samedi 31 mars 2012

Vendredi 30 mars : Schnorkeling à Koh Tao

Parcours du Jour : 178,2 kilomètres

Bonne nuit et réveil à 5h30, petit-déjeuner et à 6h30, nous sommes au bord de la route pour attendre le bus de ramassage du tour opérateur. A son arrivée, nous grimpons dedans, nous sommes les premiers, bientôt rejoint par tout un groupe de japonais. Une petite demi-heure plus tard, nous arrivons à l’embarcadère de la société. Enregistrement, perception des masques et tuba, petit-déjeuner rapide, je garde les sandwichs pour nourrir les poissons et nous montons à bord du catamaran rapide. Nous montons au pont supérieur, au vent. Essai des masques, puis, nous naviguons en direction de Kho Pha Nang. Le bateau sert également de transport de passagers et de fret. Beaucoup de mouvements à chaque arrivée au port. En mer, pleins de chalutiers de pêche aux lamparos. Nous poursuivons vers Koh Tao et Koh Nang Yuan, une des 10 plus belles  îles au monde, d’après notre guide australien. Nous débarquons du catamaran et embarquons dans un chalutier reconverti en bateau de plongée. Le guide fait une instruction plaisante sur l’utilisation du masque et du tuba, et nous sommes sur le site au nord de Koh Tao, l’île de la tortue. Mise à l’eau, de très beaux fonds coralliens à une quinzaine de mètres de profondeur, qui remontent en pente douce vers le littoral. Des centaines de poissons qui se ruent vers moi, lorsque je sors au fur et à mesure des bouts de pain de ma chaussure de plongée. C’est fabuleux, les réflexes reviennent vite et je fais quelques plongeons jusqu’au fond. Tous les poissons tropicaux sont au rendez-vous. Mon appareil amphibie est parfait pour ce genre de situation. Au bout d’une heure et demie, nous remontons à bord, un peu fatigués tout de même. Un australien d’origine libanaise, me raconte son travail à la tête d’une société installée en Australie et en Thaïlande. Retour sur le rivage de l’île de Koh Nang Yuan, un banc de sable immaculé relie 3 petites îles entre elles. Nous déjeunons d’ un buffet très copieux, puis nous allons plonger juste à côté, dans le jardin japonais. Un endroit sublime, des coraux à 1 mètre de profondeur et une faune marine extraordinaire, sous nos yeux. Nous n’arrivons pas à quitter ce site fabuleux. Cela redonne vraiment envie de revoir de tels fonds. Mais, nous devons rentrer, réintégration des masques et tuba, réembarquement sur le catamaran et trajet en sens inverse. Nous rentrons à l’appartement, un peu fatigués, mais heureux de la journée.
Demain, repos !!!

Jeudi 29 mars : Plage et balade en scooter au nord de Koh Samui

Un Joyeux Anniversaire à Gégé, qui a ....un an de plus !!!
 
Parcours du Jour : 66,26 kilomètres

Photos du Jour

6h du mat, cheveux dans le vent, je chevauche mon valeureux destrier, à l'aube naissante pour aller shooter le lever du soleil. Tous les accès aux plages étant fermés, je monte jusqu'au point de vue le plus proche. Les poteaux crépitent sous les arcs électriques. Superbe lever de l'astre du jour, dans des couleurs rougeâtres. Retour une heure après et petit-déjeuner. Puis, direction la plage pour 2 heures avec lemon shake en guise de cocktail. Un moine vient chercher des offrandes sur la plage. Retour à la résidence et plongeon dans la piscine. Après la sieste, nous enfourchons notre scooter et direction le nord de l'île. Grande route, qui ne longe la plage que sur de brefs portions. Nous allons jusqu'à Nathon sur l'autre coté. Rien d'extraordinaire. Nous rentrons par le même chemin et allons visiter le Big Buddha. Une grande statue qui est sur une presqu’île , beaucoup de monde sur place. Nous longeons la route sur le bord de l’océan et nous attendons le coucher du soleil. Encore de superbes couleurs dorées et argentées. La nuit tombe doucement et nous rentrons par le centre ville. Nous découvrons une zone commerciale immense à explorer. Nous pilons devant un magasin Haagen Dazs et dînons de succulentes glaces au chocolat. Retour à la résidence.
Demain, nous allons visiter Koh Tao et faire du schnorkeling.

Mercredi 28 mars : Plage et Chaweng by night

Parcours du jour : 16,91 kilomètres

Excellente nuit et il fait beau au réveil. Après le petit-déjeuner, nous partons en direction de la plage du Bistrot. A 9h30, nous sommes les premiers. Le nettoyeur de la plage a innové en greffant son téléphone sur sa casquette. Idée à suivre !! La mer est agitée et des vagues se sont formées.  Nous restons jusqu'à 11h30 et poursuivons dans la piscine. Une libellule s'entraîne à faire le poirier. En fait, je pense qu'elle utilise cette position pour aérer au maximum son corps. Poursuite du bronzage avec indice UV maximum de protection. Bonne sieste et vers 16h, je descends en scooter jusqu'au premier bar qui offre de la Wifi gratuite. Et mon ordinateur se connecte. Je n'y comprends rien, je pensais que ma carte sans fil était cassée. C'est dons le routeur de la résidence qui n'est pas compatible avec mon ordinateur. J'en profites pour mettre mon blog à jour. Les thaïlandaises sont vraiment souriantes. A mon retour, nous discutons avec Chris, la propriétaire qui nous raconte la construction de la résidence. Elle nous montre également un nid accroché à une branche de palmiers, fait à la manière des tisserands. Le locataire est en train de couver, le bec à l'extérieur. Nous repartons pour le centre ville, non sans avoir fait le plein au préalable. Les commerces sont tous ouverts et presque identiques. Beaucoup de jeunes russes se promènent courte vêtue. Nous réservons pour une sortie en mer pour après demain. Et nous faisons quelques emplettes, n'ayant plus à porter les sacs à dos trop longtemps, nous les chargeons encore un peu. Un excellent dîner dans un restaurant de brochettes et nous rentrons prudemment de nuit. La lune nous offre son plus beau sourire.
Demain, il fera jour, normalement !!

mercredi 28 mars 2012

Mardi 27 mars : Boucle motocycliste au sud de Koh Samui

Parcours du Jour : 67,21 kilomètres

Bonne nuit, ce matin, le temps est un peu couvert, tant mieux , notre peau va apprécier ! Petit-déjeuner et nous partons en scooter pour une petite boucle au sud de l'île. Un premier point de vue et le scooter refuse de redémarrer, bon, heureusement, il y a un kick. Redémarrage et nous allons au magasin de location. Un petit réglage et nous repartons en ayant au préalable fait le plein, 3 litres d'essence. La route est agréable, pas trop de circulation. Mais, nous devons chercher la mer, cachée par les constructions sur tout le rivage. Un temple en construction est entièrement peint en rouge. Les bas-reliefs à l'intérieur sont remarquables. Nous prenons des routes de coté et arrivons sur une plage superbe. Un pécheur au filet cherche des poissons , sans succès. L'ombre des cocotiers est magnifique.  Un orage menace et nous ne nous laissons pas prendre de vitesse. Nous visitons une première chute d'eau. Les thaïlandais se baignent tout habillés. La seconde chute d'eau est aménagée autour d'un parc d'attractions, balade à dos d'éléphants, quads, gros 4X4 aux pneus énormes. Nous déjeunons d’un pad-thai, puis, montons à pied jusqu’à la seconde chute, beaucoup de touristes russes. Le pont en bambou fait peur, car certains touristes n’osent le franchir et font demi-tour. Nous grimpons jusqu’à la cascade.  belles couleurs sous le soleil. Descente et nous enfourchons notre scooter. Arrêt à un temple où un moine momifié fait l’objet de prières. C’est curieux car il a des lunettes de soleil. Nous poursuivons en direction des rochers du grand-père et de la grand-mère. Pour y parvenir, nous escaladons des rochers et arrivons dans une antre de disciples de Bob Marley. Les rochers sont amusants et ne prêtent pas à confusion , on reconnaît bien le grand-père . Un gros scorpion noir vient d’être attrapé par un homme qui lui a enlevé son dard d’un coup de bâton, il n’en reste pas moins agressif. Retour à la résidence et un petit orage tombe juste après notre retour.
Demain, cela dépendra du temps.

Lundi 26 mars : Ombre sur la résidence

Parcours du Jour : 10,5 kilomètres

Le rose est devenu au fil des heures, bien rouge, la nuit a été pénible, le poids du drap sur les coups de soleil sans doute. Donc, ce matin, nous restons à l'ombre. Je tente de trouver une solution pour ma connection Internet. Sans y parvenir, d'ailleurs. Le téléphone, ainsi que la tablette se connectent normalement, l'ordinateur ne veut rien savoir. Je passe la matinée en bidouilles multiples, sans résultats pour le moment. Un nid est situé juste sous notre balcon, dans un petit bosquet de bambous. 2 oisillons y sont nés le jour de notre arrivée, depuis, les parents font des allers et retours pour les nourrir. Déjeuner puis sieste, nous continuons à récupérer. A 16h, nous partons à pied en direction de centre ville. En chemin, nous nous arrêtons pour louer un scooter pour 8 jours. C'est plus simple et, ici, il n'y a pas de vélos en location,à cause de la densité de la circulation. Nous roulons vers le Texco, un supermarché où nous faisons quelques emplettes. Lorsque nous ressortons, un orage est tombé, tout est mouillé, mais, cela n’a pas pour autant rafraîchit l’atmosphère. Nous rentrons à l’appartement. La nuit tombe, doucement.
Demain, il fera jour.

