmes qui tissent sur des métiers en bois, des tissus en soie sauvage. Un manège en bois, actionné par la course de 3 pousseurs, amuse les enfants et la galerie. La farine est pilée et un jeune enfant, haut comme 3 pommes, sait déjà demander pour se faire prendre en photo. Nous profitons du dîner, pour acheter de la vanille et du poivre rouge et noir. Demain matin, visite du parc de Ranomafana, avec ces lémuriens bambou doré.

Vendredi 08 octobre




Manakara

Photos du Jour


Nuit calme, mais ce matin, nous sommes réveillés par les gouttes de pluie sur le toit en métal. Et il pleut abondamment, une pluie tropicale. A l’issue du petit-déjeuner, nous partons, avec RV, sur le canal afin de prévenir le piroguier que nous nous ne ferons pas la sortie prévue, ce matin. Les pirogues ont beau avoir un petit tau, avec le vent et la pluie, ce n’est guère agréable. D’ailleurs, tous les vazaha rencontrés sont sous des capes de pluie ou des K-way. Mon appareil photo a décidé de se réformé tout seul, il ne veut plus rien savoir, heureusement, que le deuxième boîtier est là. Nous changeons donc le programme et, après un arrêt, à la banque pour faire du change, Nange et Jackie font quelques achats d’huiles essentielles. Par contre, la boutique de T-shirts a été cambriolée et il n’y a plus que des tailles XXL. A midi, nous rejoignons la maison du piroguier pour le déjeuner. C'est une case tout en bois de l'arbre du voyageur, ce grand palmier abonde dans la région. Les écorces sont étanches et résistantes à la chaleur. Les palmes servent pour la toiture et forment une climatisation naturelle pour les grosses chaleurs. Dieudonné et Judas, son épouse nous accueillent avec chaleur. Un menuisier est en train de faire un agrandissement et le plancher est en eucalyptus. L'intérieur est coquet, petits rideaux aux fenêtres, salon imposant et une grande télévision avec Canal satellite. Nous déjeunons sur une table à 6 couverts, car la maîtresse de maison n'est pas prévue pour manger avec nous. Nous nous poussons pour l'accueillir, elle a cuisiné une entrée de pâtes et légumes, puis, des filets de thon frais grillés, sauce tomate et riz rouge. C'est excellent. Des voisins passent pour nous proposer des chapeaux, des huiles essentielles, de la vanille, de la cannelle et des clous de girofle. Le temps n'étant vraiment pas de la partie, il pleut par intermittence, nous annulons la sortie de l'après-midi et allons nous réfugier dans un cybercafé. Cela me permet de mettre le blog à jour, mais je ne transfère que les photos pour 5 jours et cela prend 2 heures. Puis, nous rentrons à l'hôtel et choisissons notre repas du soir, avec Lanto, qui dîne avec nous. Crevettes en mayonnaise, brochettes de zébu grillée et bananes flambées, c'est repus que nous allons nous coucher. Demain, direction Ranomafana à 210 kilomètres par la nationale.

