Carnets de voyage entre Cambodge, Vietnam, La Réunion, Madagascar, Ile Maurice, Cuba, Medjugorje, Sud de l'Inde, Thaïlande, Laos, Birmanie, Philippines, Sri-Lanka, Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Zimbabwe, République Dominicaine, Costa-Rica....
dimanche 26 septembre 2010
Dimanche 26 septembre
Bekopaka - Morondava
Photos du Jour
Réveil avant le soleil, car nous voulons être les premiers pour prendre le bac de Bekopaka. Dés 6H15, nous roulons dans le petit matin, vers la rivière et arrivons en premier pour franchir avec le bac. Puis, nous refaisons en sens inverse la piste chaotique en direction de Belo sur Tsiribihina. Quelques oiseaux ponctuent notre chemin. A l'arrivée, nous trouvons la ville en fête, drapeaux partout, banderoles. Car le président de la République est venu inauguré aujourd'hui, le bac gouvernemental sur le fleuve, en plus des 2 bacs privés déjà existants. Nous déjeunons remarquablement au restaurant , puis nous prenons le bac qui est une aventure à lui tout seul. L'embarquement et le débarquement des véhicules se font dans des conditions trés précaires. Heureusement, nous finissons par débarquer et nous prenons la piste en direction de Morondava. Celle-ci est tantôt très roulante, tantôt creusée à souhaits. Nous traversons des forêts de baobabs, plus magnifiques les uns que les autres. Le baobab amoureux est l'occasion de photos. Puis, nous parvenons à l'allée des baobabs, ou il faut être au moment du coucher du soleil et c'est vraiment un spectacle unique et extraordinaire. Nous poursuivons vers Morondava de nuit, sur une route plus creusée de trous que la piste de l'après-midi. Nous rejoignons nos bungalows en bord de mer. Nous profiterons du lieu demain, pour le moment, un peu fatigués, nous allons nous coucher après un repas pris au restaurant. Demain, après les vérifications sur le véhicule, nous prendrons la route du bord du golfe du Mozambique en direction de Belo sur Mer ou nous resterons 2 jours.
Samedi 25 septembre
Rivière Manambolo
PHOTOS DU JOUR
Nuit sereine et aussitôt après le petit déjeuner, nous rejoignons en 4x4 le bord de la rivière Manambolo où nous attend Tivi, notre guide du parc national. Nous embarquons dans une pirogue accouplée, pour plus de stabilité et nous partons à contre courant vers les gorges qui se trouvent juste à coté. Les sauriens hibernent , donc, pas de soucis de crocodiles. après quelques minutes de navigation, nous nous arrêtons pour visiter l’intérieur d’une caverne . A la saison humide, ces grottes servent de lieu de refuge pour les crocodiles. La grotte est assez étroite et sans grand intérêt. Nous repartons vers les sépultures du peuple Vazymba, premiers habitants de la région. Les ossements sont dans une infractuosité de la falaise et les autochtones continuent à y faire des offrandes et demander l’avis des défunts pour la vie quotidienne. Puis nous descendons de notre pirogue pour poursuivre à pied de bancs de sable en bancs de sable. Un petit oiseau blanc se livre à une danse nuptiale juste devant nous. Nous arrivons à la berge ou nous allons commander notre déjeuner avant de repartir avec notre guide vers les petites Tsingys, un ensemble karstique de petite taille par rapport à celles d'hier mais c'est un véritable labyrinthe très agréable à parcourir, des plateformes aménagées permettent une vision complète du site. Une partie du site est inondé en période de pluies et des flaques d'eau sont visibles en partie basse. Nous sortons du labyrinthe et nous voyons aussitôt des lémuriens blancs en train de dormir sur les arbres. A peu de distance, un famille de lémuriens roux se regroupent autour de la femelle principale qui a un petit sur elle. C'est superbe, nous passerions des heures à les observer et eux aussi. Puis, nous arrivons au terme de cette découverte et nous déjeunons tous ensemble dans un petit restaurant local. Le poulet grillé est de course probablement. Nous rejoignons notre bungalow pour un sieste bien méritée. L'après-midi est consacré au repos et au .. repos. Nous dînons au restaurant et demain, nous partons de très bonne heure pour prendre le bac à 6h30. 200 kilomètres de piste pour rejoindre Morondava et son allée de Baobabs à prendre au soleil couchant.
Vendredi 24 septembre
Parc National de Tsingys de Bemahara
PHOTOS DU JOUR
La nuit a été excellente, un calme olympien, dés que le groupe électrogène de secours situé juste derrière notre bungalow s’est arrêté . Petit-déjeuner et notre guide du parc, Tivi nous attend pour prendre la route vers le parc national. Après 1 heure de 4x4 sur des pistes particulièrement cassantes, nous laissons le véhicule et prenons une piste en direction des Tsingys. C’est un véritable chaos de roches calcaires sculptées qui compose l’un des plus fascinants paysages de la Grande Île. L’érosion depuis des centaines de milliers d’années a creusé un dense réseau de failles, crevasses et canyons. Pendant ce temps, la pluie en érodant le sommet calcaire du massif, a formé à la longue ces étranges crêtes aiguisées comme des cathédrales d’orgues discordants. Dés l’entrée dans la forêt, nous observons une famille de lémuriens en train de dormir, puis, une centaine de mètres plus loin, un lémurien nocturne aux grands yeux se laisse photographié avant de disparaître soudainement dans un tronc. Encore une centaine de mètres et nous découvrons 5 lémuriens blanc au masque noir qui bondissent d’arbres en arbres. Nous sommes vernis. Nous poursuivons, puis une espèce d’oiseau à la tête bleue vient tout prêt de nous sans crainte. Nous arrivons au pied des Tsingys et nous nous équipons avec des baudriers, car le parcours est sportif et l’assurance aux câbles tendus, obligatoire. Nous pénétrons dans une grande caverne, avant de suivre un passage étroit , des échelles métalliques et des mains courantes nous permettent de nous retrouver sur une plate-forme au sommet de cette partie du plateau. C’est absolument superbe. Les crêtes sont coupantes, rongées par les pluies. Nous profitons du spectacle, puis, nous empruntons un pont suspendu en bois au dessus d’un canyon. Une autre plateforme d’ou nous observons le vol d’un aigle aux ailes blanches et nous redescendons par des galeries ou nous devons ramper, parfois sans beaucoup de visibilité. Nous parvenons à une grande cathédrale de roches et nous arrêtons pour une petite collation bien venue. Un petit oiseau pas farouche se pose prêt de nous. Nous poursuivons en passant dans une dernière caverne avec les lampes frontales et nous arrivons de nouveau dans la forêt. Tout à coup, nous faisons silence, une famille de lémuriens blancs et juste au dessus de nous et une femelle a un bébé de quelques jours qui s’agrippe à elle. Magnifique !! Un petit bonjour à l’oiseau à tête bleue qui semblait attendre notre passage. Et nous observons un couple d’une autre espèce de lémuriens nocturnes, lorsque nous voyons que la femelle a un bébé également de quelques jours, une minuscule boule de poils. Nous quittons la forêt pour rejoindre notre 4x4, encore émerveillés de tous ce que la nature nous a permis de contempler aujourd’hui. Ce soir, dîner au gîte et demain, nous faisons la descente de la Manambolo en pirogue, dans les gorges.
Jeudi 23 septembre
Belo sur Tsiribihina - Bekopaka
PHOTOS DU JOUR
La nuit a été agitée autour de l’hôtel, musique, cris, chants de coqs, chiens, appels à la prière, bref que du bonheur !! Nous reprenons la route ou plutôt la piste. Nous faisons connaissance avec un métropolitain qui est né et a vécu de longues années sur Madagascar. Il fait avec son épouse le tour de la Grande Île avec une 2 chevaux de couleur jaune depuis Nosy-Be au nord. Il a déjà fait 1900 kilomètres et a emprunté la piste que nous prenons ce matin, en direction de Bekopaka.
Une belle piste à chars, de la tôle ondulée, de beaux passages encaissés, nous croisons de nombreux 4x4 qui repartent vers notre point de départ. Quelques villages isolés, des rizières et de tant en tant des carrioles qui prennent le même chemin. Nous parvenons après 90 kilomètres et 4 heures de route au bac de Bekopaka sur la rivière, il est 12h 04 et le bac gouvernemental est fermé jusqu’à 13h30. Nange en profite pour faire découvrir les marionnettes à de jeunes enfants sur le bord de la route. Puis, nous allons nous désaltérer à une petite gargote en bord de l’eau. Les filles sont superbement bien coiffées et nous leur enverrons les photos prises par mail. Le bac arrive enfin et nous franchissons la rivière avant de parvenir jusqu’à notre gîte. Nous sommes logés dans de superbes bungalows, pour les 3 prochains jours. Pas d’électricités, juste un groupe électrogène de 18 h à 22 h. Et demain, nous allons visiter les Tsingys, un ensemble karstique unique au monde.
Le punch local est excellent !!!!