Dimanche 25 mars : Plage du Bistrot à Chaweng Noi

Parcours du Jour : 6,2 kilomètres

Excellente nuit, nous récupérons des quelques heures de sommeil en déficit. Petit-déjeuner maison sur la terrasse au bord de la piscine, qui a de jolis reflets. Puis, nous allons à pied jusqu’à la plage à 500 mètres de la résidence. Un beau serpent vert grimpe le long d’un poteau électrique en béton. La plage est superbe, beaucoup d’hôtels et de résidences sont en bord de plage. Nous suivons le littoral, puis revenons à notre point de départ. Les bains de soleil sont agréables et nous restons une partie de la matinée dans l’eau qui est si chaude, que nous cherchons les courants d’eau froide pour nous rafraîchir. Quelques photos avec l’appareil amphibie et nous déjeunons au bistrot. le lemon shake est servi avec une belle orchidée qui va me servir de modèle pour l’après-midi. Heureusement, il y a un peu de vent et j’en profite pour faire prendre l’air à mon cerf-volant. Des vendeurs à la sauvette passent sur la plage et tentons de faire des affaires en achetant quelques bracelets, colliers et bandanas. Retour à la résidence et nous profitons de la piscine. L’eau est tellement bonne que nous avons du mal à en sortir. Une statue d’apsara allongée est particulièrement bien mise en valeur, au bord du bassin. Nous avons bien pris le soleil et avons changé de couleur pour un rose soutenu. Dîner à notre appartement .
Demain, nous ferons le tour de l’île.

Samedi 24 mars : Trajet entre Bangkok et Koh Samui.


Je me réveille vers 5h du matin, nous roulons en direction de la banlieue de Bangkok. Beaucoup d’autobus circulent dans toutes les directions. Et nous arrivons à la gare routière. Nous souhaitons une bonne poursuite de leur voyage aux jeunes allemands. Nous grimpons dans un taxi qui nous emmène jusqu’à l’aéroport.  Notre vol est prévu à 17h. Nous prenons le temps de prendre un bon petit-déjeuner. Puis, à 9h, je vais vérifier au comptoir de la compagnie aérienne que tout est prévu et la jeune employée me propose de prendre l’avion de 10H. Nous sautons sur l’occasion. J’arrive à téléphoner à notre résidence pour modifier l’heure de notre accueil à Koh Samui et nous montons à bord. L’avion est loin d’être plein. Nous décollons dans les nuages, mais le ciel s’éclaircit lorsque nous survolons le golfe de Siam. Le bleu du ciel se marie avec le bleu des eaux, c’est superbe, ce dégradé. Nous survolons l’île de Kho Pha Ngan, et atterrissons à Koh Samui. Nous sommes amenés jusqu’à l’aérogare par des petits trains très sympathiques. Nous faisons la connaissance de 2 jeunes filles, dont l’une ressemble beaucoup à notre Crabe. Nos sacs sont là et le taxi aussi qui nous fait découvrir le village de Chaweng. Nous arrivons à notre résidence, le Soleil d’Asie et sommes accueillis par Chris et Guy, le couple qui a construit l’ensemble qui est très agréable. Nous avons un appartement avec un grand séjour cuisine et une grande chambre. Un balcon domine la piscine. Au calme, cela va être parfait pour les 10 prochains jours. Après la sieste, nous partons en direction de la ville. Et finalement, nous montons dans une camionnette pour aller au Big C, une grande surface. Nous faisons nos provisions pour la durée de notre séjour. Le chariot est plein et nous trouvons une voiture qui fait taxi pour nous ramener jusqu’à la porte de la résidence. Il fait chaud et nous restons dans la piscine jusqu’au coucher du soleil. Soirée télé avec TV 5 Monde Asie.
Demain, découverte de la plage de Chaweng Noi.

Vendredi 23 mars : Trajet entre Pakse - Ubon et Bangkok

Parcours du Jour

Excellente nuit, Nous allons prendre notre petit-déjeuner dans notre cantine, le Delta Café et nous y achetons du café en sachets. Puis retour dans la chambre que nous quittons vers 11h 30, pour y permettre l'entretien. Nous patientons dans le hall et à 14h30, nous prenons un tuk-tuk pour la gare VIP. Nous y retrouvons le jeune couple d'allemands qui va faire le même trajet jusqu'à Bangkok. A l'heure prévue, nous partons en direction de la frontière avec la Thaïlande. Nous devons encore payer 20.000 kips, une taxe du week-end. Puis, passage en Thaïlande et visa de 15 jours. Nous dégustons une glace Magnum et réembarquons dans le bus pour la ville de Ubon. sur le parcours, nous sommes arrêtes par la Police qui fait un contrôle d’identité surtout des laotiens. D’ailleurs, l’un d’eux est embarqué, fouillé et la police trouve sur lui des stupéfiants, son bagage est également fouillé et nous repartons sans lui. Arrivés à Ubon, nous changeons de bus. Le suivant est grand, la télévision diffuse en DVD avec un son en surround qui fait vibrer les siéges. Heureusement, le film ne dure pas. Il y a du surbooking et certaines personnes voyagent debout. La nuit est tombée et nous sommes arrêtés par un accident. 2 camionnettes se sont percutées de face. Nous nous installons pour la nuit, car les fauteuils se couchent à demi. Et je m’endors doucement malgré la chaleur car la clim est en panne , nous allons rouler avec les portes ouvertes.

jeudi 22 mars 2012

Jeudi 22 mars : Balade dans Pakse

Parcours du Jour : 8,21 kilomètres

Bonne nuit, rien ne nous bouscule et nous allons prendre notre petit-déjeuner, dans le même restaurant qu'hier soir. Ils font également des pâtisseries, des gâteaux aux couleurs étranges et ils sont dépositaires d'une marque de café laotien. D'ailleurs, un immense bus thaïlandais s'arrête et la boutique est prise d'assaut par les passagers du bus. Une superbe sheboy (transsexuelle) est le guide du groupe, composé pour les hommes d'une majorité d'homosexuels. Nous retournons faire un tour au supermarché des Frères Tang, pour quelques achats. Nous rentrons par le marché aux multiples couleurs et sortes de pains. Un aiguiseur de couteaux travaille sur le trottoir, il cherche un stagiaire si intéresse Christian !!  Retour en chambre, le soleil cogne et nous en profitons  pour transférer les photos sur le blog. Car je me suis aperçu que j’avais un petit signal en installant l’ordinateur sur un tabouret sur le lit et au bord de la fenêtre. 4 heures pour envoyer 77 photos, tout de même. Vers 16h, nous retournons prendre un pot au bord du Mékong, pour notre dernière soirée laotienne. En rentrant, nous allons au marché où les femmes confectionnent des offrandes pour les temples. Puis, nous allons au dernier étage de l’hôtel, pour assister à notre dernier coucher de soleil sur le Laos. Superbe.
Demain, nous rebouclons les sacs à dos en version aéroport, car nous faisons de 15h30 à 6h30 le trajet entre Pakse et Bangkok en bus de nuit. Puis nous prenons l’avion pour rejoindre l’île de Kho Samui où nous serons samedi en fin  d’après-midi .

Mercredi 21 mars : Trajet entre Don Khong et Pakse

Parcours du Jour : 128,8 kilomètres

Nous nous réveillons tranquillement, puis petit-déjeuner et nous réservons pour le transfert vers Pakse. Départ en bateau vers l'arrêt du bus pour 11H30. En prévision du passage  de la frontière pour le retour en Thaïlande, je me rase la barbe. 11h, nous retrouvons  le jeune couple d'allemands, vu la veille. Il termine un périple de 4 mois entre Indonésie, Cambodge, Laos et Thaïlande. Ils sont d'Heidelberg. Super souvenir de cette ville où nous avions fait une bringue d'anthologie, il y a quelques années déjà. Transfert sur l'autre rive et nous patientons à l'ombre. Le bus arrive finalement avec 1 heure de retard et il est complet. Heureusement, quatre personnes descendent et nous prenons les dernières places de libre. Nange au fond entre 2 balaises et moi, devant à coté d'une charmante globe trotteuse de 24 ans, parisienne et qui se promène depuis 8 mois entre Australie et Asie du Sud-est, en attendant de reprendre des études de tourisme. Il fait chaud et je me ventile à l'aide de l'éventail qui ne me quitte plus. La jeune fille descend à la gare du sud de la ville pour rejoindre Tat Lo. Sa place étant libre, Nange me rejoint en montant sur les accoudoirs, les sacs à dos occupant l'allée centrale du bus. Nous arrivons à Pakse, après 2 heures de route, à la gare dite VIP. Comme c'est de cette gare que partent les bus pour Bangkok, nous réservons déjà pour le surlendemain. Un transfert en tuk-tuk, vers le centre ville et nous trouvons une chambre au Dao Vieng Hôtel 2. Cela ira très bien pour nos 2 dernières nuits au Laos. Par contre, la bande passante sur Pakse est toujours aussi catastrophique et je renonce à mettre le blog à jour. Nous dînons dans un petit restaurant, non loin de l'hôtel.
Demain, nous verrons bien, pas de programme particulier.