vendredi 8 octobre 2010

Jeudi 07 octobre




Fianarantsoa - Manakara

PHOTOS DU JOUR


La nuit a été pénible, beaucoup de bruit, cris, musique, chiens, coqs et pour couronner le tout, l’appel à la prière de la mosquée à 4h30. Pour la ville aux 1000 églises, pas une cloche ! Nous descendons, dés 5h15, et semons un peu la panique dans le personnel de l’hôtel. Petit déjeuner pris, nous grimpons dans le 4x4 pour la gare ferroviaire. Lanto fera la route avec les bagages et doit nous retrouver à l’arrivée. Beaucoup de monde en attente, les vazaha voyagent en première classe pour ceux ayant réservés et c’est notre cas. Pour les autres, c’est la seconde sans réservation, avec les poules et les canards. Le train part à l’heure, c’est un train historique, inauguré en 1936, avec du matériel de prise de guerre, récupéré en 1918. Depuis, les locomotives et les wagons proviennent de divers horizons, Inde, Suisse, France. Notre wagon est le dernier du train et il n’y a pas de portes arrière, le voyage se fait donc en plein air. Je m’amuse à voyager sur le marchepied. Les paysages sont beaucoup plus luxuriants que la veille, beaucoup d’eau et des rizières profondes. Dans certaines, les travailleurs s’enfoncent dans une terre noire jusqu’à la ceinture. 15 gares et 4 arrêts sont prévus tout au long des 160 kilomètres du parcours jusqu’à l’océan Indien. Les arrêts dans les gares sont l’occasion pour les petits vendeurs de proposer beignets de bananes, gâteaux, écrevisses, poivres, vanilles. Certains enfants grimpent en courant, peu avant l’arrivée sur le quai et ressautent, dés que le train prend trop de vitesse. Les marchandises sont chargées et déchargées, régimes de bananes, tarots, planches. C’est le poumon économique de cette région et, sans train, plus de liaisons possibles. L’arrivée de celui-ci correspond avec le jour du marché et tout le monde se retrouve à la gare pour les animations. Les enfants réclament bonbons et stylos et, dés qu’une distribution a lieu, ils se précipitent pour profiter de l’aubaine. Les petites soeurs portent les bébés, certaines mamans ont tout juste 12 à 13 ans. Et certaines donnent le sein, tout en marchant et en discutant. Une jeune femme enceinte est transportée dans le wagon, rajouté à une gare, derrière le notre. Et l’accouchement commence rapidement, avec l’aide d’un médecin et d’un infirmier en vacances, malheureusement, le bébé est mort-né. Je fais la connaissance du mécanicien du train, qui m’invite, avec RV, à monter en tête du train sur la locomotive, grande expérience, surtout lorsque l’on voit l’état de la voie. Les rails bougent dans un bruit de cliquetis métallique. Puis, nous arrivons à destination, après avoir traversé, en son milieu, l’aérodrome de Manakara.Nous avons testés le T.G.V. (Train à Grandes Vibrations). Pensées amicales à Georges et Véronique. Lanto nous attend et nous rejoignons rapidement notre hôtel, pour nous doucher, car nous sommes recouverts de poussières. Après un dîner d’écrevisses, nous allons vite nous coucher, la fatigue se faisant sentir. Demain, nous partons pour la journée explorer le canal des Pangalanes.

Mercredi 06 octobre




Ranohira - Fianarantsoa

PHOTOS DU JOUR

Les crevettes ne sont pas bien passées, Imodium Ercefuryl et cela va déjà beaucoup mieux. Nous quittons nos bungalows pour reprendre la nationale 7. Nous longeons d'immenses étendues planes d'herbes à perte de vue. C'est toujours très aride. La saison des pluies est attendue pour décembre en espérant une durée de 4 mois, même si l'an dernier, elle n'en n'a duré que 2 mois. Puis, les montagnes se font plus proches, les dénivelées aussi, tous les thalwegs sont verts et recouverts de rizières. Puis, nous franchissons la porte du sud, un col symbolisant le passage sur les hauts plateaux. Nous sommes à 1000 mètres d'altitude et nous parvenons à la ville de Ambalavao, c’est le jour du marché aux zébus, le second en importance de Madagascar. Les bêtes sont regroupées autour de leur propriétaire et les futurs acquéreurs font le tour des lots. Il y a une foule très chamarrée, les petits chapeaux en paille, les lambas drapées sur les épaules et les badines distinguent les différents Betsiléos. Un zébu valant entre 300.000 et 1 million d’ariary, ce sont des sommes colossales qui vont changer de main au cours des discrètes transactions en fond de gargote. Par moments, des animaux partent au galop semant la panique dans le troupeau et c’est à grands renforts de coups de badine, que les hommes font tout rentrer dans l’ordre. Depuis 2 à 3 jours, je distribue des images, récupérées lors d’achats à Carrefour avant notre départ et je fais un tabac avec. Puis, nous allons déjeuner et visitons ensuite une fabrique de papier antémoro. Ce papier introduit par les arabes sur l'île , a été réutilisé à partir de 1924 par un français comme papier d'ornement en incrustant des fleurs à l'intérieur. C'est un travail artisanal qui donne de superbes résultats. La boutique à la sortie de l'atelier est l'occasion de quelques dépenses. Nous visitons ensuite rapidement un vignoble sur les 6 que compte Madagascar. En raison de l'heure de début d'après-midi, nous ne faisons aucune dégustation. Nous reprenons la route en direction de Fianarantsoa. Des tisseurs de sisal en bord de route sont l'occasion d'un nouvel arrêt. Puis, nous arrivons à destination, la ville aux 1000 églises. De la ville haute, nous avons une vue superbe. Une petite visite des différentes artères et nous voyons le monument aux morts français. Nous parvenons à notre hôtel, en centre ville, il fait frais à presque 1200 mètres d'altitude. De toutes façons, la nuit sera courte car nous partons à 6 heures afin de prendre le train qui nous amènera si tout va bien à Manaka en fin d'après-midi. Une autre aventure en perspective.