Mercredi 22 septembre
Descente de la Tsiribihina - Belo sur Tsiribihina
PHOTOS DU JOUR
Nuit calme, mais ce matin, grosse surprise, nous sommes dans le brouillard complet, et nous devons attendre 8 heures que celui-ci se lève pour pouvoir lever l’ancre, après le petit déjeuner. Nous gagnons au change par de superbes photos. La descente se poursuit au rythme du courant. La vie quotidienne au bord du fleuve reprend ces droits, baignades, lessives. Le fleuve s’élargit et nous parvenons au terme de notre navigation. Des pirogues accouplées font office de bacs pour faire franchir les véhicules d’une rive à l’autre. A cause du vent, un matelas de mousse du solarium tombe à l'eau, peu avant notre arrivée, le capitaine commence un rond dans l'eau pour le récupérer et un des mousses saute à l'eau et se cogne la tête sur la coque à l'avant du navire, nous prenons la gaffe et avec RV, nous ramenons à bord le matelas, car le mousse a pu se raccrocher au bastingage et se hisser au niveau de la cuisine. Ouf, plus de peur que de mal. Nous quittons notre équipage en les remerciant pour leur gentillesse et leur compétence. Lanto est bien là et nous emmène jusqu’à notre hôtel. Nous profitons de cet après-midi, pour remettre en état nos habits et surtout gérer les photos et les textes du blog. Nange est Jackie vont faire un tour au marché local avec notre guide et les membres de l'équipage rencontrés par hasard. Un superbe coucher de soleil rouge nous salue. Nous dînons au restaurant de succulentes gambas et camaron en brochettes, c'est divin !! Et demain, nous reprenons la piste pour rejoindre Bekopaka.
PHOTOS DU JOUR
Nuit calme, mais ce matin, grosse surprise, nous sommes dans le brouillard complet, et nous devons attendre 8 heures que celui-ci se lève pour pouvoir lever l’ancre, après le petit déjeuner. Nous gagnons au change par de superbes photos. La descente se poursuit au rythme du courant. La vie quotidienne au bord du fleuve reprend ces droits, baignades, lessives. Le fleuve s’élargit et nous parvenons au terme de notre navigation. Des pirogues accouplées font office de bacs pour faire franchir les véhicules d’une rive à l’autre. A cause du vent, un matelas de mousse du solarium tombe à l'eau, peu avant notre arrivée, le capitaine commence un rond dans l'eau pour le récupérer et un des mousses saute à l'eau et se cogne la tête sur la coque à l'avant du navire, nous prenons la gaffe et avec RV, nous ramenons à bord le matelas, car le mousse a pu se raccrocher au bastingage et se hisser au niveau de la cuisine. Ouf, plus de peur que de mal. Nous quittons notre équipage en les remerciant pour leur gentillesse et leur compétence. Lanto est bien là et nous emmène jusqu’à notre hôtel. Nous profitons de cet après-midi, pour remettre en état nos habits et surtout gérer les photos et les textes du blog. Nange est Jackie vont faire un tour au marché local avec notre guide et les membres de l'équipage rencontrés par hasard. Un superbe coucher de soleil rouge nous salue. Nous dînons au restaurant de succulentes gambas et camaron en brochettes, c'est divin !! Et demain, nous reprenons la piste pour rejoindre Bekopaka.
Mardi 21 septembre
Descente de la Tsiribihina ( suite)
PHOTOS DU JOUR
Le vent est tombé dans la nuit et nous avons relativement bien dormis. Ce matin, décrassage à la lingette et après le petit-déjeuner, nous reprenons le flux de l’eau. Les bords de la rivière s’animent avec les pécheurs qui ont mouillés leur filet et frappent l’eau pour attirer les poissons dans leurs mailles. Les femmes se lavent nues tout en faisant leur lessive et les enfants chahutent en sautant dans l’eau. Nous nous arrêtons pour observer des grandes roussettes, chauve-souris accrochées sur une paroi au dessus des flots. Et nous parvenons dans un petit village, que nous allons visiter. Des pirogues embarquent des ballots de tabacs et des sacs de riz sont débarqués à leur tour, dans un ballet de carrioles attelées avec des zébus. Des enfants prennent Nange et Jackie par la main et nous parvenons jusqu’à l’école ou l’instituteur nous parle de ses difficultés matériels pour la prochaine rentrée scolaire de début octobre. Certaines classes n’ont pas de mobiliers et les enfants sont assis sur le sol. D’autre part, un décès a eu lieu dans le village, ce matin, un jeune garçon est décédé de maladie, après avoir mangé quelque chose d’empoisonné. Tous les membres de la famille sont à la case mortuaire pour accueillir les visiteurs, la nouvelle s’étant propagée rapidement. Ici, pas de téléphone, pas d’électricité et pas d’eau courante. 2 villages sont en guerre pour des problèmes de « Satan » et une bande armée les a attaquée récemment pour voler les troupeaux de zébus en faisant un mort. Petite chronique d’un village malgache oublié. Nous retournons au bateau et donnons les quelques stylos et crayons que nous avions achetés à Antsirabe en regrettant de pouvoir faire plus. Nous repartons le cœur un peu gros. Les enfants sont attachants et les possibilités d’aide sont énormes. Nous reprenons le fil de l’eau, les paysages changent un peu, les collines sont basses, les champs de maïs et d’arachides font leurs apparitions. Le capitaine zigzague, changeant d’une rive à l’autre. Le niveau d’eau est minimum et par moments nous nous arrêtons pour trouver un niveau plus important. Les mousses jouent de la gaffe ou du muscle pour nous remettre dans l’eau vive. Un petit atelier Scoubidou est organisé sur la table de la salle à manger. Nous stoppons prés de pécheurs et quelques poissons-chats sont négociés pour le repas du soir. Les premiers baobabs font leur apparition, majestueux. Des pirogues font traverser la rivière aux habitants d’une rive à l’autre. Car, il n’y aucun pont sur cette partie du fleuve. En fin d’après-midi, nous parvenons à notre lieu de bivouac. Une forêt de baobabs est à proximité et nous partons à sa rencontre. Les arbres sont superbes dans ce coucher de soleil. Il existe six variétés de baobabs, de part le monde et les six poussent sur la grande île contre une seule en Afrique. Un malgache travaillant au débroussaillage du site, nous sert de guide. Nous retournons au bateau et montons nos tentes en prévision de la nuit qui tombe. Les poissons-chats sont succulents avec des pommes de terre grillées à souhait. Un petit groupe, composée de 5 jeunes filles et d’un petit garçon, accompagné à la guitare par leur père, vient faire une démonstration de danse Sakalava, l’ethnie majoritaire dans la région. Les enfants font de leur mieux et les chants sont entraînants. Nous terminons la soirée en dansant tous ensemble. La lune est presque pleine et nous partons nous coucher avec encore des chants plein la tête. Demain matin, nous poursuivons notre descente avant d’arriver à Belo sur Tsiribihina ou nous devons retrouver notre chauffeur et son 4x4.
Lundi 20 septembre
Miandrivazo - Descente de la Tsiribihina
PHOTOS DU JOUR
Nuit sous moustiquaire, mais sans moustiques, tant mieux. Sitôt le petit déjeuner pris, nous remontons dans le 4X4 ( Toyota Land Cruiser de 373500 kilomètres avec un 6 cylindres en ligne de 4,2 litres, J-Bernard appréciera !!), nous visitons le marché de Miandrivazo, beaucoup de matériels viennent de Chine, comme la route que nous empruntons pour nous rendre à l’embarcadère. Un courte partie en piste nous met dans le bain de la suite de notre parcours terrestre, mais pour le moment, nous arrivons au village proche de la rivière. Petite vérification administrative des passeports, permettant à la commune de percevoir un droit de passage, avant de rejoindre la rivière ou attendent les chalands. Les enfants du village guide notre chauffeur dans le dédale des pistes sablonneuses, et s’agrippent à la roue de secours. Un dernier franchissement de dunes et de mares et nous parvenons au bord de l’eau. Le chaland est assez spacieux, c’est une grande barque métallique, avec une salle à manger, une petite cuisine et la partie moteur et navigation, un solarium est aménagé sur le toit de la salle à manger. L’équipage se compose d’un capitaine, 2 mousses, une cuisinière et une guide. Notre chauffeur rejoint le point d’arrivée par la piste et nous attendra à Belo sur Tsiribihina. Car le fleuve que nous descendons pour les 3 prochains jours se nomme la Tsiribihina. Nous sommes en fin de saison sèche et le niveau de l’eau est très bas. Nous nous en apercevons dés le départ, après avoir embarqué la nourriture et nos bagages, les 2 mousses se mettent à l’eau, qui leur arrive aux genoux et poussent le chaland au milieu des bancs de sables. Le tirant d’eau n’est que de 50 centimètres. Et il faut une solide expérience pour naviguer au milieu des bancs de sables qui changent continuellement de place. Nous parvenons dans une zone d’eau plus profonde et notre croisière peut commencer. Malgré le son du moteur, les paysages sont plein de charmes, beaucoup d’oiseaux, canards sauvages, aigrettes, hérons. Nous suivons une vallée tantôt encaissée, tantôt ce sont des plaines de sables. Le niveau descendant, les berges sont aussitôt investis par des plantations de riz. Des villages provisoires de cases s’installent le temps de la pousse et de la récolte du riz. Dés que les pluies reviendront en novembre, les sols seront abandonnées et les cases reconstruites sur les berges en hauteur. Beaucoup d’enfants jouent au bord du fleuve. au bruit de l’arrivée du bateau, ils se précipitent en criant « Vazaha » et saluant de la main. Tout à coup, un jeune crocodile se met précipitamment à l’eau à notre passage. Car, ce fleuve en a encore beaucoup, bien que en période sèche, les sauriens soient plus du côté de l’embouchure. Pour le déjeuner, notre cuisinière déploie des trésors d’ingéniosité pour nous faire des plats succulents. Pour la sieste, mon hamac reprend du service, sous les yeux étonnés de l’équipage. Dans l’après-midi, le vent devient plus fort et j’en profite pour faire voler le petit cerf-volant qui m’accompagne sue tous les continents. En fin d’après-midi, nous nous arrêtons prés d’une cascade. Au bord du rivage, un arbre dans lequel des lémuriens jouent et mangent des feuilles d’arbres. Un jeune vient prés du tronc et se laisse photographier. Nous arrivons à la cascade, l’eau est tellement claire et chaude que nous ne résistons pas et avec RV, nous nous plongeons dessous. Réminiscence de Polynésie. Notre lieu de bivouac est juste en face. Le vent forcissant encore, je sors le grand cerf-volant et c’est la limite de ces possibilités, il me fait décoller une ou deux fois. L’équipage part chercher du bois pour ce soir et la cuisinière s’affaire derrière les marmites. Les deux tentes sont montées à proximité. Nous invitons tout le monde à finir la bouteille de Ti’punch ramenée de La Réunion. Dîner excellent avec du zébu. Une poule caquette dans la cuisine, nous savons le menu du lendemain. Après le repas, nous nous retrouvons tous autour du feu de camp, un bidon en plastique sert de percussion et nous passons la fin de soirée à chanter et à danser. Puis, nous allons nous coucher sous nos tentes, l’équipage dormant sur le bateau. Demain, poursuite de la descente de la Tsiribihina.