Mardi 20 mars : Don Det, Don Khon, Chutes du Mékong

Parcours du Jour : 62,25 kilomètres


Photos du Jour

Bonne nuit et à 6h 15, je sors pour le lever du soleil et la cérémonie des offrandes aux moines. Le soleil sort doucement des nuages, lorsque la procession débute, il y en 2 qui partent en sens opposé. Je suis la seconde jusqu'au moment où les moines se mettent face au soleil pour une prière. Puis, petit-déjeuner et nous partons en pirogue à moteur, avec un couple de belges flamands de Bruges, Marc et Gertrude. Nous descendons le Mékong, en direction du sud et des îles de Don Det et Don Khon. Ces 2 îles sont plus petites que Don Khong, mais se trouvent à l'emplacement des chutes du Mékong. Le fleuve n'est plus navigable en continue à cause de ces chutes qui coupent son parcours. Un buffle nous fait une démonstration d’apnée. Nous longeons l’île de Don Det qui a la même atmosphère que Vang Vieng, petits bungalows, hamacs, sono à fond, tubing et on peut y consommer toutes sortes de drogues, sans difficulté. Nous débarquons sur Don Khon et enfourchons des bicyclettes pour rejoindre le sud de l’île par une ancienne voie ferrée, que les Français avaient construite au début du 19° siècle pour s’affranchir des chutes et pouvoir continuer à naviguer. L’idée était donc de faire monter les navires sur des wagons, puis les tracter jusqu’au bout de l’île et là, de les remettre à l’eau après les chutes du Mékong. Pour se souvenir de ce fait, 2 très anciennes locomotives sont exposées à chaque bout de l’ancienne voie ferrée. Nous pédalons pendant 5 kilomètres et arrivons au site de remise à l’eau. La frontière cambodgienne est toute proche. Nous remontons dans une pirogue pour aller observer les dauphins. Ces dauphins d’eau douce sont en voie de disparition. Ils ont été beaucoup chassés à la dynamite par les khmères rouges pour récupérer leur graisse. Nous approchons doucement, puis arrêtons le moteur. Contrairement à leur congénère d’océan, pas de sauts, ou autres démonstrations. Ils se contentent de revenir respirer en surface puis sondent en chassant. Nous avons la chance d’en apercevoir 2 ou 3, non loin de nous. Retour sur le rivage et nous remontons sur nos vélos pour aller admirer une des 4 chutes du Mékong. L’endroit est superbe. Le bras du fleuve tombe en cascades, au milieu des rochers, c’est splendide. Nous restons pour admirer le spectacle. Gertrude va même prendre un petit bain en aval des cascades. Nous rentrons, toujours à vélo. Il y a beaucoup de groupes de touristes et tous les restaurants sont complets. Nous finissons par en trouver un d’excellent. Déjeuner réconfortant et nous remontons à bord de notre pirogue pour remonter le Mékong. Nous longeons Don Det, croisons des bouées, puis, nous arrêtons pour prendre un couple d’allemands qui rentre avec nous. Le parcours à contre-courant est plus lent qu’a l’aller. Nous voyons beaucoup de pécheurs au filet, lancer leur instrument de pèche. Nous arrivons à destination. Le temps de débarquer,le ciel se charge et un orage éclate qui coupe toute électricité. C’est donc à la bougie que j’écris mon blog !
Demain, retour sur Pakse dans la matinée.

Lundi 19 mars : Orage sur Don Khong

Parcours du Jour : 7,4 Kms


Photos du Jour

03h, je suis réveillé par un énorme orage qui s'abat sur l'île. De nombreux orages se développent sur tout le Laos en ce moment et nous n'y échappons pas. Au réveil, il pleut toujours, nous décidons de reporter notre visite en bateau à demain. Les backpackers se sont mis en version waterproof, car ils sont nombreux à poursuivre leur voyage. Nous restons toute la matinée sous la terrasse, à l'abri. Temps libre pour gérer les photos et les livres. Vers 13h, la pluie s'arrête et nous déjeunons au bord du fleuve. A l'issue de la sieste, le soleil est revenu, il fait de nouveau beau et chaud. Nous allons nous promener vers un petit temple en restauration, non loin de notre chambre. Un gamin court, heureux d'avoir trouver un gros lézard. Je vais me connecter sur le Net, le temps de mettre le blog à jour. Avec l'humidité, les moustiques font leur réapparition et nous les aspergeons avec une bombe anti-moustique. Ce serait trop bête de se faire piquer maintenant  alors que pour le moment tout se passe bien.
Nous dînons d’excellentes crêpes au chocolat. 2 jeunes anglo-saxonnes ingurgitent bière sur bière à coté de nous. Au bout de la 20°, elles tentent de rentrer à bicyclette jusqu’à leur guesthouse. Mais, elles ne parviennent même plus à  monter sur leur vélo. Un touriste se dévoue pour les raccompagner, sous l’oeil surpris de sa compagne. Je vous le dit «  Apprenez l’anglais » !!
Demain, donc,visite des chutes du Mékong.

lundi 19 mars 2012

Dimanche 18 mars : Bouche cycliste du sud de l'île de Don Khong

Parcours du Jour : 26,5 Kms

5h59, je saute du lit, m'habille en vitesse et je sors pour ne pas louper le lever du soleil. Mais, comme la couverture nuageuse est plutôt dense, cela ne sert pas à grand chose. En revanche, à 6h15, une procession de moines sort du temple que nous avions visité hier après-midi. Juste un peu de riz en guise d'offrandes, cela change de la démesure de Luang Prabang. Un petit rayon de soleil rouge sur les pirogues me récompense de ma patience. Puis, retour pour un petit rattrapage de sommeil. Une superbe tarente de plus de 35 centimètres de long a élue domicile juste au dessus de notre porte. Petit-déjeuner occidental et nous louons des vélos juste à coté de la guesthouse. Ils ne sont pas terribles et sans frein, mais il n'y a pas beaucoup de choix. Et nous partons par la route  qui coupe l'île en deux. 18 kilomètres de long sur 8 kilomètres dans sa plus grande largeur, Don Khong est une des îles permanentes sur le parcours du Mékong, qui en période de crue peut atteindre 14 kilomètres de largeur à cet endroit. La largeur la plus importante de tout son parcours de 4350 kilomètres depuis les confins du Tibet jusqu'à la Mer de Chine méridionale. Dans la première partie du parcours, beaucoup de rizières sèches, quelques buffles en balade et des canards pataugeant. Plus on se rapproche de l'autre rive, où se situe le ferry-boat , les rizières sont en culture à tous les stades de vert, des tendres pousses au vert soutenu proche de la moisson. Le village est très animé et nous nous arrêtons pour acheter quelques crêpes dentelles. Nous remontons vers le nord à la recherche d'un temple, indiqué sur la carte, mais que nous ne trouvons pas. Nous renonçons et faisons demi-tour pour reprendre le parcours le long du Mékong. Il fait chaud. Des enfants nous saluent et criant '"Sabadee" et demandent des stylos. Beaucoup de rizières sont proches de la moisson et certaines sont en cours de coupe, à l'ancienne, à la serpette. Les femmes portent les grands chapeaux traditionnels vietnamiens. Des buffles pataugent dans une mare à l'ombre. Des travaux indiquent la construction en cours d'un pont qui reliera à terme, l'île à l'autre rive. Beaucoup de passeurs vont voir leurs métiers disparaîtrent. Une fabrique de briques fume. Nous arrivons pour 12h, un peu en nage. Une bonne douche et un déjeuner nous remet d'aplomb pour la sieste. Puis, je  trouve un coin Internet où pendant 2 heures, je peux mettre mon blog à jour.
Merci à tous nos fidèles lectrices et lecteurs qui par leurs commentaires nous montrent leur intérêt pour ce partage d'aventures.
 Demain, nous irons voir en bateau les chutes du Mékong ainsi que les dauphins.

dimanche 18 mars 2012

Samedi 17 mars : Trajet entre Champasak et l'île de Don Khong

Parcours du Jour: 111,2 Kilomètres


Photos du Jour

Toujours aussi chaud, mais, dans la nuit, le vent s'est levé et cela a bien rafraîchi la chambre, dont la climatisation est en panne. Ce matin, toutes les feuilles mortes sont au sol, les balayeuses vont avoir du travail. La petite pirogue qui doit nous faire franchir le Mékong est un peu en retard. Nous grimpons à 8 à bord, plus les bagages. Les pécheurs partent en chasse et les pirogues accouplées permettent de faire franchir le fleuve aux mobylettes. Le débarquement se passe bien, une centaine de mètres et nous arrivons à notre minibus, entièrement rempli d'occidentaux. Nous faisons une centaine de kilomètres le long d'une belle route. Juste les ponts sont encore à refaire, et cela se sent bien à leur passage. Une partie des passagers débarquent au point d'arrivée. La, nous sommes 10, plus les bagages à vouloir rejoindre l'autre rive. Nous sommes bien chargés, d'ailleurs, le piroguier fait demi-tour pour alléger le bateau en laissant 5 pneus sur la berge. Débarquement un peu plus périlleux dans la boue. Nous prenons une chambre au 1° étage de la Guesthouse Don Khong. Belle terrasse , face au fleuve, avec ses pécheurs au filet. Nous allons déjeuner au restaurant, également belle terrasse. Il a plu abondamment une grande partie de la nuit précédente et cela a bien rafraîchi l'atmosphère, mais, le soleil réapparaît et la chaleur augmente rapidement. Donc, sieste et nous ressortons vers 16h, pour voir les alentours. Essentiellement, des guesthouses et des hôtels sur le front de la berge. Un temple un peu plus loin nous attire. Les filets se lancent toujours dans le soleil couchant.  Des enfants jouent dans le sable ou dans les arbres, un buffle mange goulûment des feuilles. Ici, tout respire le calme, pourvu que cela dure car, nous restons 4 jours dans les environs.
Demain, nous irons découvrir en vélo le reste de l'île.