Mardi 05 octobre





Parc de l'Isalo

PHOTOS DU JOUR

Réveil un peu difficile, ce matin, je serais bien resté au lit. Mais, petit-déjeuner pris, nous partons avec RV et Jackie, car Nange reste encore au lit pour se reposer. Direction le village de Ranohira ou se trouve le bureau des guides pour pouvoir accéder au parc. Sur la place, des joueurs de boules s'entraînent, car, c'est, ici aussi, un passe-temps national. Puis, nous prenons une piste avec le 4x4 sur 17 kilomètres afin de parvenir au parking, début de la randonnée de 6 kilomètres prévue ce matin. Un guide nous accompagne et nous traversons des rizières ou un troupeau de zébus est entrain de piétiner des parcelles pour préparer le terrain avant de le mettre en eau puis de repiquer le riz. Des enfants fabriquent des petits objets en terre glaise pour les vendre aux nombreux touristes. Nous progressons vers un premier canyon, celui des Makis, mais de makis, point. Ils seraient partis au sommet des montagnes manger des fruits murs. Le parc fait 150 kilomètres de long sur 25 de large. Et suite à un feu de brousse non maîtrisé près de 40% sont partis en fumée, la semaine dernière. Ce qui n'empêche pas, l'ethnie Bara de continuer à brûler les herbes sèches, afin de nourrir les zébus d'herbes tendres en attendant la saison des pluies. Car le zébu est le signe extérieur de richesse. Plus le troupeau est important et plus son propriétaire l'est aussi. Il peut même avoir plusieurs femmes. Un jeune se doit, pour prouver sa virilité, de voler un zébu, avant toute demande en mariage. Nous remontons le canyon, puis faisons demi-tour pour pénétrer dans un second canyon un peu plus loin, appelé par les anciens canyon des rats, par erreur, car ils avaient pris les minuscules lémuriens nocturnes pour des rongeurs. Ce canyon est l'occasion d'explication importante concernant le retournement des morts, pratique courante dans les 18 ethnies de l'île sous des formes différentes. Pour l'ethnie Bara, le défunt est mis dans une tombe provisoire au pied de cette montagne considérée comme sacrée, durant 5 à 7 ans. C'est une simple crevasse recouverte de cailloux. Au bout de ce délai de 5 à 7 ans, les restes sont ramenés au village, les ossements sont nettoyés, recouvert de graisse de zébus, mis dans des étoffes de soie et un cercueil en bois de rose. C'est l'occasion de grandes fêtes ou toute la famille et le village sont invités, de nombreux zébus sont sacrifiés. Puis le corps est replacé en hauteur dans une crevasse familiale, avec des pièces françaises en argent pour payer le passage vers le ciel. C'est un tombeau définitif et l'endroit est tabou. Nous passons prés d'une tombe provisoire puis nous apercevons en mi pente une crevasse avec des tombes définitives. Pour beaucoup d'ethnies, le défunt part avec tout ce qu'il possède et si son troupeau est de 500 têtes de bétail, les 500 sont sacrifiées sur sa tombe, il est tabou de prendre les biens d'un mort. Nous reprenons la route pour déjeuner à notre gîte, et en début d'après-midi, nous repartons tous pour visiter en 4x4, le site géologique du sud du parc. Les couleurs rouge sont dues à l'oxyde de fer, la jaune à la bauxite , la blanche à des cilices et la verte à des lichens. Tous ces couleurs se mélangent dans des formes étranges, nées des poussées tectoniques. Nous terminons en fin d'après-midi, à la fenêtre, une ouverture dans la roche, plein ouest, face au coucher du soleil, l'occasion de faire de belles photos, durement shootées car nous étions loin d'être les seuls sur le site. Nous rentrons aux bungalows et dînons rapidement, avant d'aller dormir. demain, nous roulons vers Fianarantsoa à 290 kilomètres par la Nationale 7.