Dimanche 19 septembre
Antsirabe - Miandrivazo
PHOTOS DU JOUR
L’hôtel est resté bruyant une grande partie de la nuit et le réveil a été très matinal, nous avons adopté le rythme malgache avec le soleil. Avant de quitter Antsirabe, nous nous rendons chez un concepteur et fabricant de miniatures, ces réalisations sont superbes et faites avec les moyens du bord : fils électriques, câbles et gaines de frein de vélo, cuivre électrique, c’est ingénieux. il nous fait une démonstration de fabrication de roues pour un vélo. Nous achetons une reproduction de pousse-pousse. A la sortie, des enfants nous demandent des stylos, nous leur en donnons et comme notre réserve est épuisée, nous nous arrêtons dans un magasin pour racheter des stylos et des crayons de papier. RV lit la presse locale et nous prenons la nationale 34 en direction de Miandrivazo. Sur les bas-côtés de celle-ci, des centaines de personnes endimanchés se rendent en direction de l’église. Chacun a fait un effort de toilettes et les plus beaux costumes et chapeaux sont de sortie. Nous poursuivons sur les hauts plateaux, le paysage est identique à celui de la veille, des rizières et beaucoup de culture, orge, blé. Plus nous avançons et plus le paysage devient aride et sec. Les fonds de thalwegs humides sont verts de plantation, bananiers, riz. Mais sur les collines, il n’y a plus que de l’herbe sèche. Qui brûlent par endroits, afin de régénérer le sol et permettre la repousse d’herbes tendres pour les zébus que nous croisons par dizaines. La terre est rouge et des maisons en torchis de petites tailles apparaissent. L’habitat est moins dense et nous croisons, seuls, sur la route des piétons ou des cyclistes qui se rendent ou reviennent du prochain village. Puis, le paysage se fait plus vert à l’arrivée vers notre destination. La rivière est la et toute la plaine est verdoyante. Il fat très chaud car nous arrivons au village malgache le plus chaud, après avoir vu le plus froid. Nous déjeunons d’une entrecôte de ..... zébus. Puis, sieste dans de petits bungalows rustiques mais fonctionnels, Moustiquaire au-dessus des lits, car les moustiques sont nombreux dans cette région. Demain, nous effectuons durant 2 jours, la descente du fleuve en direction de l’océan, sur un chaland, ambiance Crocodile Dundee et nos premiers lémuriens sont attendus.
Samedi 18 septembre
Tananarive - Antsirabe
PHOTOS DU JOUR
Nous nous réveillons de très bonne heure, à 5 heures, j'en profite pour me connecter et mettre le blog à jour, avant le petit-déjeuner. Puis, à 9 heures, nous prenons la route nationale 7. La traversée de Tananarive est toujours remplie d'embouteillages. Dans les banlieues, nous croisons des troupeaux de zébus en attente de passer à l'abattoir. Des rizières sont en cours de repiquage, bien que cela ne soit pas encore la période. La saison ne commençant que courant octobre avec l'arrivée de la saison des pluies. Des grandes parties de terrain sont occupées par les fabricants de brique, qui les vendent ensuite sur place, une fois la cuisson terminée. Tananarive est à 1300 mètres d'altitude et nous traversons des paysages de collines déboisées. La latérite est présente partout. Madagascar est devenue l'île rouge suite aux déboisements intensifs. Le charbon de bois est la seule ressource pour la cuisson des aliments, et les reboisements ne sont pas suffisants pour permettre à l'île de redevenir l'île verte, comme elle était à une époque. Toutes les surfaces sont agricoles et tout poussent sur ces terrains. Nous croisons des villages ou il y a des mariages, comme tous les samedis, l'occasion de revêtir ces plus beaux habits pour la circonstance. Les taxis brousse qui font la ligne vers Antsirabe sont pris d'assaut, les bagages sont accrochés sur les toits et les passagers entassés sur les siéges. Heureusement que nous avons renoncé à ce mode de transport pour Madagascar. Nous doublons des charrettes chargées au maximum tantôt tirées par des couples de zébus ou par des bicyclettes, voir par des hommes. Nous visitons un centre scolaire, sponsorisé par Orange, et qui doit être inauguré mercredi prochain, le responsable se fait un plaisir de nous faire faire le tour de cette belle réalisation pour des élèves difficiles. Nous nous arrêtons pour le déjeuner et goûtons des steaks de zébus. Nous reprenons la route et les paysages changent, nous arrivons sur les hauts plateaux, les rizières sont en train d'être préparées pour les futures plantations. Les sols sont retournés à la main avec une longue pelle étroite sur presque 20 centimètres de profondeur. En attendant le riz, des carottes, des choux sont récoltés sur les mêmes emplacements. Les malgaches sont tous très souriants, viennent nous voir sans rien réclamer juste un sourire en retour. Nous nous arrêtons chez un fabricant de cocotte en aluminium qui est l'ustensile de base de la cuisson malgache, c'est vraiment artisanal, mais efficace. Nous parvenons à Antsirabe, la ville est réputée pour être la plus froide du pays, avec même des gelées nocturnes en hiver. C'est aussi la capitale du pousse-pousse. Nous montons dans 4 pousse-pousse pour faire la visite de la ville et des rues commerçantes autour du grand marché. Nous plongeons au cœur de la population. Il y a du monde partout, les regards sont surpris ou amusés, sans hostilités. Un arrêt chez un fabricant d'outils et de décoration en corne de zébus et nous terminons par une course effrénée de nos tireurs à coté de la gare. Car la voie ferrée est encore utilisée pour le transport de marchandises, de temps en temps. Nous dînons de viande de zébus, puis allons nous coucher, car, demain, une longue étape nous attend de plus de 200 kilomètres et nous quittons la nationale 7 pour des routes plus cabossées.
samedi 18 septembre 2010
Vendredi 17 septembre
St André - Aéroport de La Réunion - Aéroport de Tananarive - Tananarive
PHOTOS DU JOUR
La nuit a été agitée, à croire que toutes les basses-cours de La Réunion se sont données le mot. Cacophonie toute la nuit, Nange a du sortir ses bouchons anti-bruit. Nous quittons le gîte après un excellent petit-déjeuner, direction l’aéroport Roland Garros. évidemment, nous tombons dans l’embouteillage de la rentrée des écoles, mais nous arrivons dans les délais pour rendre le véhicule de location et la réintégration se déroule sans problèmes. Nous enregistrons nos bagages puis passons le contrôle, pour arriver en zone d’attente, sans encombres. Le vol est à l’heure et nous embarquons sur un ATR72, avion avec des hélices. Le vol dure 2 heures et nous reculons nos montres d’une heure pour nous mettre à l’heure locale. Le personnel de bord d’Air Austral est particulièrement agréable et le repas servi, copieux pour une collation. Nous survolons Madagascar. Les paysages sous nos ailes sont arides et secs et tout en collines rouges. Atterrissage puis nous passons les formalités et sommes bien attendus par notre guide et son 4X4 Toyota. Un passage au change et nous sommes tout à coup millionnaires en ariary, la monnaie malgache. Notre guide Lanto, nous fait découvrir Antananarivo, la capitale. 2 millions d’habitants et la pauvreté saute tout de suite aux yeux. Malgré tout, les gens restent souriants et nous saluent d’un geste de la main. Pas de mendicité apparente, plein de marchés et de petits métiers, tout se vend et s’achète. La circulation est dense, peu ou pas de panneaux de signalisation. Les taxis de couleurs jaunes sont des 4L ou des 2 Chevaux en état de rouler. Nous avons l’impression de voir un musée automobile sur roues. Nous faisons un grand tour de la ville puis nous arrivons à notre hôtel aux grandes chambres , tout confort et au calme. Comme nous sommes en demi-pension, nous dînons au restaurant ce soir.