Vendredi 16 mars : Bulle à Champasak

Parcours du Jour : Pas grand chose

Photo du jour : 1

La nuit a été chaude, si, si, mais en ouvrant les fenêtres, cela est allé beaucoup mieux. Petit-déjeuner à 8h 30 et nous réservons pour le transfert de demain en direction de Don Khong, une des 4000 îles qui se forme en période de basse eau. Puis, balade en direction du centre du village, à la recherche d’un point d’accès Internet. J’en trouve finalement un avec une clef 3G. Cela rame beaucoup, et comme je ne mets en ligne que 20 photos en 1 heure 30 et que l'interface du blog ne veut pas s'ouvrir, je laisse tomber, on verra plus tard. Retour à la guesthouse, pour un petit repas. L'après-midi se passe en sieste et en lecture, car aujourd’hui, nous prenons le temps de ne rien faire, quel luxe !!!
Demain, trajet en direction de l'île de Don Khong.

Jeudi 15 mars : Visite du Vat Phu

Bon Anniversaire à Papy Pierrot


Bon Anniversaire à Hélène

Parcours du Jour : 29,72 Kms



Photos du Jour

Réveil très matinal, car n'ayant pas eu de coucher de soleil, hier soir, je tiens à voir le lever, juste en face de notre chambre. Il apparaît à 6h 15 et je ne regrette pas de m'être levé aussi tôt. Petit-déjeuner et nous prenons un tuk-tuk pour le site du temple de Vat Phu. Les écoliers balayent la cour avant le début des cours.  La route se transforme en piste. Un petit arrêt pour remettre 1litre d’essence. Des travaux ont lieu pour rejoindre la nouvelle route jusqu'au site. Nous arrivons à l'entrée et devons prendre 2 tickets. L'un d'eux sert à monter dans un véhicule électrique pour le début de la visite. Cet ancien sanctuaire khmer est édifié à 1400 mètres sur les contreforts du mont Phu Pasak ou mont Pénis, il est considéré comme sacré depuis des siècles.  Le site est composé de 3 niveaux reliés entre eux par des escaliers et une allée centrale bordée de  fleurs de lotus en pierre. Les temples du 1° niveau du X° et XI° siècle sont interdits à la visite car, en pleine restauration par des équipes indiennes. Nous montons les marches immenses pour rejoindre le second niveau d’où une vue du site est magnifique. un dernier effort et nous arrivons au niveau principal. Une source sacrée sortant de la falaise arrosait continuellement  un lingam situé dans une cella, pièce fermée de méditation. La pièce est fermé par des représentations du Buddha, depuis que les bouddhistes ont fait du site un lieu de culte important pour la région. Des sculptures d’un éléphant et d’un crocodile sont taillées à même la roche. La source sacrée est captée vers 2 bassins pour alimenter ... les toilettes. Comme le dit si bien, une touriste française «  C’est beau, mais c’est dommage que cela soit en ruine ». Nous redescendons doucement car la chaleur est importante. Visite du musée qui regroupe les plus belles pièces du site. Et nous reprenons notre tuk-tuk, la route en latérite est arrosée abondamment pour faire passer des rouleaux compresseurs. Mais, avant leurs passages, les quelques camions et mobylettes transforment la chaussée en patinoire glissante. Retour à la guesthouse et repas habituel. Grosse sieste, nous prenons de plus en plus le rythme des laotiens et restons au repos de midi à 16 h. Dîner au restaurant et puis, je termine un roman d'Anna Galore sur ma liseuse, c'est vraiment pratique.
Demain, Bulle à Champasak et recherche d'un point d'accès à Internet.


Mercredi 14 mars : Trajet entre Tat Lo et Champasak

Bon Anniversaire à notre Galinette, 6 ans.

Parcours du Jour : 116,6 kilomètres



Photos du Jour

Bonne nuit et ce matin, la grande salle de bains a retrouvé son activité. Au moment de quitter la guesthouse, de jeunes laotiens déballent un ordinateur. Je leur explique comment le mettre en service, mais je sens que j'aurai du rester quelques heures de plus. Un petit van nous descend jusqu'à la route qui va à Pakse. Une grosse cochonne fait les poubelles. Un bus très local arrive peu après, nous grimpons avec nos sacs à dos, qui prennent 2 places. Le bus est dans un état de crasse extraordinaire. Tout y est pourri. Les siéges sont défoncés, mais c'est le même prix que pour un bus neuf. Les laotiens qui voyagent sont un peu surpris de notre chargement. Nous prenons la route pour Pakse. Quelques plantations d'hévéas. De grands tuyaux noirs en caoutchouc sont assemblés à chaud puis enfouis sur le bord de la route. Un arrêt avant l'arrivée prévue et  un conducteur de tuk-tuk tente de nous convaincre de quitter le bus. Ayant déjà eu ce genre d'expérience au Vietnam, nous restons sans bouger et arrivons 5 minutes plus tard à la gare routière. Nous remontons dans un tuk-tuk pour aller au grand marché, endroit d'ou partent les "sawngthaew", des camionnettes reconverties en transport de passagers par l’adjonction de 2 bancs de chaque coté. Durant le trajet, nous discutons avec les laotiens présents, par gestes et chiffres à l’appui. Arrivés au marché, nous trouvons une camionnette qui part pour 12H. Elle est déjà remplie de ciment au milieu de la rangée. Nous nous calons avec les autres passagers , une laotienne nous fait goûter du café glacé. Comme  j’ai un peu de temps, je parcours le marché à la recherche d’un chapeau de protection totale du soleil, beaucoup de laotiennes en porte. J’en trouve un, plutôt léger. A l’heure dite, nous quittons le marché, chargés à bloc. Nous franchissons  le pont loa-japonais qui enjambe le Mékong. Puis, nous descendons plein sud, par une route toute neuve, qui est une route privée à péage. Nous longeons des rizières en culture et d’autres pas. A un embranchement, l’aide conducteur veut nous faire débarquer, mais, nous jouons l’incompréhension. De guerre lasse, le véhicule prend la bifurcation et nous largue devant la Anouxa Guesthouse, avec de grands bungalows tout propres ,  juste au dessus du fleuve, cela sera parfait pour 3 nuits. Nous déjeunons de pâtes au poulet, tout en discutant avec une britannique âgée voyageant seule. Elle a été abandonnée en rase campagne par un tuk-tuk indélicat. Du coup, elle retourne sur Pakse en bateau. Une longue sieste s’en suit. Il fait très chaud, les après-midi. Nous profitons de ce repos pour un lavage de cheveux. Des enfants sautent dans l’eau. Un ferry-boat qui n’a plus beaucoup de clients depuis la construction de la nouvelle route, poursuit tout de même son ouvrage. Nous ne verrons pas le coucher de soleil, car ayant changé de rive, il se couche derrière les collines.
Demain, nous allons visiter le Vat Phu, temple khmère classé au patrimoine de l’Unesco depuis 2001.


mardi 13 mars 2012

Mardi 13 mars : Randonnée aux villages et à la cascade de Tat Suong

Parcours du Jour : 14,91 Kms

Bonne nuit, les chants des cigales et de la cascade toute proche ne nous ont pas empêchés de bien dormir. Un excellent petit-déjeuner baguette sur la terrasse. La rivière est déjà prise d'assaut pour la toilette matinale. A 8h, nous rejoignons notre guide pour la randonnée. Nous commençons par le chemin emprunté la veille et nous arrivons à un village katu. Une maison des esprits est au centre du village. Interdiction formelle d'y pénétrer, sous peine d'un buffle pour le village, d'une amende de 5.000.000  kips et 3 mois d'emprisonnement. Chaque année, au moment de la pleine lune de mars, un sacrifice rituel a lieu en hommage à l'esprit du village. Pendant la cérémonie, les hommes portent des masques en bois, brandissent des lances et des boucliers, puis dansent autour des buffles au centre du cercle formé par leurs maisons. Après la danse, les buffles sont sacrifiés à coups de lance. La viande est ensuite distribuée entre les villageois. Chaque famille en place un morceau dans un panier hissé au sommet d'un mât devant sa maison, en offrande à l'esprit. Nous nous promenons au milieu des villageois, qui ramassent de la bouse de vache, vendue comme engrais dans les marchés.
Nous quittons le village et dans les abords, nous traversons des plantations de café. Ce kaa-féh lao produit des grains parmi les meilleurs et les plus chers de la planète. Robusta, arabica typica et arabica furent plantés par les Français dans les années 1900. Envoyé en France, par bateau, ils devinrent le champagne des cafés. Actuellement, ce café est commercialisé dans le cadre de coopératives du marché équitable.  Nous continuons au milieu de champs d’écobuage. Tout brûle pour permettre une bonne récolte l’année suivante. Les bois qui pourraient être utilisés comme bois de combustion ou de cuisine sont laissés à l’abandon. Nous parvenons au village suivant. La chute de Tat Suong, tant attendue, est sans eau, car l’eau est détournée pour alimenter une station hydroélectrique. Nous poursuivons en passant le long de la rivière où c’est le grand nettoyage. Tout y passe, casseroles, tapis de sol, etc..
Au village karen suivant, la population fume avec des bambous, transformés en narguilé. Et à première vue, le tabac doit être un peu mélangé à des substances illicites car les yeux des fumeurs en disent long sur leur état. Les paraboles servent aussi à faire sécher des légumes au soleil. Des gamines sortent de l’école en tenue identique.  Sous un grenier à riz, des cercueils taillés dans un tronc d’arbre attendent leur client. Car, ici, il faut avoir taillé son cercueil et le mettre en attente d’utilisation. Comme tous les autres villages, la maison de l’esprit est centrale. Des cochons énormes dorment tranquillement. Nous reprenons la piste et traversons de nouveau des paysages lunaires et brûlés. Nous arrivons au bord de la rivière. Tous les enfants sortant de l’école y jouent, à coté des éléphants d’un centre de dressage. Nous arrivons au point de départ, après12 kilomètres , les derniers sont un soleil de plomb. Nous déjeunons et nous désalterons sur la terrasse de la guesthouse. Une bonne sieste de récupération et vers 16h, nous retournons au bord de la rivière pour assister au bain des éléphants. Beaucoup d’enfants jouent dans le courant et sautent dans l’eau. Le courant est assez puissant et il faut faire attention aux rochers. Je me mets à l’eau avec les enfants, lorsque les éléphants arrivent. Ils sont 3 et obéissent à leur cornac au doigt et à l’oeil. Les enfants utilisent une partie du courant, comme toboggan, je tente à mon tour, mais, les rochers me bloquent rapidement. Le soleil se couche doucement et nous rentrons en direction de la chambre. Des gamins à l’aide de longs bâtons et de glue attrapent des cigales sur le tronc d’arbres, cela fera un excellent dîner.
Demain, nous retournons sur Pakse, puis Champasak.