Lundi 04 octobre




Tuléar - Ranohira

PHOTOS DU JOUR

Nuit calme, mais ce matin, Nange ne va pas bien du tout, vertige et nausées. Elle reste alitée, pendant que Jackie et RV vont faire, avec Lanto, le tour des boutiques de la ville. A leur retour, cela ne va pas mieux et nous avons éclusé nos capacités en médicaments. Nange continue à se reposer et, avec RV, nous assistons et participons au remontage d’un moteur de 4,2 litres sur un Toyota Land Cruiser, du grand bricolage de professionnels. Après le déjeuner, Nange va beaucoup mieux et nous prenons la Nationale 7 en direction du parc de l’Isalo à 260 kilomètres de Téluar. Nous montons rapidement sur un plateau désertique, de curieuses schlittes en bois et roulements en acier transportent des marchandises et de l’eau vers ces hauteurs. Depuis une quinzaine de jours, nous gardons systématiquement nos bouteilles en plastique d’un litre et demie vide, Lanto les a remplies avec de l’eau de la ville et arrivés sur le plateau, nous les distribuons aux familles qui vivent en bord de route de petits métiers : ramasseurs de bois, casseurs de cailloux, vendeurs de charbons de bois. Ce n’est pas grand chose, mais ces bouteilles illuminent leurs visages et ils dansent sur la route en nous remerciant. Nous poursuivons le long d’une plaine très aride, quelques points d’eau qui regroupent hommes et animaux, certains vont chercher juste un bidon de 5 litres d’eau. Nous traversons quelques villages de cases, la population n’a vraiment rien ici. Puis, nous arrivons dans la zone d’extraction des saphirs et autres pierres précieuses. C’est la fin de la journée et les camionnettes ramènent les mineurs de tous ages qui passent la journée dans des boyaux non étayés à des profondeurs de 20 à 30 mètres à la recherche du filon qui les rendra riches. Pour le moment, ceux sont surtout les revendeurs qui s’enrichissent aux vues des superbes fonds de commerce qui s’alignent le long des 3 villages les plus importants pour ce négoce de la région. Beaucoup de contrôle de police et de gendarmerie, car à la nuit tombée, l’ambiance devient très far-west à l’image des paysages de pierre que nous traversons en cette fin de journée. Puis, nous parvenons au parc de l’Isalo et à notre gîte, nos bungalows sont petits mais tout confort. De nombreux moustiques tournent autour de nous, moustiquaires obligatoires. Nous dînons de zébus, pour ne pas changer et demain, nous randonnerons pour la journée dans le parc qui a subi un incendie très récemment.

Dimanche 03 octobre




Ifaty - Tuléar

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Ce matin, grande cacophonie au dessus de nos têtes, à croire que tous les oiseaux des environs avaient décidé de nous faire un concert spécial. Grasse matinée jusqu'à 7h 30, pendant le petit déjeuner, nous assistons à un baptême dans l'océan Indien par une congrégation religieuse locale. Tout le monde finit tout habillé dans l'eau. Les pécheurs apportent au restaurant les poissons pour le déjeuner dont des cigales de mer et de roches. Nous reprenons la Route Nationale 9 et longeons le bord de mer, la route est toujours aussi détruite, et par moments, des hommes avec des pelles demandent de l'argent car, ils sont sensés avoir entretenu la route. En fait, ils n'espèrent qu'une chose que le 4x4 se plante pour justifier leur labeur, je pense même qu'ils doivent "améliorer" la piste pour qu'elle soit encore plus molle. Nous parvenons à Téluar, grande ville du sud de Madagascar. Dans une recharge à ciel ouvert, de jeunes enfants fouillent les ordures. Les grandes artères ont gardé leurs anciennes maisons coloniales. La chaussée est détruite et les trottoirs inexistants. Nous faisons un tour des principaux axes, bien que l’on soit dimanche, beaucoup de marchés fonctionnent. Ici aussi, des pousse-pousse mais de couleur verte et très haut perchés, ils transportent de tout, des passagers aux marchandises. Nous nous arrêtons au marché aux coquillages. Mais, nous les avons déjà tous. Après une année aux Comores, j’en ai encore un coffre plein à la maison. Comme il est l’heure de déjeuner, nous nous arrêtons à l’Étoile de mer, un restaurant coté de la ville et nous nous régalons de langoustes. A l’issue, nous arrivons à notre logement et nous sommes en pays de connaissance, car c’est « Chez Alain », presque aussi bien qu’en Alsace !!! Les chambres sont refaites à neuf et l’endroit est vraiment au calme. Nous nous installons puis reprenons la Route Nationale 7 pour aller visiter un arboretum. Des entreprise de constructions de brique longent la route. L’arboretum regroupe toutes les espèces endémiques de cette région du sud malgache. Il a été conçu et réalisé par un suisse décédé depuis et qui est enterré dans le parc. Nous avons la chance de voir quelques oiseaux, reptiles et araignées. Une partie ethnographique permet de voir les différents habitats ainsi qu'une sépulture. L'ancienne 2 chevaux du propriétaire est envahie par les arbres. Nous reprenons la route et rentrons ‘Chez Alain’. Toujours pas de possibilités de connexion Internet. Nous verrons plus tard. Nous dînons au restaurant de succulents tournedos de zébus au foie gras, digne d'un grand 5 étoiles, et demain, matinée course pour les filles. Puis, direction le parc de Isalo ou nous resterons 2 jours.