Demain, étape de 170 kilomètres en direction d’Antsirabe, en route vers le sud.
Jeudi 16 septembre
Bourg Murat - Takamaka - St Denis - St André
PHOTOS DU JOUR
Bonne nuit, couchés à 20h30, nous n'avons commencé à entendre les chants des coqs qu'au petit matin. Petit matin frisquet d‘ailleurs, la voiture est toute givrée !! Le radiateur électrique a fonctionné toute la nuit. Mais le soleil est là et les nuages ont disparus, belle journée en perspective. Petit-déjeuner copieux et nous prenons la voiture, après l'avoir mise au soleil pour qu'elle dégivre, en direction de la Plaine des Palmistes. Le village est très beau et nous en profitons pour visiter l'église et faire un retrait à la Banque Postale. Puis, nous descendons de la montagne jusqu'au littoral et remontons à Takamaka. Le site est toujours aussi impressionnant bien que de nombreuses cascades soient taries. Nous redescendons jusqu'au village de St André et laissons nos bagages au gîte retenu pour la nuit. Nous reprenons la route pour St Denis et nous nous garons au parc du Barachois. Nous retrouvons notre baraque à bouchons du premier jour ainsi que les mêmes convives, l'île est petite. Puis, nous déambulons le long de l'avenue de la Paix, ces belles maisons créoles, ces musées et artothèques pour parvenir au jardin de l'État. Nous rebroussons ensuite chemin et reprenons la voiture, à qui nous faisons une beauté dans une station service en prévision de la réintégration de demain. Notre route passant par le centre commercial, nous profitons encore des soldes chez Décathlon, pour nous rhabiller en chemisettes. Nous terminons dans notre gîte très accueillant. Le repas du soir est classique pour la Réunion, samoussas, bouchons, salade, carry de poulet, riz et lentilles et ananas en dessert. Nous rentrons rapidement dans nos chambres afin de préparer les valises pour le transport aérien de demain. Car, nous prenons le vol de 11h 40 en direction de Antananarivo, la capitale de Madagascar. Nous quittons l’Île Intense pour l’Île Rouge. Ce séjour à La Réunion aura été très agréable, avec beaucoup de plaisir et d’émotions devant la beauté des paysages.
Une nouvelle aventure débute.
Mercredi 15 septembre
Piton de la Fournaise
PHOTOS DU JOUR
Nous avons dormis emmitouflés sous la couverture et l'édredon du lit. Ce matin, tout est humide et trempé à l'extérieur mais le soleil semble vouloir se montrer. Nous prenons notre petit-déjeuner et à 7 h, nous prenons la route pour le pas de Bellecombe, le parking avant de pouvoir descendre sur le cratère. Nous grimpons dans des forêts de cryptomerias superbes, mais dans les nuages et ce n’est que lorsque nous arrivons en vue de la plaine des Sables que les nuages se dissipent. L’endroit est lunaire ou martien, car des films ont été tournés à cet endroit sur la conquête de Mars. Les couleurs rouge et ocre dominent. La route carrossable se termine aussi à cet endroit et nous poursuivons sur une piste en terre heureusement praticable. Nous découvrons rapidement le parking et les nuages refont leur apparition. Il fait froid et humide,et c’est après avoir mis polaire et coupe-vent que nous descendons dans la brume. Nous parvenons au Formica Léo, nom du premier cratère, qui est tout en couleur au milieu des laves figées. Nous progressons le long d’une ligne de pointillés blancs en direction de la chapelle de Richemont, au début de la pente vers le sommet du Dolomieu. La progression est lente au milieu des différentes formes de magma. Beaucoup de randonneurs empruntent le même chemin. Arrivés à la chapelle, qui est en réalité, une fontaine de lave figée, nous nous restaurons puis faisons demi-tour. Nous trouvons quelques cailloux aux formes et couleurs intéressantes qui terminent dans nos sacs à dos. La remontée vers le pas de Bellecombe se fait à petits pas. Nous reprenons la voiture qui a changé de couleur avec la poussière. Nous nous arrêtons au cratère du Commerçon, qui est impressionnant tout en profondeur au bord du rempart. Il est tombé 6,3 mètres d’eau au m2 en 1980, lors d’un cyclone, établissant un record du monde. Ceci explique aussi la rapidité de l’érosion. Nous poursuivons vers la plaine des Palmistes , mais elle est sous les nuages, nous rentrons à notre gîte pour une récupération bien méritée. Ce soir, nous dînons sur place et le repas s’annonce encore succulent à en juger par les odeurs de cuisine qui nous parviennent, gratin de choux-fleurs, cary de canard, rougaille tomate, riz aux grains et banane flambée. Demain, nous retournons sur St Denis, dernière journée à La Réunion avant notre envol pour Madagascar, la grande île.
Mardi 14 septembre
Le Tampon - St Pierre - Bourg Murat
PHOTOS DU JOUR
Nous nous réveillons au chant du coq, et prenons notre petit déjeuner. Nous ne sommes pas trop pressés et vaquons à nos occupations en attendant 10h. Nous suivons la voiture de Jean et partons pour voir l'horloge à eau, un dispositif original qui se trouve à 1600 mètres d'altitude au bord du rempart de Grand bassin dans la plaine des Cafres. L'horloge fonctionne grâce à un dispositif de pompe et l'eau vient remplir des volumes pour inscrire les heures et les minutes. La vue sur Grand Bassin est superbe, une cascade au bas et des remparts vertigineux complètent le tableau. un monte charge permet en 20 minutes de descendre le ravitaillement du village. Le site ou nous nous trouvons est équipé pour recevoir les pique-niqueurs du week-end. Nous nous rendons ensuite sur les terrains agricoles de la famille de Jean. André nous accueille sur ses champs de géraniums dont il tire des huiles essentielles à l'aide d'un alambic installé sur le terrain. A quelques mètres, il a bâti un grand kiosque pour les réunions familiales. Nous poursuivons jusque chez lui ou nous sommes reçus à bras ouvert. Son rhume titre 62,5° !! Nous n'en prenons qu'une gorgée, de trop pour Jackie qui nous joue un remake comme du film " Les Bronzés font du Ski" Bonne chance !! Puis, nous continuons ensuite vers St Pierre au marché artisanal, les filles chinent et nous déjeunons au snack du marché. Après quelques achats, nous retournons chez Jean et Hélène et rechargeons la voiture. Après des au revoir remplis d'émotion, nous continuons vers le musée du Volcan à Bourg Murat. Le site est très pédagogique et permet de mieux comprendre la tectonique des plaques et l'histoire des volcans à travers le temps. Nous quittons le musée au moment de la fermeture et trouvons nos chambres d'hôtes pour les prochaines 48 heures. Nous sommes dans une vallée sur la route du volcan et les paysages ressemblent aux vallées des Alpes. Ce soir, nous allons nous coucher de bonne heure, car demain, nous nous levons à 6 h pour aller dans le cratère du piton de la Fournaise. Il fait à peu prés 4° dehors et hier matin, il gelait! Brrrr !!!
mardi 14 septembre 2010
Lundi 13 septembre
Vol en ULM - St Pierre - L'enclos - Le Tampon
PHOTOS DU JOUR
Nuit excellente dans les chambres spacieuses des Géraniums et réveil au petit matin. Petit déjeuner et nous quittons la ferme auberge, non sans avoir remercié Jean-louis et son épouse pour leur accueil. Il est 7h et nous tombons rapidement dans des embouteillages, heureusement, que nous avions fait une reconnaissance auparavant. Nous arrivons à la base ULM chez Félix, juste à l'heure. Les appareils sont prêts et nous nous envolons chacun dans un ULM avec son pilote. Le mien est pilote professionnel, et nous volons en direction de Mafate en survolant la rivière des galets. Je suis installé derrière le siège du pilote en tandem, et il ouvre rapidement les deux cotés en plexiglas afin de mieux pouvoir prendre mes photos. Le vent s'engouffre dans l'appareil. Les paysages me sautent au visage et au viseur. C'est sublime. Nous basculons sur le cirque de Salazie , puis la plaine des Palmistes et le rebord du volcan. Nous effectuons un lent cercle juste au dessus du Piton de la fournaise, les couleurs changent en fonction du soleil, je reste muet d'admiration. Puis, nous repartons pour le sommet de l'île, le Piton des Neiges que nous survolons avec ces 3070 mètres d'altitude. Le cirque de Cilaos est un peu dans les nuages. Nous basculons par le col du Taïbit vers Mafate puis regrimpons le rempart du Maïdo pour nous laisser glisser vers le lagon, à la recherche des baleines. Nous voyons 3 baleines sauter et fonçons vers elles. Elles sondent au moment ou nous arrivons à leur verticale et nous attendons en faisant de grands virages sur l'aile, leur réapparition. Ce qui arrive assez vite, grands moments d'émotion que d'avoir ces baleines sous nos ailes. Nous rentrons à regrets en survolant la côte et le lagon jusqu'à la base ULM. C'est avec la tête dans les nuages et des images plein les yeux que je remet les pieds sur le tarmac. L'appareil photo est plein, lui aussi, plus de 500 clichés en 1h 10 de vol. Nous sommes tous les 4, aussi heureux d'avoir vécu cette expérience. L'île Bourbon s'est offerte sous nos yeux ébahis et c'est vraiment du grand spectacle !! Puis, remontons dans notre Symbol et prenons la route du littoral. Le vent s'est levé et la houle est très importante. Nous en profitons pour retourner voir la Pointe du Sel, le souffleur et le Cap Méchant sous un autre jour avec ces paquets de mer qui se jettent en furie sur les côtes basaltiques. Les vagues hautes d'une dizaine de mètres se brisent dans un fracas assourdissant, puis projettent leur écumes vers le ciel. RV en fait l'amère expérience en se retrouvant mouillé par l'une d'elles plus haute que les autres. Dans l'après-midi, nous roulons jusqu'à l'enclos pour voir la coulée de 2007, le nouveau cratère fume abondamment et l'espoir d'une éruption avant notre départ est toujours là. Nous roulons ensuite vers la case créole de Jean et Hélène qui nous font le plaisir de nous recevoir de nouveau pour la soirée et la nuit. Hélène a encore fait des prouesses culinaires et nous nous régalons de samoussas, bonbons piment, salade de palmistes, pintade combava ( c’est une variété de citron vert) et roulé de confiture maison de papayes, le tout arrosé de rhum arrangé maison.. Que du bonheur !! Et c’est l’estomac ravi et l’esprit rempli d’images, que nous nous endormons après cette journée riche en émotions. Demain, nous poursuivons la visite du Tampon et continuons vers la plaine des Palmistes.
