Mascate (Sultanat d'Oman)
Bonne anniversaire à Romain !!
Réveil de bonne heure et nous arrivons au port de Mascate
qui est une des villes les plus anciennes du Moyen-Orient. Connue depuis le 11°
siècle, ce port fut une référence pour les premières routes maritimes, il fut
acquis par les portugais, qui au 16° siècle y établirent leur base pour les
liaisons commerciales entre les Indes Orientales et l’Europe. Le superbe yacht
du sultan est à quai. Je trouve sur le pont un passager clandestin : une
superbe sauterelle. A l’heure, nous
prenons place dans un Land Cruiser. Les conducteurs sont tous omanais et
portent la tenue traditionnelle, djellaba blanche et bonnet de prière. Nous
partons en petit convoi. La ville est très propre et décorée de fleurs
multicolores. Beaucoup de travaux et d’immenses autoroutes avec des radars tous
les 3 à 5 kilomètres et totalement éclairées. Nous quittons l’autoroute pour un petit
arrêt. Longue queue aux toilettes. Le prix du carburant n’est que de 30
centimes. Pas de soucis pour faire le plein. Puis, nous longeons la mer et
rentrons dans un wadi. Il est étonnant de voir autant d’eau. Des petites oasis
de palmiers et de plantations sont le long des falaises. Tout un circuit
d’irrigation permet d’arroser les parcelles. Les roches sont de toutes les
couleurs. Un jeune garçon nous demande de l’eau et nous lui donnons une
bouteille d’eau. Nous nous arrêtons prés d’une cascade. Pour le pique-nique,
nous nous retrouvons à l’ombre d’un arbre. Les rations sont copieuses et les
restes font la joie des petites chèvres. Nous repartons de wadis en wadis avec
des paysages vraiment surprenants. Des rochers sculptés par le vent donnent
l’impression de déjà vu dans le désert blanc. Des chèvres, des ânes et des
faucons apparaissent par moments dans cet espace caillouteux. Nous arrivons au bord d’un barrage en eau.
C’est la dernière surprise, trouver un barrage en plein pays désertique !
Nous rentrons en prenant des pistes en pierre dans le lit de grandes rivières
asséchées. Retour par le palais du sultan et au navire. De nouveau, un
excellent repas, puis nous allons assister au spectacle, mais, nous n’y restons
pas, faute d’intérêt pour les chansons italiennes. Retour en chambre, ou nous
pourrons dormir tranquillement car, demain, c’est journée en mer
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