La minute éducative du professeur Yves : De la sexualité des baobabs.
Au cours de nos pérégrinations, il nous été donné de constater que les baobabs étaient sexués, l'on peut donc distinguer les baobabs mâles, des baobabs femelles. Ainsi, vous pouvez observer un jeune baobab, ainsi qu'un baobab en pleine vigueur! Une jeune femelle pubère, aux fesse délicates et une clitoridienne, suivi d'un baobab amoureux, pour conclure cet exposé, une partie de jambes en l'air, en espérant vous avoir éclairé sur ce sujet délicat, bonsoir et à ma prochaine intervention !!
Photos Baobabs

Samedi 02 octobre




Salary - Ifaty

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Nuit sereine, nous dormons de mieux en mieux, petit-déjeuner et nous reprenons la piste sablonneuse en longeant l’océan, de nombreux villages de pécheurs sur des dunes d’un sable immaculée. Nous nous régalons de ces moments. Puis, nous retrouvons la route nationale, enfin, la piste en un peu plus large et un peu plus plate. Nous parvenons rapidement à Ifaty, la plage proche de Tuléar. Le village est important et tout le monde est dans la rue principale pour le marché, tomates, mangues, charbons de bois. L’hôtel est sur une petite hauteur et les bungalows face à la mer. Nous déjeunons d’une côte de zébu et frites. Nous repartons ensuite vers un petit jardin botanique ou un guide nous donne des explications sur les différentes variétés de baobabs. Au bout d’une heure et demie de marche au travers de cette forêt, nous retrouvons le 4x4 et retournons à nos bungalows. Dîner à l’hôtel et demain, nous roulons une petite heure, vers Tuléar ou nous resterons pour le dimanche.

Vendredi 01 Octobre




Salary Bay

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Nuit calme, malgré un début de turista, mais le binôme infernal est rentré en scène : Imodium, Ercefuryl, pour calmer tout cela. Petit-déjeuner complet et nous allons nous baigner, dans une eau à 27°, en tentant du schnorkeling, mais il n’y a rien à voir. Une pirogue passe à coté de nous pour nous dire que les poissons sont sur la barrière de corail au large. Nous rencontrons la propriétaire des lieux, ils ont achetés avec son mari, les 7 kilomètres de côte et 135 Hectares de terrain, toute la baie leur appartient, elle est classée auprès du WWF et une zone maritime de protection a été déclarée, ainsi le lieu restera intact. Puis Nange part explorer les alentours du village Vezo tandis que je reste dans le hamac à lire :Vie de Merde. Rigolade assuré. Je rencontre, sur la plage, le capitaine du bateau qui fait les plongées sur le site, les spots, ici, sont exceptionnels, visibilité à 35/ 40 mètres et des épaves de galion portugais, Jean-Jacques et Georges, un lieu à explorer !! Repas de brochettes de zébu, puis sieste, le vent se lève et j’en profite pour sortir le grand cerf-volant. Petite séance de baignade et le coucher de soleil est déjà là. Journée de repos et de récupération à mi-parcours de notre séjour malgache. Ce soir, dîner au restaurant et demain, nous reprenons la piste sablonneuse pour une étape de 100 kilomètres.