lundi 13 septembre 2010
Dimanche 12 septembre
St Denis - St Gilles - Bois de Nèfles
PHOTOS DU JOUR
Nuit agitée, l'hôtel accueille des migrants et ceux-ci claquent les portes, crient et jouent dans les couloirs. Nous nous rattrapons sur le petit déjeuner et quittons St Denis pour l'aéroport et dans un premier temps, nous changeons notre Clio contre une Symbol, presque neuve, 25600 kilomètres au compteur. C’est une Clio avec un grand coffre, un modèle inconnu en France. Puis, nous retrouvons RV et Jackie à l’aéroport, leur vol s’est bien passé, malgré le manque de sommeil. Nous quittons l’aéroport pour St Denis ou nous faisons le plein de Gasoil. Puis, nous prenons la route tout en lacets de la montagne afin d’avoir un aperçu de la ville vue d’en haut. Nous poursuivons notre route jusqu’à St Paul -L’étang, un parc naturel à proximité d’un étang qui jouxte l’océan et sur l’ancien ballast de la voie ferrée. Les pique-niqueurs ont réservés leur table et leur barbecue et des odeurs de grillades emplissent le sous-bois. Nous arrivons ensuite à St Paul, nous déambulons sur la plage de sable noir en direction du débarcadère, vestige remis à neuf de l’époque ou les bateaux devaient accoster au ponton pour décharger leurs marchandises et charger le sucre. Un monument pour rappeler la période esclavagiste est érigé à peu de distance du ponton. Une course pédestre a lieu dans le centre ville, et toutes les catégories de la population y participent des plus jeunes aux plus handicapés. Nous poursuivons jusqu’à St Gilles, ou nous nous restaurons. Un cardinal, oiseau au corps rouge se laisse shooter. Nous restons à regarder les surfeurs un petit moment. La fatigue se faisant sentir , nous rejoignons notre ferme auberge Les Géraniums sur les hauteurs de Bois de Nèfles. Le temps est mitigé, les nuages noirs se succèdent aux rayons de soleil. Ce soir, nous dînons à l’auberge , nos hôtes nous ont préparés un dîner succulent et l'ambiance est sympathique et chaleureuse. Après nous être régalés et avoir testé les Ti'punch et Rhum arrangés, nous allons nous coucher de bonne heure, car demain, réveil à l’aube, pour rejoindre dés 7h30, l’aéroport des ULM pour le survol de île. Adrénaline en perspective !!!
Samedi 11 septembre
Ste Rose - Takamaka - St Denis
PHOTOS DU JOUR
Nuit excellente, hormis le fait que notre voisine de chambre a été très volubile dans la nuit. Réveil dés l’aube pour nous offrir un lever de soleil, car nous sommes plein Est. Petit déjeuner au bord de l’océan et nous repartons vers l’enclos, car le soleil est là et nous voudrions revoir ces coulées sous un autre jour. Et nous ne sommes pas déçus du spectacle de nouveau offert. Les couleurs sont encore plus vives et surprenantes sous le soleil. Puis, nous reprenons la route vers le nord à la sortie de Ste Rose, nous nous arrêtons sur le pont suspendu qui de 1866 à 1977 a permis le passage au dessus de la rivière de l’Est, une des plus redoutables de l’île par sa puissance, aux moments des crues. C’est un pont d’une seule voie d’une portée de 110 mètres, construit en métropole puis assemblé sur place. Un paille en queue nous salue en glissant sur les airs. Puis, nous arrivons à l’église de Ste Anne qui est en réfection. Elle a été reconstruite et améliorée au fil des années par la population sous les directives d’un prêtre alsacien au début du siècle dernier. Nous poursuivons vers les hauteurs de St Benoît, la route est toute en lacets et je prends un réel plaisir à piloter ma voiture, comme au bon vieux temps des chronos dans la montée de Canjuers. Les initiés apprécieront. A l’arrivée, le spectacle est magnifique, des cascades tombent de plusieurs centaines de mètres au milieu d’une végétation authentique et préservée. Il s’agit du cirque de Bébour, qui est moins connu que ces aînés. La caldera a continué à vivre et de nombreux cratères ont continué à cracher leurs laves, alors que l’érosion faisait déjà son effet sur les autres cirques de l’île. Nous redescendons vers Ste Suzanne et nous arrêtons au centre commercial. Je profite des soldes chez Décathlon. Nous reprenons ensuite la route et parvenons à trouver un hôtel, non sans mal, les travaux dans la ville de St Denis rendant la circulation un tantinet compliqué. Je profite pour faire une lessive. En fin d’après-midi, nous nous rendons à pied en ville pour retirer de l’argent à un distributeur, cela ne nous change pas la banque est Caisse d’Épargne, Provence - Alpes- Corse. En arrivant dans notre chambre, nous avons l’impression de nous retrouver en Égypte, l’hôtel jouxte une mosquée et c’est l’heure de l’appel à la prière. Demain, réveil de bonne heure afin d’aller à l’aéroport accueillir RV et Jackie.
Vendredi 10 septembre
Le Tampon - Ste Rose
PHOTOS DU JOUR
Excellente nuit malgré les pluies importantes de la fin de nuit. Petit déjeuner, puis Jean et Hélène nous font découvrir le Sud sauvage. Nous commençons par de superbes banians au bord de l'océan, à Terre Sainte. Ensuite grande Anse, des vacoas bordent la plage de sable. Des infrastructures accueillent tous les week-ends, les familles créoles pour de gigantesques pique-niques avec des marmites cuisant sur les barbecues. Nous reprenons la route du littoral, pour la Marine de Vincendo, une belle anse insérée dans des falaises de basalte. Nous avions traversés St Joseph auparavant sans trouver les plus belles filles de l’île, pourtant vantées par le guide du Petit Futé . Nous parvenons ensuite au Cap Méchant. Petite pensée amicale pour Jef et Gilles, car le Cap Méchant est le lieu de départ du Grand Raid. L’endroit est magique, l’océan part à l’assaut de la côte de lave figée, les vagues se brisent avec fracas et nous restons de longues minutes pour contempler le spectacle. Nous traversons St Philippe et nous arrêtons au puits Arabe pour voir le jardin volcanique de la coulée de lave de 1986. Les plis forment des dessins qui se fondent dans le gazon. Et nous arrivons ensuite dans l’enclos, lieu de coulée naturel du piton de la Fournaise. C’est une grande caldeiras entourée de 2 remparts, dans laquelle, le volcan au moment des éruptions déversent des tonnes de lave en direction de l’océan. L’occasion pour l’île de s’agrandir à chaque fois. La première coulée qui s’offre à nous est aussi la plus récente, 2007. La lave figée dégage encore des fumerolles et de la chaleur. L’endroit est impressionnant de beauté, tous les tons de noirs, rouges et jaunes se mélangent. Des veines de lave effondrées laissent découvrir les profondeurs du magma. 60 mètres de hauteur de scories par endroits. Nous poursuivons en découvrant les coulées de 2004, 2002 et 2001. Sur ces coulées, la nature reprend ces droits. Du lichen, des herbes, des arbres repoussent au milieu des champs de lave. Jean et Hélène nous quittent pour rejoindre Le Tampon, mais nous savons que nous allons nous retrouver très vite. Nous ressortons de la caldeira, pour parvenir à l’anse des Cascades, encore un endroit unique, ou des cascades plongent vers l’océan, dans un havre de paix et d’eau, avec des forêts de palmiers aux troncs jaunes. Et nous roulons jusqu’à Piton Ste Rose. C’est ici que se trouve Notre Dame Des Laves. La petite église a été le théâtre d’un événement rarissime, en 1977, une coulée de lave l’a épargnée, en l’entourant. Nous parvenons enfin dans notre auberge en bord de mer, dans un jardin magnifiquement fleuri. Cette journée a été très riche en photos, plus de 300 à trier. Quelques heures de travail en perspective. Demain, nous continuons notre tour de l’île, pour terminer prés de l’aéroport afin d’accueillir RV et Jackie qui nous rejoignent dimanche matin.