Lundi 12 mars : Trajet entre Pakse et Tat Lo

Parcours du Jour : 85,67 kilomètres

Excellente nuit, grâce aux massages probablement. Petit-déjeuner et nous quittons l’hôtel, à partir d’aujourd’hui, plus de programme particulier, c’est au petit bonheur- la chance. Nous appelons un tuk-tuk side car. Nous réussissons à grimper avec les sacs à dos et direction, la gare routière sud distante de 9 kilomètres. La Yamaha a des soucis d’embrayage et cela sent le cramé. Nous parvenons tout de même à la gare qui se trouve au milieu d’un grand marché.
Un bus local part pour Tat Lo dans 10 minutes, nous grimpons dedans, les sacs en vrac à l’arrière car le bus est plein. Nous roulons rapidement dans la campagne et grimpons sur le plateau de Boloven. Au bout d’une heure trente de trajet, nous sommes arrivés à une bifurcation et descendons du bus. Un taxi nous emmène au Village de Tat Lo, situé au bord de la rivière et proche de superbes chutes d’eau. Nous trouvons une chambre juste à coté du pont et de la 1° chute. Nous déjeunons au restaurant, un bébé de 3 jours dort tranquillement sous une moustiquaire amovible. Sitôt le repas pris, nous traversons le pont qui se révèle être complètement vermoulu. La chute de Tat Hang est belle, nous suivons un sentier sur le bord de la rivière aux passages parfois un peu périlleux et nous arrivons à la chute de Tat Lo, beaucoup plus haute et jolie. Des enfants et des adolescents sautent du haut de celle-ci  ou des branches qui la surplombent. Nous restons un petit moment à les observer et empruntons un chemin escarpé pour rejoindre le haut des chutes. Un peu plus loin, une zone de la rivière au milieu des rochers est propice à la baignade. Nange met son sarong et nous voila dans l’eau qui est très agréable. Deux laotiennes passent prés de nous, avec une petite récolte d’herbes, puis traversent la rivière et arrivées sur la berge opposée, se baignent en sarong, également. Une jeune occidentale vient se baigner en bikini et les 2 laotiennes me font signe que ce n’est pas beau et qu’il ne faut pas regarder ! Je teste mon appareil photo amphibie. Puis, nous redescendons en direction da la 1° cascade et je me remets à l’eau pour prendre des photos sous la chute elle-même. C’est très glissant, mais, le résultat est au rendez-vous. Nous repartons pour visiter le village, entièrement tourné vers la rivière. Les enfants y jouent, tout le monde s’y baigne et s’y lave. Il y a des quantités de cochons, des très gros, des marrons, des noirs, des blancs et noirs et même les 3 petits cochons. Les jardins sont arrosés copieusement à l’aide d’arrosoirs. Un petit pot en attendant le coucher du soleil et en observant l’activité alentour. Mais, le soleil tombe rapidement derrière un rideau d’arbres. La lune est pleine et superbe.
Demain, nous allons visiter 4 villages et la chute d’eau la plus éloignée.

dimanche 11 mars 2012

Dimanche 11 mars : Journée de repos à Pakse

Parcours du Jour : 16,36 kilomètres

Excellente nuit, suivie d'une grasse mat. Nous descendons à 9h 30 pour un bon petit-déjeuner. Puis, nous partons à pied pour le marché central de la ville distant de 3 kilomètres. C'est le lieu de rendez-vous de toute la région, on y trouve de tout. Les villages alentour y apportent leurs légumes et autres et y achètent des biens à revendre aux villages. Bonne ambiance, faite de sourires et de rigolades. Certaines dorment sur leur stand. Nous y restons une petite heure,le temps d'une moisson de photos. Puis, nous prenons un tuk-tuk local, ou le siége est en side-car. En cas de freinage brusque, les passagers sont éjectés en premier. Nous arrivons dans le centre et rentrons dans un centre de massage pour un massage d'une heure des pieds. cela peut sembler long, mais cela ne fait qu'une demi-heure par pied. C'est particulièrement agréable et les 2 masseurs portent des tee-shirts avec nos initiales. L'heure passe sans que nous nous en apercevions. Nous rentrons à l'hôtel, pour une petite sieste, car il fait chaud. Nous ressortons vers 17h 30, pour voir le coucher de soleil du sommet du Pakse Hôtel. Et nous poursuivons par un massage d'une heure et demie, massage aux herbes, suivi d'un laotien traditionnel. Que du bonheur. Nous rentrons à l'hôtel.
Demain, nous partons pour Tat Lo.
Durant les 10 prochains jours, nous risquons de nous trouver dans des zones sans accès au Web.

samedi 10 mars 2012

Samedi 10 mars : Visite des chutes d'eau sur le plateau de Boloven

Parcours du Jour : 125,3 kilomètres

Excellente nuit, au petit-déjeuner, nous sommes les seuls occidentaux au milieu de thaïlandais. 8h30, nous arrivons à l'agence où nous avons réservé pour un tour d'une journée. Puis, nous quittons la ville en compagnie d'un couple d'irlandais et 2 jeunes parisiennes, Pascaline et Marie-Pierre, dans un mini van. Direction, la visite d’une plantation de thé. Pas d’activité, nous supputons sur l’utilisation des grandes plaques d’acier et autre tambour chauffant. Pas d’explications, le conducteur n’étant que conducteur et les personnes présentes ne souhaitant que nous vendre du thé. Que nous goûtons avec plaisir. Puis, nous arrivons à la cascade de Tat Fan, qui plonge de 120 mètres dans un entonnoir de verdure. Le parc est superbe, un car d’enseignants laotiens de Vientiane fait également la visite, l’occasion de parler en français avec l’un d’eux nous disant ne plus avoir parlé français depuis 1977. Agé de 59 ans, il prendra sa retraite l’an prochain, l’âge de la retraite pour les fonctionnaires laotiens étant fixé à 60 ans. Nous poursuivons par une seconde chute d’eau , celle de Yuang, la rivière se sépare en deux belles cataractes. Bien aménagée, nous pouvons nous rendre au pied des chutes par un escalier abrupte. Quelques personnes se baignent toutes habillées. Nous recroisons Rudolf qui me salue d’un « Bonjour, mon Général ». Il fait avec Monika et d’autres personnes déjà croisées à un moment de notre périple laotien, la même sortie. Nous remontons en mini van et prenons la direction de Pakson, pour voir la cascade de Phasoume. Beaucoup de monde, plusieurs bus thaïlandais font le plein du site et du restaurant. La chute n’est aménagée que depuis quelques années. Le suite est superbe, un pont en bambou permet d’y accéder depuis le parking supérieur. Les hauts parleurs des guides thaïlandais sifflent la fin du séjour et d’un coup, le site se vide et nous nous retrouvons seuls. Cela fait du bien. Un couple d’oies fait la loi au niveau de la cuisine. Il n’hésite pas à pincer tous les pieds et mollets qui passent à leur portée. Nous regrimpons dans le véhicule et au lieu de prendre la direction de Packson et de son marché aux nombreuses tribus et minorités des environs ( cf: le discours du manager de l’agence Champanakhonetravel ), nous rentrons sur Packse ou nous retrouvons à 13h30. Cela ne fait d’une demi-journée au lieu d’une journée prévue. Encore une de ces nombreuses arnaques laotiennes auxquelles nous sommes confrontés depuis notre arrivée dans le pays. En général, ils prennent l’argent en oubliant qu’ils doivent fournir un service correspondant à la somme perçue. Nous discutons ferme à l’agence qui nous rembourse une petite partie de la somme remise. Nous rentrons en chambre, un peu déçus par la tournure des événements. Nous ressortons vers 17h, pour visiter le temple au bord de la rivière. Les moines sont beaucoup plus souriants que dans le nord et viennent discuter avec nous. Un petit tour sur le pont français, un pont Belley à une seule voie et chaussée en bois recouverte de macadam. Le soleil nous fait signe qu'il va se coucher et nous allons sur le bord du Mékong, non sans nous être arrêtés dans une boulangerie pour un petit pain au chocolat et pain aux raisins. Le coucher de soleil est superbe, tout en rouge. Une piroguiére remonte son filet. Nous rentrons en voyant d'immenses bus, ce sont des sleeping bus qui font la liaison vers Vientiane de nuit. Nous apercevons une grande surface ouverte. Surprise, au premier étage, un  supermarché à l'enseigne des Frères TANG, comme à Paris. Nous y trouvons des lames de rasoir, une bombe anti-moustiques et des gâteaux. Retour par des rues parallèles, vers un petit restaurant indien, où nous nous régalons de nams et de poulets tandoori. En rentrant, nous disons au revoir à Rudolf et Monika qui partent pour le Cambodge. Nous discutons ensuite avec une jeune espagnole qui parle remarquablement le français. Nous nous croisons et recroisons depuis quelques jours déjà.
 Demain, repos et test des centres de massage de la ville.

