Bonne nuit et ce matin, la grande salle de bains a retrouvé son activité. Au moment de quitter la guesthouse, de jeunes laotiens déballent un ordinateur. Je leur explique comment le mettre en service, mais je sens que j'aurai du rester quelques heures de plus. Un petit van nous descend jusqu'à la route qui va à Pakse. Une grosse cochonne fait les poubelles. Un bus très local arrive peu après, nous grimpons avec nos sacs à dos, qui prennent 2 places. Le bus est dans un état de crasse extraordinaire. Tout y est pourri. Les siéges sont défoncés, mais c'est le même prix que pour un bus neuf. Les laotiens qui voyagent sont un peu surpris de notre chargement. Nous prenons la route pour Pakse. Quelques plantations d'hévéas. De grands tuyaux noirs en caoutchouc sont assemblés à chaud puis enfouis sur le bord de la route. Un arrêt avant l'arrivée prévue et un conducteur de tuk-tuk tente de nous convaincre de quitter le bus. Ayant déjà eu ce genre d'expérience au Vietnam, nous restons sans bouger et arrivons 5 minutes plus tard à la gare routière. Nous remontons dans un tuk-tuk pour aller au grand marché, endroit d'ou partent les "sawngthaew", des camionnettes reconverties en transport de passagers par l’adjonction de 2 bancs de chaque coté. Durant le trajet, nous discutons avec les laotiens présents, par gestes et chiffres à l’appui. Arrivés au marché, nous trouvons une camionnette qui part pour 12H. Elle est déjà remplie de ciment au milieu de la rangée. Nous nous calons avec les autres passagers , une laotienne nous fait goûter du café glacé. Comme j’ai un peu de temps, je parcours le marché à la recherche d’un chapeau de protection totale du soleil, beaucoup de laotiennes en porte. J’en trouve un, plutôt léger. A l’heure dite, nous quittons le marché, chargés à bloc. Nous franchissons le pont loa-japonais qui enjambe le Mékong. Puis, nous descendons plein sud, par une route toute neuve, qui est une route privée à péage. Nous longeons des rizières en culture et d’autres pas. A un embranchement, l’aide conducteur veut nous faire débarquer, mais, nous jouons l’incompréhension. De guerre lasse, le véhicule prend la bifurcation et nous largue devant la Anouxa Guesthouse, avec de grands bungalows tout propres , juste au dessus du fleuve, cela sera parfait pour 3 nuits. Nous déjeunons de pâtes au poulet, tout en discutant avec une britannique âgée voyageant seule. Elle a été abandonnée en rase campagne par un tuk-tuk indélicat. Du coup, elle retourne sur Pakse en bateau. Une longue sieste s’en suit. Il fait très chaud, les après-midi. Nous profitons de ce repos pour un lavage de cheveux. Des enfants sautent dans l’eau. Un ferry-boat qui n’a plus beaucoup de clients depuis la construction de la nouvelle route, poursuit tout de même son ouvrage. Nous ne verrons pas le coucher de soleil, car ayant changé de rive, il se couche derrière les collines.
Demain, nous allons visiter le Vat Phu, temple khmère classé au patrimoine de l’Unesco depuis 2001.
Le lien sur les photos ne fonctionne plus !
RépondreSupprimerbises