jeudi 9 septembre 2010
Jeudi 09 septembre
St Pierre - Le Tampon
PHOTOS DU JOUR
Excellente nuit dans notre chambre de 60 m2. Petit déjeuner dans un bar au bord du lagon, c'est sympa, surtout que le soleil est de la partie. Puis, nous prenons la route du Tampon. La ville s'étale tout en longueur et beaucoup de circulation. Nous trouvons la case créole de Jean et Hélène sans difficultés. L'endroit est superbe, le jardin est un vrai jardin d'Eden, tout y pousse. Les travaux de rénovation entrepris par Jean sont spectaculaires. Nous déjeunons sous la tonnelle d'un canard fumé Ti'Jacques, Miam !! Le temps se couvre, la pluie fait son apparition, nous partons en véhicule pour visiter la plaine des Cafres et une partie du Tampon. Ce soir, nous dormons chez Jean et Hélène et demain, direction le Sud Sauvage vers St Philippe avec les coulées du volcan. Il y a eu d’ailleurs une secousse sismique, il y a quelques jours et une éruption du volcan est possible dans les jours à venir !!
Mercredi 08 Septembre
Cilaos - St Pierre
PHOTOS DU JOUR
Bonne nuit, mais la météo n’est vraiment pas de la partie, les nuages commencent déjà à charger sur le col du Taïbit. Nous renonçons à notre randonnée, et nous plions bagages pour redescendre vers la côte. Nous refaisons donc, en sens inverse, les 400 virages. Nous ne restons bloqués que 10 minutes pour les travaux de purge de la paroi rocheuse. Nous parvenons rapidement sur la 4 voie qui, de St Louis nous emmène vers St Pierre. La capitale du Sud est charmante. Le bord de mer ressemble un peu à la croisette. De nombreux restaurants sont prêts du port de plaisance. Nous trouvons rapidement un hôtel qui nous loue une chambre de 4 pour nous deux. Nous ressortons, mais un orage éclate et nous retournons attendre patiemment. Puis, entre 2 éclaircies, nous visitons le centre-ville, tous les magasins sont en période de soldes. La grande mosquée ne peut pas se visitér, fin de ramadan, oblige. Une pagode, un temple Hindou, l’église, les 4 religions se côtoient. Au détour d’une rue, nous trouvons le marché couvert. Il est presque vide de clients. Les marchandises viennent encore une fois de
Madagascar. Retour à l’hôtel et nous reprenons la voiture pour aller au grand centre commercial, situé en bord de mer. Le parking est plein, nous en profitons pour acheter quelques souvenirs. Ce soir, dîner dans un petit restaurant en bord de mer. Demain, nous sommes invités par Jean et Hélène au Tampon.
mardi 7 septembre 2010
Mardi 07 septembre
Cilaos - Roche Merveilleuse
PHOTOS DU JOUR
Finalement, la nuit a été bonne, un bon petit déjeuner plus tard, nous partons en randonnée sous le soleil, vers la Roche merveilleuse qui domine Cilaos. Le chemin est assez bien balisé et nous traversons une superbe foret de chênes. En 2002, le cyclone Dina est passé au dessus de l'île et a dévasté une grande partie des forêts du cirque. Les sous-bois sont superbes dans la pénombre. Nous parvenons enfin sur la Roche merveilleuse d’où, l’on peut d’un coup d’oeil, voir sur 360°, tout le cirque, peu de nuages et le spectacle vaut le coup. Nous restons un long moment à contempler ces paysages uniques. Nous redescendons par la route et rejoignons le centre thermal, car les thermes sont reconnues pour leur bienfait dans la région. A la découverte des sources thermales dans les années 1880, les curistes étaient montés en chaises à porteurs depuis la côte jusqu’à Cilaos. Sacré expédition. Nous changeons de gîte pour un petit hôtel plus confortable. Les nuages font leur apparition et rapidement couvrent tout le cirque. Les 10 kilomètres de randonnée nous ayant un peu fatigués, nous nous reposons une partie de l’après-midi. En ressortant vers 16h 30, nous nous apercevons que tout est fermé ou en voie de l’être. Proche du clocher, nous en profitons pleinement, car il sonne toutes les heures, plus différentes autres sonneries. Nous rentrons à la tombée de la nuit à 18 heures. car, le lever du soleil se fait vers 5h30 et le coucher vers 18h15. Ce soir, nous retournons au restaurant car, il a un accès Internet en Wifi.
Lundi 06 septembre
St Leu - Pointe au Sel - St Louis - les Makes - Cilaos
PHOTOS DU JOUR
Après notre petit-déjeuner en bord d’océan, nous reprenons la nationale n°1 en direction du sud. Nous nous arrêtons rapidement à l’entrée de St Leu, pour visiter le centre d’observation des tortues marines. La visite est très intéressante et l’on peut voir de nombreuses tortues de toutes sortes dans les bassins ou aquariums. 2 plongeurs en bouteille nettoient la grande vitre de l’aquarium et caressent au passage certaines tortues qui aiment se faire gratter la carapace. Jusqu’en 1998, ce centre était fournisseur de viande de tortues pour la consommation humaine, ainsi que des carapaces pour le travail de l’écaille. Depuis que les tortues sont protégées, il s’est recyclé en centre de protection de l’espèce. Nous poursuivons vers St Louis et nous arrêtons à la Pointe au sel où des fusants font jaillir l’eau vers le ciel.
Des salines sont en production et des tas de sel attendent d’être emportés. Nous nous arrêtons de nouveau pour assister au spectacle d’un souffleur. C’est un entonnoir naturel de lave qui se remplit par le jeu des vagues et l’eau est projetée haut et fort dans un bruit de souffle. Quelques dauphins à peu d’encablure profitent aussi du spectacle. Nous traversons St Louis et grimpons sur une petit route en lacets vers la fenêtre des Makes qui offre une vue exceptionnelle sur le cirque de Cilaos. Tout le cirque s’offre à nos pieds et les remparts sont vertigineux. Au cours de la descente, nous profitons d’une aire de pique-nique remarquablement fleurie et bien entretenue. Puis nous reprenons la route principale qui monte vers Cilaos. Nous longeons d’abord la rivière et sommes bloqués durant 20 minutes par des travaux de purge des parois rocheuses. Nous redémarrons pour plus de 400 virages, un vrai plaisir, ainsi que la traversée de tunnels à une seule voie, pour atteindre le village de Cilaos. Cette route est bordée de falaises verticales et de profonds canyons. Elle monte sans arrêt jusqu’à destination.
Beaucoup d’hôtels sont fermés et la recherche d’un gîte est un peu galère. Nous finissons par trouver une chambre avec un lit. Nous dînons dans un petit restaurant du centre ville, pas beaucoup de choix, il n'y en a que 2 d'ouverts. Cette nuit s’annonce plus fraîche que les nuits précédentes.
PHOTOS DU JOUR
Après notre petit-déjeuner en bord d’océan, nous reprenons la nationale n°1 en direction du sud. Nous nous arrêtons rapidement à l’entrée de St Leu, pour visiter le centre d’observation des tortues marines. La visite est très intéressante et l’on peut voir de nombreuses tortues de toutes sortes dans les bassins ou aquariums. 2 plongeurs en bouteille nettoient la grande vitre de l’aquarium et caressent au passage certaines tortues qui aiment se faire gratter la carapace. Jusqu’en 1998, ce centre était fournisseur de viande de tortues pour la consommation humaine, ainsi que des carapaces pour le travail de l’écaille. Depuis que les tortues sont protégées, il s’est recyclé en centre de protection de l’espèce. Nous poursuivons vers St Louis et nous arrêtons à la Pointe au sel où des fusants font jaillir l’eau vers le ciel.
Des salines sont en production et des tas de sel attendent d’être emportés. Nous nous arrêtons de nouveau pour assister au spectacle d’un souffleur. C’est un entonnoir naturel de lave qui se remplit par le jeu des vagues et l’eau est projetée haut et fort dans un bruit de souffle. Quelques dauphins à peu d’encablure profitent aussi du spectacle. Nous traversons St Louis et grimpons sur une petit route en lacets vers la fenêtre des Makes qui offre une vue exceptionnelle sur le cirque de Cilaos. Tout le cirque s’offre à nos pieds et les remparts sont vertigineux. Au cours de la descente, nous profitons d’une aire de pique-nique remarquablement fleurie et bien entretenue. Puis nous reprenons la route principale qui monte vers Cilaos. Nous longeons d’abord la rivière et sommes bloqués durant 20 minutes par des travaux de purge des parois rocheuses. Nous redémarrons pour plus de 400 virages, un vrai plaisir, ainsi que la traversée de tunnels à une seule voie, pour atteindre le village de Cilaos. Cette route est bordée de falaises verticales et de profonds canyons. Elle monte sans arrêt jusqu’à destination.