vendredi 9 mars 2012

Vendredi 09 mars : Trajet entre Tha Khaek et Pakse

Parcours du Jour : 336 kilomètres

Bonne nuit et c'est un énorme orage qui nous réveille à 7h. Le temps de se préparer, de se mettre en version waterproof et l'orage cesse au moment ou nous sortons pour prendre un tuk-tuk pour la gare routière distante de 7 kms. Au milieu du trajet, le conducteur se gare et part en courant. Il revient rapidement avec 3 petites bouteilles de 300cc d'essence. Il venait de tomber en panne de carburant. Des étals vendent des pastèques un peu partout, c’est la saison. Nous arrivons à la gare routière et le bus pour Pakse est en attente. Il démarre à 8h30. Et comme la veille, il s'arrête à tous les coins de rue pour charger de nouveaux passagers. Nous avons choisis nos places, car elles n'ont pas le même écartement pour les genoux. L'ambiance dans le bus est sympathique, échange de sourires. Nous nous arrêtons brusquement au bout de quelques heures pour un arrêt pipi en rase campagne. Vers 12h, arrêt à Sénon, un gros bourg. Nous sommes pris d'assaut par des marchandes d'oeufs en brochettes ou de poulets grillés au barbecue. Nous reprenons la route , nouvel arrêt, nouvel assaut. Un orage éclate un peu plus loin, les essuie-glaces remplissent tout juste leur office. La pluie cesse presque aussitôt, des giboulées de mars locales. Par endroits, les rizières sont sèches et juste à coté, elles sont en culture. C'est curieux. La région est  peuplée de nombreux vietnamiens. Nos anciens disaient que les vietnamiens plantaient le riz et que les laotiens l'écoutaient pousser. Je ne tirerai aucune conclusion hâtive. Au bout de plus de 8 heures de route, nous parvenons à la gare routière qui est complètement excentrée de la ville. Nous prenons un tuk-tuk en compagnie d'une normande et d'une dijonnaise en balade au Laos. Nous nous arrêtons au Sang Huang Hôtel, la chambre est grande et au calme, cela ira pour 3 jours. Car, nous restons dans la région pour la découvrir. Nous allons dîner de pizzas pour changer un peu de menu.
Demain, nous allons sur le plateau de Boloven.

jeudi 8 mars 2012

Jeudi 08 mars : Transfert entre Ban Kong Lor et Tha Khaek

Parcours du Jour : 199 kilomètres

Excellente nuit, bien que courte, car hier soir, nous avons décidé de prendre le bus qui part à 7 h du village. Donc, réveil à 6h, pas de petit-déjeuner et nous quittons la guesthouse à 6h'45 sous une pluie battante. Heureusement, l'arrêt du bus est tout proche. Nous y retrouvons Rudolf et Monika qui partent également vers le sud. Le bus est flambant neuf et nous sommes les seuls occupants. mais, cela ne va pas durer , car il s'arrête à chaque pâté de maisons en klaxonnant pour récupérer des clients. Certains habitués sont même pris devant leur pas de porte.  Toujours les mêmes paysages et la pluie cesse de tomber. Nous parvenons au 1° village et nous nous arrêtons une petite demi-heure. Les cochons se promènent au milieu du marché. Nous reprenons la route et au fur et à mesure, le bus se remplit. Dans les villages traversés, nous voyons des femmes triées et mettre en caisse les feuilles de tabac séchées. Au bout d'une heure de trajet, nous arrivons à la jonction avec la N13 et nous descendons de bus, car il poursuit vers le nord et la capitale. Sacs au dos, nous traversons la route, avec nos compagnons bavarois. Par chance, un bus local arrive aussitôt. Pas moyen de mettre nos sacs à dos dans la soute, elle est pleine. le bus aussi d'ailleurs. Ce n'est qu'au fond sur une banquette en demie cercle que nous trouvons de quoi nous caser, au milieu des bagages et marchandises.  La trajet va durer 1h 30 et nous sympathisons avec Rudolf et Monika, ainsi qu'avec un jeune couple de laotiens et leur enfant. Et ce n'est pas facile lorsqu'elle allaite et qu'elle a des nausées en même temps. Monika leur distribue des gâteaux et je leur prête mon éventail, sans résultats. Nous parvenons à destination et quittons nos compagnons qui poursuivent en direction du Sud. Peut-être, nous recroiserons nous plus tard ?? Nous grimpons dans un tuk-tuk, mais le conducteur n'ayant pas envie de bosser, il nous fait monter dans le tuk-tuk d'un collègue qui s'arrête à la pompe à essence pour remettre un litre. Nous arrivons à la Southida Guesthouse, proche du Mékong. La chambre est grande, pour une journée, cela fera l'affaire. Nous ressortons rapidement pour nous restaurer dans un restaurant proche. Puis, nous longeons le Mékong, c’est très calme, avec la chaleur du soleil. Un monument aux morts rappelle le naufrage d’un navire en 1928. Nous allons nous renseigner au centre d’information. Mais, nous n’en n’aurons point, car il est fermé !! Vraiment trop cool, les laotiens. Nous décidons de retourner en chambre en longeant dans le centre ville les vieux comptoirs franco-chinois, datant de la présence française du début de l’autre siècle. D’ailleurs, depuis il ne s’y passe rien, les avenues rectilignes sont vides, à part quelques vaches qui s’y promènent. Pas de coucher de soleil, le ciel est nuageux, ce soir, nous dînons dans un petit restaurant au bord du fleuve. Des millions de mites sont attirées par la lumière. Il ne faut pas rouler trop vite en scooter, sous peine d’en avaler quelques-unes.
Demain, trajet entre Tha Khaek et Pakse dans le sud du Laos.

Mercredi 07 mars : Découverte de la grotte de Kong Lor

Parcours du Jour : 17,70 Kms

Bonne nuit calme, avec les piaillements des moineaux nichant dans le toit juste au-dessus de notre fenêtre et les coassements des milliers de grenouilles et crapauds. Petit-déjeuner à la guesthouse. Les jeunes filles ne parlant que laotien, nous parvenons quand même à communiquer. Hier soir, j’avais déjà appris à dire riz, poulet, baguettes et piment. Avec ça, on peut survivre ici. 
Nous partons à pied, le long de la route qui mène à la grotte à 1 kilomètre. A coté du fumoir à tabac, des gamines mettent les feuilles de tabac sur des baguettes afin de pouvoir les faire sécher. Des enfants sont dans un arbre à la recherche de fruits rouge. Un beau buffle attend de brouter dans les rizières sèches , un peu plus loin. Le paysage est superbe et les habitants très souriants. le couple d’allemands croisés la veille nous rattrapent et nous allons ensemble, jusqu’au bord de la rivière. Cette  grotte sacrée pour les villageois a été découverte au 16° siècle et ce n’est qu’en 1995, qu’elle fut parcourue pour la 1° fois. La première visite en pirogue à moteur date de janvier 2002 et la mise en lumière financée par la région Rhône-Alpes date de 2008. C’est donc tout récent à l’échelle touristique. Aucun groupe car la capacité d’accueil est encore limitée, mais cela va vite changer. Les pirogues ayant une capacité de 3 passagers, nous faisons équipe avec Marc, citoyen britannique, en vacances en Asie pour 6 mois. Nous percevons nos gilets de sauvetage et rentrons dans la grotte à pied, pour monter dans notre pirogue. 2 piroguiers équipés de lampes frontales mènent l’embarcation, un à l’avant, le second à l’arrière. La rivière Hinboun a creusé son passage au milieu du massif montagneux. Le passage large d’une dizaine de mètres et haut d’autant, laisse imaginer la puissance des eaux, aux moments des crues. Nous avançons dans le noir. Par moments, la hauteur d’eau diminue et nous raclons le fond en cailloux. Nous devons même débarquer et marcher avec de l’eau jusqu’aux mollets. Puis, nous parvenons au site proprement dit, avec des superbes stalagmites et mites. C’est superbement mis en lumière. Nous  nous régalons , prenons notre temps pour admirer tant de beauté et nous nous faisons doubler par les autres visiteurs. Nous regrimpons à bord et après quelques autres débarquements et rembarquements, nous parvenons à l’extrémité des 7,5 kilomètres de rivière souterraine. Nous nous retrouvons dans un paysage remarquablement sauvage, au pied des falaises karstiques. Nous naviguons encore quelques minutes et nous arrêtons dans un petit camp pour nous rafraîchir. Puis, nous refaisons le même trajet en sens inverse. En tout plus de 3 heures de balade. Nous sommes enchantés et remercions nos piroguiers pour leurs sourires. Nous nous séparons de Marc en lui souhaitant une bonne continuation. L’endroit est tellement calme que nous nous asseyons au bord de l’eau sur un tronc d’arbre et écoutons le temps passer , que du bonheur. Vers 14h, nous rentrons doucement à travers le sous-bois. en passant devant un petit restaurant, nous nous arrêtons pour déjeuner de pâtes au poulet. Il fait très chaud, tout est au ralenti et les laotiens font la sieste. Nous aussi. Vers 16h, avec la fraîcheur, la vie reprend son cours, les cueilleuses de tabac font craquer les feuilles et cela crépite comme durant un orage de grêles. Des enfants continuent la recherche de baies rouge. Prés du fumoir, les gamines enfilent les feuilles de tabac sur des baguettes de bambou. Mises ensuite à l‘intérieur, elles resteront durant 48 heures à 80°, le responsable du fumoir est ravi de nous montrer son travail et ce n’est que sourires de toutes ces femmes et enfants qui ont les mains noircies à cause de la sève du tabac. Les feuilles séchées sont ensuite vendues aux manufactures de tabac laotiennes. Le coucher de soleil reste superbe. La lune également.
Demain, nous essayons de trouver un moyen de transport pour rejoindre Tha Khaek

