Visite de Salaalah (Sultanat d'Oman)
Bonne nuit et nous rentrons dans
le port de Salaalah au lever du jour. Ce port représente le trait d’union entre
l’Extrême Orient et l’Occident grâce aux hauts fonds et sa position
stratégique, située en plein sur la route principale qui unit Suez aux terres
appelées auparavant les Indes Orientales.
Il est devenu un important carrefour du commerce maritime. Plus de 2000
navires y font escale par an et plus de 9000 containers y transitent par jour.
Souhaitant jouer à fond la carte de l’Exposition Universelle qui aura lieu en
2020 à Dubaï, le Sultanat d’Oman se modernise à toute vitesse, routes, train
entre Salaalah et Mascate, aéroports internationaux sont en train de sortir de
terre. Pour le moment, je profite de notre approche pour aller à la salle de
sport avec les derniers instruments d’entrainement existants. Sauna, hammam et
jacuzzi complètent cet ensemble pour les sportifs. Après une petite heure de
sueur, je rentre à la cabine et douche prise, nous allons prendre notre petit
déjeuner. Puis, Nange va au bord de la piscine et j’en profite pour mettre le
blog à jour. Après un rapide déjeuner, nous partons pour notre excursion. Notre guide
Steve est ivoirien et il nous brosse un portrait du Sultanat. Tout y est
gratuit, scolarité, santé, terrain pour construire les maisons, outils de
travail pour les pécheurs et chômage rémunéré à 300 €. Nous allons en direction
de la côte et d’une belle plage de sable blanc où se trouvent des fusants. La
plage est vide à part des dromadaires et des flamants qui profitent de la
beauté des lieux. Il n’y a encore que très peu de tourisme établi. Les
premières croisières datant de 2007. Les dromadaires sont la fierté des
omanais. Ils sont en liberté de 6h à 18h, mais ensuite rejoignent leurs enclos
pour la nuit. Les meilleurs dromadaires de course de la péninsule arabique sont
ici. Les perdants terminent en brochettes, un plat très prisé également. Nous
quittons la plage pour nous rendre sur les hauteurs de Salaalah au tombeau de
Job, le prophète pour toutes les religions. Un arbre à encens permet de voir la
technique de récolte, un peu comme les caoutchoucs. Nous passons à coté du
palais d’été du sultan avant d’arriver au souk, en fait des boutiques de
souvenirs et de parfum. Nange achète de l’essence d’encens et de la myrrhe. Et
nous retournons au bateau qui appareille rapidement. Un bon diner et une petite
soirée à écouter un groupe guitare et harpe qui joue très bien.
Demain et les jours suivants, nous
allons longer la côte de la Somalie, Djibouti puis le Yémen en remontant la Mer
Rouge.
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