Beaucoup d’hôtels sont fermés et la recherche d’un gîte est un peu galère. Nous finissons par trouver une chambre avec un lit. Nous dînons dans un petit restaurant du centre ville, pas beaucoup de choix, il n'y en a que 2 d'ouverts. Cette nuit s’annonce plus fraîche que les nuits précédentes.
Dimanche 05 septembre
3 bassins - Trou d'eau- St Gilles
PHOTOS DU JOUR
Après une nuit calme, nous petit-déjeunons sur la terrasse face à l'océan, lorsqu'une baleine nous fait le plaisir de nous saluer. Elles passent pendant cette période le long de la côte. Nous partons à pied le long de sentier littoral en direction de 3 bassins. Le sentier est bien marqué par des enrochements de lave. Arrivés sur la Plage de 3 bassins, de nombreux surfeurs de tous ages profitent des superbes vagues qui emmènent sur presque 100 mètres , les plus téméraires. Nous longeons la plage jusqu'à Trou d'eau. la plage est ombragée par des grands filaos. De nombreux débris de coraux sont rejetés par la houle sur la plage et la barrière de corail remonte en direction de St Gilles. De nombreuses familles réunionnaises arrivent petit à petit sur la plage, avec tentes, barbecues et cuiseur de riz, car traditionnellement, le dimanche est le moment ou les familles se retrouvent autour de repas pris sur des lieux de pique-nique organisés ou pas. Après la matinée au bord de l'eau, nous rentrons par la plage ou nous déjeunons à la cantine des surfeurs, d'un hamburger façon surf. Retour à notre chambre et en milieu d'après-midi, nous repartons pour le port de St Gilles. Nous nous arrêtons à la pompe à essence pour refaire déjà le plein. Bonne nouvelle, notre voiture de location de 226600 kilomètres consomme 14 litres au 100 kilomètres. Pas étonnant avec les dénivelés déjà avalées. Le port de St Gilles est très actif, une belle marina et de nombreuses plages de sable blanc. Une compétition de surf s'y déroule et les jeunes compétiteurs sont très performants pour certains d'entre eux. Une baleine souffle au large. Le soleil commence à descendre et nous rentrons à notre chambre pour assister au coucher du soleil. Puis, nous regardons les informations réunionnaises à la télévision. Demain, nous continuons en direction de St Louis.
Samedi 04 septembre
Maïdo - St Gilles Les Hauts - La Saline
PHOTOS DU JOUR
Bonne nuit, malgré les alizés qui ont soufflés une grande partie de la nuit. Au petit déjeuner, notre hôtesse d'origine indienne nous parle des difficultés des maraîchers, ainsi que de l'implantation des 4 générations de sa famille à La Réunion. Comme il fait un temps superbe, grâce au vent, nous décidons de monter au Maïdo, le sommet du rempart qui domine de plus de 2000 mètres le cirque de Mafate. La route est très sinueuse et nous grimpons en seconde, voire par endroit en première, vers le sommet de la caldera. En arrivant, le spectacle est magnifique, nous dominons le cirque. Les 3 cirques ont été formés par l’effondrement des 3 calderas autour du volcan initial, le Piton des Neiges qui culmine à 3070 mètres. De notre point de vue, on peut voir au delà du cirque de Salazie, l’océan coté St Benoît. Les 2 rivages en 180°. Les ilets dans le cirque de Mafate montre bien les implantations des premiers colons, surtout des esclaves évadés qui vécurent isolés à l’abri des poursuites. Aujourd’hui, encore, les seuls voies d’accès pédestres sont les chemins de randonnée. De nombreux ULM survolent la paroi du rempart. Un hélicoptère effectue les ravitaillements d’urgence. Nous redescendons vers St Gilles les hauts, afin de rejoindre la résidence de Florent qui nous attend pour le déjeuner. Il est très bien installé avec son amie, dans un appartement, face au lagon.
Bon sang ne saurait mentir, et les plats préparés nous rassasient. En fin d’après-midi, nous les quittons en les remerciant pour tout. Nous recherchons notre gîte pour ce soir et trouvons une chambrette face à l’océan, au moment du coucher de soleil. Il y a même la télévision, nous allons pouvoir savoir ce qu’il se passe dans le vaste monde.
samedi 4 septembre 2010
Vendredi 03 septembre
Dos d'âne - St Paul - St Gilles
Photos du Jour
La nuit a été calme et sereine, aucun bruit. Il a du pleuvoir toute la nuit et ce matin, c'est encore très humide. Nous voyons partir les randonneurs sous leur cap de pluie, bonne chance, car la météo n'est pas optimiste pour les 2 jours à venir. Nous tentons de partir pour le cap noir, mais le brouillard et le sol très glissant nous dissuadent de poursuivre et nous faisons demi-tour pour essayer de trouver un rayon de soleil sur la côte. Nous en profitons pour aller voir la piste d'ULM. Vol prévu la semaine prochaine. En ce moment, on peut voir des baleines au large du lagon. Une petite boucle par le tour des roches, pour voir des paysages étonnants d’enchevêtrements de rochers au milieu de la végétation. Puis, nous poursuivons vers St Paul, car c'est le jour du marché à la fois artisanal mais aussi de fruits et légumes. La région est très agricole et il y a de nombreux maraîchers. C'est le lieu ou il faut être et les parkings sont pleins. Mais les réunionnais sont très cool au volant , pas de coups de klaxons et ni autres signes d'énervement, tout se passe en douceur. On trouve de tout, légumes frais ainsi que beaucoup de vanille, du piment et touts les aromates de la région. L'artisanat vient pour sa grande majorité de Madagascar. Nous nous promenons au milieu de toutes ces couleurs et odeurs. A midi, nous nous laissons tenter par un vendeur de samoussas de variétés différentes. ainsi que par des ananas Victoria. Nous allons déjeuner sur la plage de sable noir, au milieu des pigeons et moineaux, car nous n’avons toujours pas vu de mouettes. Après une visite du cimetière marin de St Paul, nous roulons à présent vers le cap La Houssaye, zone classée afin de préserver la faune aquatique du littoral. Malgré les panneaux en créole, interdisant la pêche à la ligne, de nombreux pêcheurs sont à pied d’oeuvre. Nous nous arrêtons le temps d’une petite sieste sur la plage de Boucan Canot. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Une petite pluie nous fait fuir la plage et en remontant le long de la rue principale,nous croisons Florent et son amie. Comme quoi, le monde est petit, nous avions prévu de le contacter le lendemain et le hasard faisant bien les choses ... Après un pot pris sur une terrasse et une longue conversation, ils nous invitent pour le lendemain midi chez eux. Nous reprenons la route pour parvenir jusqu’au gîte de cette nuit sur les hauteurs de St Gilles. Nous sommes agressés par quelques moustiques, l’anti-moustique prévu pour Madagascar sort de son logement et rentre en jeu. Ce soir, rien de spécial et demain non plus, journée de repos chez Florent qui bénéficie d’un accès Internet, je vais pouvoir enfin mettre le blog à jour !!!
Jeudi 02 Septembre
Hell Bourg - St Denis - Dos d’Ane
Photos du Jour
La nuit a été très bonne, entre la randonnée et le Ti’punch, pas de besoin d’autres médicaments pour s’endormir. Après un excellent petit déjeuner (encore), nous quittons le P’tit Blanc des « O », et redescendons en direction de la côte. Nous nous arrêtons au passage au Carrefour, pour quelques emplettes, les prix des produits exportés sont environ du double de la métropole. Nous y trouvons les Tintins en langue créole !! La collection va s’agrandir. Puis, nous trouvons à nous garer rapidement en bord du sentier littoral, qui longe sur plusieurs kilomètres le bord de l’océan. Et c’est parti pour la visite de St Denis à pied. Les rues sont tracées au cordeau et nous visitons le marché touristique dont la plupart des produits viennent de Madagascar. Puis, nous longeons une grande rue piétonne, les enseignes sont les mêmes qu’en métropole. En furetant, nous trouvons le marché aux légumes ou les prix sont plus raisonnables. Nous arrivons ensuite au parc de l’Est, superbement arboré avec un immense caoutchouc, une fontaine Wallas, des palmiers colonnes et des nénuphars. Nous redescendons la rue de Paris, qui est longée de part et d’autre par de belles maisons créoles, restaurées lorsqu’elles appartiennent à l’état ou au conseil régional ou à l’abandon pour certaines d’entre elles. Nous visitons dans l’une des ces maisons restaurées, une exposition d’aquarelles sur l’Inde. L’office du tourisme également dans une belle maison créole nous permet de faire quelques photos de famille. Puis, nous retournons au bord de l’océan et nous trouvons un ensemble de petits restaurants de plein air identiques à ceux que nous avions déjà fréquentés à Tahiti. Nous découvrons les bouchons, viande entourée par une pâte, c’est excellent et cela nous cale pour la journée. Nous reprenons la route pour nous rendre à Dos d’âne, un petit bourg à 1000 mètres d’altitude. Nous trouvons notre gîte pour la nuit. Nous dominons l’océan au dessus du Port et c’est merveilleux ! En attendant le coucher de soleil, nous sympathisons avec des randonneurs australiens et néo-zélandais qui effectuent la traversée de l'île entre St Denis et St Philippe au sud, un peu plus de 200 kilomètres en 12 étapes. Le coucher de soleil sur l'océan est superbe. Demain, nous tenterons en fonction du temps de faire une randonnée vers le cap noir !