Mardi 06 mars : Trajet entre Vientiane et Ban Kong Lor

Parcours du Jour : 327 Kms

Bonne nuit, puis, petit-déjeuner habituel, notre serveur est désolé de nous voir partir. Nous embarquons dans une petite camionnette et elle s’arrête devant notre guesthouse pour embarquer un couple de bavarois de Munich. Je parle allemand et lui me répond en français. Nous arrivons à la gare routière du sud de la ville. Notre bus est là. Il est plutôt propre , bien ventilé et rapidement rempli de Laos , nous sommes sept falangs .  C’est le seul qui fasse le trajet vers la grotte de Kong Lor, une des merveilles naturelles du Laos. Nous partons à l’heure, mais nous arrêtons aussitôt arrivés sur la route principale, la n°13. Nous sommes pris d’assaut par des vendeurs qui proposent de tout, chewing-gums, sandwichs et cachets contre le mal des transports. C’est assez amusant. Et nous nous arrêtons une bonne dizaine de fois pour prendre soit des passagers, soit des colis à livrer sur la route. Les derniers ont le droit à des tabourets en plastique dans l’allée centrale. La route est bonne et nous roulons rapidement en longeant par moments le Mékong , frontière naturelle entre Laos et Thaïlande. Les étals en bord de route proposent beaucoup de fruits et légumes, ainsi que des baguettes.  Des enfants dans le bus nous observent avec intérêt. Arrêt à la station-service pour faire le plein, 157 litres de gasoil et tout de suite on est à 1.526.220 kips. Des billets plein les mains. A un moment, arrêt en rase campagne et tous les laotiens descendent pour cet arrêt-pipi impromptu, dans la verte. Nous avons droit au DVD recopié avec des karaokés ou des sketchs qui ne font rire personne. L’éléphant publicitaire est africain, c’est étonnant.  Midi, nouvel arrêt pour le repas, mais juste 10 minutes et nous quittons l’axe principale du sud pour prendre la route n°8 qui coupe le centre du Laos. C’est un axe routier important car il permet de relier le Vietnam et la Thaïlande. De très nombreux semi-remorques avec remorques sont chargés à bloc. D’où de nombreuses pannes, car la route est sinueuse et nous avançons dans un ensemble montagneux karstique de toute beauté. Les ponts sont en métal et bois. Nous arrivons au village de Ban Khoun Kham. Ce village est en pleine expansion grâce à la construction du barrage de Nam Theun-Hin Bun, sorte de tunnel de 13 kilomètres creusé à travers la montagne. Le bus se vide petit à petit. Plein de villages en bois sont en cours de destruction. Les habitants sont relogés dans la périphérie du village récent dans des maisons sur pilotis en ciment. D’ailleurs, c’est la loi générale, toutes les anciennes habitations en bambou sont remplacées par des maisons en dur et en bois. Nous nous faisons arrêter à l’entrée du village de Ban Kong Lor. La Guesthouse Chantha nous accueille pour 2 nuits. Nous sommes au milieu des champs de tabac et la cueillette a lieu à ce moment. Les feuilles sont rassemblées par paquets, puis transportées pour le séchage, dans des grands fumoirs. La fumée qui s’en échappe, vient rajouter à la beauté du spectacle du soleil couchant. Nous dînons à la guesthouse. La lune arrive doucement à sa phase de plénitude.
Demain, découverte de la grotte de Kong Lor.

lundi 5 mars 2012

Lundi 05 mars : Poursuite de la visite en vélo de Vientiane

Parcours du Jour : 22,08 Kms

Décidément, les chanteurs de karaoké ne sont pas bons, heureusement, ils se sont arrêtés à 22h30. Reste de la nuit excellente. Petit-déjeuner, baguette et croissants, nous prenons nos petites habitudes. Et nous louons 2 vélos, sans vitesse et cadre haut. C'est plaisant, la circulation est plutôt fluide et les conducteurs sont attentifs. Nous remontons les  "Champs-Élysée", en fredonnant la chanson de Joe Dassin. Les avenues sont bien rectilignes et nous arrivons au Pha That Luang, le monument national le plus important du Laos. Il symbolise la religion bouddhique et la souveraineté laotienne. Il mesure 45 mètres de haut et une base presque carrée de 68 sur 69 mètres. A l’intérieur 3 niveaux, mais que nous ne pouvons pas visiter. Nous poursuivons par la visite des deux Vats qui se trouvent à proximité. Dans l’un d’eux un grand buddha couché est en cours de réalisation. De très nombreux groupes viennent pour faire cette visite. Tous les participants portent le même tee-shirt de couleur, avec un badge avec leur nom et le numéro de leur bus. Ça, c’est de l’organisation. Nous reprenons nos vélos et repartons pour l’avenue principale, le long de laquelle se trouve les banques pour faire du change. Il faut d’abord changer les euros en dollars US puis les dollars en kips. Bonjour, les frais bancaires. C’est riche de plus de 5 millions que nous continuons par la visite du Vat In Paeng, avec des éléphants en stuc sur le fronton. Retour, en chambre, pour laisser la monnaie et nous reprenons les vélos. Dans la rue parallèle se trouve un bar- salon de thé français, Le Baneton. Nous déjeunons d’un sandwich baguette poulet et de tapenade, hou mous, rillettes de saumon et crudités. Cela fait du bien de changer un peu de menu. Un petit tour pour digérer sur le front de Mékong. Il n’y a personne. Seuls, quelques moines semblent perdus dans un océan de sable, mais ce n’est pas un mirage. Une jeune fille fait les poubelles pour ramasser les plastiques. Nange la rattrape pour lui donner un billet. Grand sourire de remerciement. Nous continuons le long des artères principales et arrivons devant un magasin de jouets. Nous ne pouvons résister au plaisir de nous transformer en Barbie et Ben Ten. Le Vat Si Muang est en pleine fête, il abrite le pilier de la ville, considéré comme le siège de l’esprit protecteur de celle-ci. Un groupe de tee-shirt bleu vient y fait un pèlerinage. Au dessus d’un stûpa écroulé se trouve un grand ibis noir et blanc. J’ai cru un moment qu’il s’agissait d’oiseau empaillé, mais, non, il bouge ! Un autre est un peu plus loin. Ils semblent être collés à leurs emplacements. De nombreuses statues de toutes sortes ceinturent le temple principal. Dans les jardins, des toges orange de moine sèchent au soleil en compagnie de Mickey. Nous poursuivons et nous arrêtons prés d’une école qui fait une grande fête, là encore, sponsorisée. Retour au point  de départ, et nous rendons nos destriers.  Puis, nous cherchons des renseignements pour notre déplacement de demain. Nous rencontrons un couple de montpelliérains, qui attend de partir pour Bangkok, fin de vacances oblige. Nous échangeons nos impressions et quelques adresses. Nous réservons pour notre trajet de demain. Cela va être une grande première,  7 heures de route pour 250 Kms en bus Local. Nous verrons bien à l’arrivée !! Puis, nous ressortons vers 17h, pour le coucher de soleil. Mais, le soleil est voilé. Nous allons tout de même jusqu’au bord du Mékong, à travers une grande plage sablonneuse. Au retour, le marché de nuit est installé et des hôtesses vantent les crèmes « Nivea ».  Nous faisons quelques provisions de bouche, en prévision du voyage de demain et rentrons nous coucher.

dimanche 4 mars 2012

Dimanche 04 mars : Visite du centre de Vientiane.