Jeudi 30 septembre




Morombe - Salary

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Excellente nuit, et ce matin, nous profitons du fait que Lanto soit parti réparer, de nouveau, le pot d’échappement, pour, juste après le petit déjeuner, nous promener le long de la plage en direction du village Vezo, le peuple de la mer. Les pirogues filent très vite car le vent de nord est assez fort. Les enfants viennent naturellement, nous voir, ils sont habitués aux ‘Vasa ha’. Ils aiment posés pour se faire prendre en photos et ils s’amusent lorsqu’ils voient le résultat sur l’écran de l’appareil. Retour de Lanto, il a bien fait de vérifier car le pont était fendu et il a pu le faire ressouder également. Nous partons pour le centre ville ou les immeubles coloniaux sont en pleine décrépitude, pas plus d’entretien sur le patrimoine immobilier que sur les routes et chaussées. Nous quittons Morombe, plein sud sur une piste très sablonneuse. Et il faut faire très attention pour ne pas d’arrêter car le redémarrage serait très problématique sue ce sable qui s’enfonce tout de suite. Donc, en seconde , voir en première, nous longeons des salines puis des forêts avec des baobabs, tous plus remarquables, les uns que les autres. Toutes les variétés se trouvent la, alignés ou en bosquet. Nous sommes émerveillés par tous ces arbres et les appareils photos crépitent. Petite collation au pied d’un baobab dont le tronc semble avoir été tagués par un artiste contemporain. Mais, c’est l’oeuvre de la nature. Nous arrivons sur une zone particulièrement ensablée et tout le monde reste attentif, Lanto, dont c’est le baptême du feu sur cette portion de route, joue admirablement bien de l’accélérateur et nous sortons de cette zone avec un ouf de soulagement. Puis, nous parvenons après 108 kilomètres sur Salary Bay, notre Lodge pour les prochaines 48 heures. L'endroit est paradisiaque, dunes de sable blanc, bungalows luxueux, nous profitons tout de suite de la plage et nous nous baignons avec délice dans le canal du Mozambique, avec une pensée émue pour nos familles, amis et collègues. Nous dînons au restaurant et demain, nous profitons pleinement du lieu.

Mercredi 29 septembre





Belo sur Mer - Morombe


PHOTOS DU JOUR

Réveil aux premières lueurs de l'aurore, toilettes et petit-déjeuner à la lampe frontale, puis nous quittons notre Lodge au moment du lever du soleil. Nous embarquons un jeune plongeur qui nous sert de guide dans le dédale des salines. Heureusement, car nous apercevons un camion brousse, embourbé jusqu'aux essieux. La piste est très sablonneuse, par endroits comme du fech-fech. Nous faisons quelques variantes pour trouve la bonne piste car Lanto n’est jamais passé par ici, pour lui aussi, c’est une grande première. Nous circulons par moments dans un labyrinthe de rizières qui inondent la piste. Il faut sonder avant de passer. Les paysages changent continuellement, superbes baobabs, rizières, cailloux et enrochements, puis une savane totalement africaine ou l’on s’attend à voir un zèbre ou une girafe sortir des taillis. Mais, il n’y a que des chèvres et des zébus. La piste est très cassante, et l’on a plus de notions de distance mais de temps, car, on fait tout juste du 25 kilomètres par heure. Nous nous arrêtons pour un petit en cas en bord de piste, puis, nous reprenons la route, car c’est une route nationale, la numéro 9. A un moment, nous croisons des travaux publics qui tentent de rendre plane la piste, mais sur de trop courtes distances. Des feux de brousse brûlent par endroits et nous passons pratiquement au milieu de l'un d'entre eux, c'est chaud. Puis, nous arrivons au passage de la rivière en bac. Le niveau est très bas et pour parvenir à l’embarcadère de fortune, il faut conduire dans un sable mou. Aussitôt, une bande de jeunes se proposent de nous pousser. Lanto parvient sans problèmes à l’endroit prévu. Le bac arrive et nous montons à bord. C’est un bac de fortune avec 3 pirogues métalliques accouplées. Les jeunes franchissent à pied et nous attendent de l’autre coté. Nous embarquons dans le 4x4 et débarquons puis roulons dans le sable jusqu’à la terre ferme. 4 jeunes s’agrippent à la roue de secours et réclament une somme convenue avec le chauffeur. Petite discussion et les choses s’arrangent. Visiblement, c’est leur fond de commerce sur le dos des chauffeurs de 4x4. Nous reprenons la route nationale 55 vers Morombe, les panneaux sont toujours un peu difficile à trouver. Nous voyons encore de superbes baobabs de variétés différentes. La route n’est plus entretenue depuis l‘indépendance en 1960. Quelques bornes kilométriques tentent de donner des indications. Le soleil tombe doucement sur des baobabs qui poussent au milieu des rizières. Nous parvenons à la nuit tombée après 277 kilomètres et 13 heures de piste à notre hôtel. Pas d’accueil, nous avons l’impression de gêner le propriétaire des lieux. Après le dîner, nous allons nous coucher rapidement. Demain, 7 heures de piste le long de l’océan.