Mercredi 01 Septembre
Cirque de Mafate
Photos du Jour
La nuit a été très humide, heureusement, que nous avions prévu, polaires et sweet-shirts. Un excellent petit déjeuner plus tard, nous roulons en direction du col des béliers qui fait la jonction entre les cirques de Salazie et Mafate. la route est très chaotique et il y a de très fortes dénivelés et la voiture doit rouler en première pour pouvoir les franchir. Les nuages se lèvent petit à petit et nous découvrons de 1900 mètres d‘altitude, les remarquables remparts qui débouchent sur l’océan au loin. Nous laissons la voiture sur un parking surveillé non loin du col. La randonnée s’annonce bien, le cirque de Mafate se découvre sous nos pieds, pas d’accès hors mis piétons. Seul, l’hélicoptère permet le ravitaillement en tous matériaux des villages et ilets isolés au fond du cirque. Une pensée amicale pour Gilles et Jef, avec qui, j’avais fait la diagonale des fous en 1996, 136 kilomètres et 7500 mètres de dénivelé, maintenant, il y a tellement de demandes pour faire cette épreuve que les places sont attribuées par tirage au sort. Nous débutons par une longue descente humide vers la plaine des tamarins. Le soleil est au rendez-vous et les paysages sont merveilleux, les fougères arborescentes dressent leurs grande hauteur au milieu d’une plaine aux tamarins blanchis et pour certains, couverts de lichens. De nombreux randonneurs de tous ages se promènent sur le sentier de grande randonnée, équipé au sol de rondins pour éviter les zones humides. Au bout de 2 heures, nous sommes parvenus au bout de la plaine des tamarins et nous faisons demi-tour, car les nuages venant de Salazie commencent à franchir les sommets. La remontée s’effectue dans un épais nuage. Nos fonds de sacs sont complets et nous mettons nos caps de pluie pour éviter d’être trop trempés. Nous rejoignons notre véhicule et refaisons en sens inverse la route jusqu’à Hell Bourg. Nous croisons de nombreux cars scolaires qui ramènent les écoliers prés de chez eux. Car la rentrée scolaire est faite depuis le 18 Août ici. En arrivant sous la pluie, nous décidons d’aller visiter la maison Folio, une superbe case créole, remarquablement restaurée ouverte au public. Le jardin est recouvert de fleurs et autres essences médicinales. le guide nous explique les vertus de chacune d’entre elles. Nous rentrons au gîte sous la pluie. Un dîner au seul restaurant ouvert composé de Ti'punch, achards, poulet coco, saucisses rougailles et banane flambée et demain, nous partons vers la côte afin de visiter St Denis.
Mardi 31 Aout
Mardi 31 Août
Aéroport Rolland Garros, Ste Suzanne, Cirque de Salazie, Hell Bourg.
Photos du Jour
Nous nous réveillons à 6 h et un petit déjeuner est rapidement servi. Un océan de nuages sous nos ailes. Nous avons survolé la Grèce, le canal de Suez, puis longé la côte Est de l'Afrique jusqu'au canal du Mozambique. Ensuite nous avons survolé la partie nord de Madagascar pour arrivé à La Réunion. Heureusement, les nuages ont en parti disparus et c'est sous un beau soleil et 21° que nous atterrissons à l'aéroport Rolland Garros, qui, comme chacun le sait, n'était pas tennisman mais aviateur.
Nos sacs récupérés, nous sortons de l'aéroport et louons une Clio, qui nous servira de véhicule, jusqu' à l'arrivée d'RV et Jackie. Nous faisons le plein dans une station service, les pompistes existent toujours et le prix élevé du SP95 (1€44) est identique partout sur l'Île. Nous nous arrêtons au phare de Ste Suzanne, seul phare de l'Île est qui n'est plus en activité. La jeune fille de l'Office du tourisme est très agréable et se fait un plaisir de nous donner cartes et conseils avisés. Puis, nous partons voir la cascade Niagara, pour y parvenir, nous coupons au milieu de champs de cannés à sucre. C'est le moment de la coupe et les cannes de prés de 4 m de haut sont coupés à la machette au ras du sol, puis transportées dans des bennes. Les chutes sont superbes et l'endroit très bien aménagé. Nous roulons ensuite vers St André en bord de l'océan pour voit un temple Tamoul, un petit coucou à Ganéch, et nous prenons la route du cirque de Salazie. Car, La Réunion n’est pas réputée pour ces plages, mais plutôt pour ces montagnes, cirques, pics et remparts, inscrits depuis peu au patrimoine mondial de l’UNESCO.
La route monte rapidement, les pentes sont escarpées, très vertes, couvertes par moments de splendides bouquets de bambous géants. Nous nous arrêtons pour voir la mare à poules d’eau. L’endroit est remarquablement organisé avec des barbecues et des abris en bois, un peu partout, car le dimanche est jour de pique-nique et les familles réunionnaises aiment à se retrouver dans la nature pour déjeuner ensemble.
De nombreuses cascades tombent du sommet des pics en fond de canyons, et c’est superbe. Nous parvenons jusqu’au village de Hell Bourg, lieu de départ de nombreuses randonnées, c’est aussi un village classé plus beau village de France et 1° d’outre-mer. Les cases créoles restaurées donnent du cachet à la rue principale. Après un repas dans un petit restaurant local, nous trouvons notre gîte pour les 2 jours à venir, c’est le petit blanc des ‘O’. La chambre est confortable et afin de mieux la tester, nous nous endormons pour une sieste réparatrice. La fin d’après-midi est consacrée à la visite des cases créoles et des superbes canyons autour du centre ville. Puis, nous rentrons, car ,ici, le jour tombe rapidement et à 18h 30, il fait déjà nuit noire. Demain, réveil de bonne heure, car nous avons prévu de randonnée dans le second cirque de l’île, celui de Mafate, qui n’est accessible qu’à pied ou en hélicoptère.
Lundi 30 Août
Lundi 30 Août
Draguignan - Envol de l'aéroport Marseille - Provence
Photos du jour
14 h : Nous quittons la maison et rejoignons la gare avec RV. Cela commence bien, le train a déjà 10 minutes de retard, qui se transforme en 15 minutes. C'est le laps de temps que nous nous étions accordé pour faire le changement de train à la gare de Marseille St Charles. Un petit coup d'adrénaline et malgré notre course effréné, le TER disparaît au bout du quai à notre arrivée. Heureusement, 20 minutes plus tard, c'est un autre train qui nous amène jusqu'à Vitrolles Aéroport, la navette est là, nous enregistrons immédiatement nos sacs et passons les contrôles de police, j'ai droit à une palpation en règle, mais la grande blonde étant déjà occupée, c'est un petit brun qui s'en charge !!
Le Boeing d'Air Austral arrive de Toulouse et lorsque nous embarquons, il est à moitié vide.
Nous sommes un peu chahutés au décollage en raison du fort Mistral. Un petit kit du passager est distribué, bouchons anti-bruit, bandeau pour les yeux, brosse à dents, paires de chaussettes en polaire, écouteurs, tout le nécessaire pour un bon vol. Nous survolons la Corse, et un excellent repas nous est servi, un petit punch en guise d'apéritif, pour se mettre dans le bain. Un film est projeté et nous nous assoupissons en cherchant la bonne position de repos. La nuit va être courte car, avec le décalage horaire, nous perdons 2 heures de sommeil, mais nous parvenons à nous endormir.
Draguignan - Envol de l'aéroport Marseille - Provence
Photos du jour
14 h : Nous quittons la maison et rejoignons la gare avec RV. Cela commence bien, le train a déjà 10 minutes de retard, qui se transforme en 15 minutes. C'est le laps de temps que nous nous étions accordé pour faire le changement de train à la gare de Marseille St Charles. Un petit coup d'adrénaline et malgré notre course effréné, le TER disparaît au bout du quai à notre arrivée. Heureusement, 20 minutes plus tard, c'est un autre train qui nous amène jusqu'à Vitrolles Aéroport, la navette est là, nous enregistrons immédiatement nos sacs et passons les contrôles de police, j'ai droit à une palpation en règle, mais la grande blonde étant déjà occupée, c'est un petit brun qui s'en charge !!
Le Boeing d'Air Austral arrive de Toulouse et lorsque nous embarquons, il est à moitié vide.
Nous sommes un peu chahutés au décollage en raison du fort Mistral. Un petit kit du passager est distribué, bouchons anti-bruit, bandeau pour les yeux, brosse à dents, paires de chaussettes en polaire, écouteurs, tout le nécessaire pour un bon vol. Nous survolons la Corse, et un excellent repas nous est servi, un petit punch en guise d'apéritif, pour se mettre dans le bain. Un film est projeté et nous nous assoupissons en cherchant la bonne position de repos. La nuit va être courte car, avec le décalage horaire, nous perdons 2 heures de sommeil, mais nous parvenons à nous endormir.
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