Parcours du jour : 12,19 Kms

Excellente nuit, Nange va beaucoup mieux et pas un coq, pas un chien et pas de travaux. Nous quittons la guesthouse pour prendre un excellent petit-déjeuner avec baguette et croissants.  Il y a sur Vientiane de succulentes pâtisseries françaises. Puis, nous commençons à parcourir à pied, une des rues principales en direction du Wat Mixai. 2 gardiens géants gardent l’entrée. Un jeune bonze est de corvée de vaisselle. Nous remontons le boulevard, beaucoup de construction en cours, dont le palais présidentiel, vaste château de style beaux-arts. Les inscriptions en français sont très nombreuses. Tous les ministères ont leur appellation en français et en laotien. Nous visitons le Haw Pha Kaeo, le musée national d’art sacré. De nombreux buddhas en bronze entourent l’édifice. Des  couples de mariés profitent de la beauté des lieux pour prendre leurs photos officielles. En bleu ou en rouge, les mariées sont superbes et souriantes. Nous poursuivons par le Wat Si Saket aux 6400 effigies de buddhas. Lorsque la ville fut mise à sac et vidée de ses habitants par les Siamois en 1853, ce temple fut épargné par les pillards. Nous continuons par les «Champs-élysées», l’avenue Lan Xang. Nous passons à coté d’un super marché à 3 étages et allons y faire quelques emplettes. Beaucoup de monde, il y a une grosse animation sponsorisée par les AGL, Assurances Générales du Laos. Nous continuons vers le Patuxal, une sorte d’arc de triomphe construit dans les années 1960 et jamais terminé. C’est le lieu de rencontre des Vientienois. Beaucoup de jeunes qui se font prendre en photos par une nuée de photographes qui impriment dans la foulée sur des imprimantes fonctionnant sur batterie et convertisseur. Tous les bancs sont sponsorisés par des marques ou sociétés diverses. Nous rentrons doucement. Il fait au moins 35 °. Les fêtards doivent être concentrés car les boites de nuit n’ouvrent que de 20h30 à minuit. Les conducteurs de tuk-tuk attendent les clients installés dans leur hamac.  Les Wat In Phaeng et Ong Teu Mahawihan  n’ont rien de particulier. Retour au frais, sous la clim, pour un petit repos. Nous ressortons vers 17h, pour aller au bord du Mékong. Nous allons nous renseigner pour un sauna aux herbes, cela semble très sympathique, nous verrons demain. Arrivés sur la rive, les eaux sont basses et découvrent une immense plage de sable et cailloux, sur laquelle les habitants se promènent. L’emplacement est très bien aménagé et draine tous les laotiens ou visiteurs. Un marché de nuit se met en place. Nous déambulons le long de la promenade et allons voir un café belge à l’effigie de Tintin, mais, pas d’album en laotien. Le soleil tombe doucement coté thaïlandais et il se mire dans le fleuve du dragon, qui prend des teintes dorées et rougeâtres. Et, par chance, j’arrive à shooter des taches solaires en formation sur la surface du soleil. Moment unique. Nous nous promenons dans le marché de nuit. La chaleur étant tombée, tout le monde vient prendre le frais. Nous nous arrêtons pour dîner dans un petit restaurant de rue. Tout y semble succulent. A coté, il y a même des anguilles et crapauds vivants, on peut choisir son repas. Nous nous contenterons de nouilles et de riz. La lune s’agrandit jour après jour. Et nous allons nous coucher.
Demain, poursuite de la découverte de Vientiane.

samedi 3 mars 2012

Samedi 03 mars : Trajet entre Vang Vieng et Vientiane

Parcours du Jour : 154,2 Kms

Mauvaise nuit. Nange n'a pas digéré une petite plante verte qui ressemble à de la menthe. Il y en avait, hier soir, dans son plat laotien. Heureusement, j'en avais aussi, mais je n'y ai pas touché. Donc, ce matin, c'est toute petite forme, grosse fatigue due au manque de sommeil et fièvre. Nous prenons notre petit déjeuner et décidons de continuer tout de même. Le tuk-tuk qui devait nous prendre à 9h30 pour un départ du bus VIP à 10h, n'arrive qu'à 9h45, bon. Et arrivés à la gare routière, une cinquante de backpackers patientent. Nous patientons donc et à 10h40, on nous fait monter dans un bus express. Adieu, climatisation, ce sera ventilation faiblarde tout le trajet. Et c’est parti pour 150 kilomètres et en théorie, 3 heures de route. Et quel trajet, une piste en latérite, avec quelques bouts de macadam. Les bords de la route sont marrons de poussière. Tout est marron d'ailleurs, les plantes, les maisons, les champs, les animaux. Le contraste est frappant entre les zones de latérite et les zones de macadam. Des travaux de rebouchage ont bien lieu, mais sans grand succès. La poussière n’empêche pas les fêtes et les mariages en bord de route. Il y en a un peu partout. Nous traversons une zone d’étangs et de pêche. Un superbe poisson chat est débité sur un étal. Les enfants jouent dans l’eau boueuse, car les eaux sont basses en cette saison. Un petit cimetière chrétien est au bord de la route avec des chédis bouddhistes. Le conducteur double dés qu’il le peut, parfois de façon un peu kamikaze. Les panneaux de signalisation ainsi que les restaurants sont sponsorisés par des marques de bière.  Beaucoup de constructions récentes. De superbes 4X4 roulent à toutes allures. De grands sacs avec du charbon de bois sont en attente d’acheteurs. Puis, nous arrêtons pour 10 minutes, le temps de se dégourdir les jambes à la ville étape à 70 kilomètres de la destination. Des revendeurs de carburant vendent l’essence ou le gasoil dans des bouteilles de whisky. La décoration intérieure du bus est très kitch avec des cigognes à la tête rouge.  La route devient plus roulante, proximité de la capitale oblige. Nous arrivons à la gare routière au bout de 4h 30 de route. Le bus reprend la route pour Hanoï au Vietnam, bonne chance. Nous montons à 18 dans un grand taxi sans porte, car nous sommes à 11 kilomètres du centre ville. Beaucoup de concessionnaires automobiles. Nous descendons du taxi et mettons les sacs à dos. La Saphaphone Guesthouse n’est pas trop loin et heureusement, car, au moment où nous poussons la porte, un énorme orage éclate, ouf !! Nous prenons possession de notre chambre, grande et calme, pour 3 nuits. Et Nange se couche aussitôt, longue journée, il faut récupérer.
Demain, découverte de cette capitale, frontière avec la Thaïlande, au bord de Mékong.

Vendredi 02 mars : Visites des grottes de Tam Chang

Parcours du Jour : 12,22 Kms



Nuit agitée, car les fêtards ont mis la sono à fond et ne l'ont coupée qu'à  minuit. Donc, ce matin, petite forme. Nous faisons une courte grasse mat, puis petit-déjeuner à 9h. Nous réservons pour le bus de demain en direction de Vientiane, et nous partons visiter les temples aux alentours. Les moines sont plus souriants et nous adressent facilement la parole. L’un d’eux est novice pour 3 ans et vient de Luang Prabang. Au second temple, une fête se prépare et tous les bonzes sont sur le pont: lavage, nettoyage et mise en place de banderoles de couleur criardes . Un peu plus loin, un mariage à lieu. Tous les invités passent devant les mariés et leurs familles et leurs mettent des bracelets de coton aux poignets. Dans les bars, la série Friends est déjà au rendez-vous de dizaines de jeunes, avachis qui regardent le poste de télévision. Nous poursuivons par les Lao Telecom, avec photos à l’appui pour Jackie. La fatigue se fait sentir et nous allons nous reposer au bord du petit bassin. L’eau est fraîche, mais réconfortante. Puis, nous siestons et vers 15 h, nous partons pour visiter la grotte de Tam Chang, distante de 2 kilomètres, nous devons traverser un hôtel et payons pour le passage du pont de la rivière. Nous acquittons aussi le droit d’entrée de la grotte et nous grimpons 146 marches pour atteindre l’entrée de la grotte. Elle est complètement aménagée et superbe. Des allées en béton mènent d’un bout à l’autre. Des ouvertures dans la paroi permettent un joli point de vue sur les environs. Des lampes de couleur donnent une atmosphère particulière. Belles stalagmites et stalactites. Nous redescendons et au pied du massif, de l’eau sort de la montagne , des jeunes laotiennes se baignent toutes habillées et profitent de ce moment de fraîcheur.  Nous rentrons doucement à l’hôtel et attendons le coucher du soleil, à notre endroit préfèré sur la terrasse avec un lemon shake. La vie autour des rives de la rivière Nam est passionnante. Jeunes enfants dans l’eau, pécheurs au filet, défilés de vélos, réparation d’une pirogue, jeunes filles en bouée se faisant tracter par un kayak, vaches rentrant à l’étable , 3 montgolfières se baladent au dessus de l’eau. Un garçonnet joue dans l’eau puis va se vautrer dans la poussière. Une curieuse distorsion chromatique donne un anneau au coucher du soleil. Que du bonheur à observer. Puis, dîner au restaurant et coucher de bonne heure.
Demain, trajet en direction de Vientiane, la capitale du Laos.

jeudi 1 mars 2012

Jeudi 01 mars : Visite de la grotte du Blue Lagon

Parcours du Jour : 21,95 Kms


Excellente nuit, le petit-déjeuner aussi et c'est le ventre calé que nous partons pour louer des vélos. Nous décidons de prendre des VTT, compte tenu de la route d'hier. Nous les essayons et commençons notre parcours en direction de la grotte du lagon bleu, une des plus intéressantes de la zone. Le 1° pont est à péage, comme beaucoup de choses au Laos , dès que la possibilité est faite de se faire un peu de monnaie. Et nous entamons par une piste rocailleuse et terriblement poussiéreuse. Nous longeons des rizières à sec et squattées par des troupeaux de vaches. Beaucoup de panneaux vantent leurs grottes à proximité et elles s'appellent toutes Blue Lagon. Mais nous restons vigilants et parvenons au pied de la grotte. Un petit lac permet de se rafraîchir, des touristes japonais ne s'en privent pas. Une jeune touriste ne veut pas s'acquitter du billet d'entrée. Mal, lui en prendra, à son retour, son vélo aura les 2 pneus  dégonflés et là, elle devra payer pour les faire regonfler. Nous commençons une montée très raide, avec des bambous brinquebalants en guise de main courante. Puis, nous pénétrons dans la grotte, un courant d'air frais en sort et cela fait du bien après l'ascension. 2 grandes salles s'offrent à nous. Dans la première, un autel avec un buddha couché. Les passages sont usés par les pieds des visiteurs et cela glisse pas mal. La seconde salle est très sombre uniquement éclairée par des ouvertures naturelles. C'est splendide et nous sommes seuls, tels Indiana Johns et Dora l'exploratrice. Nous quittons le lieu magique aux formes de stalagmites subjectives. Nous redescendons, avec précaution. arrivés prés du lagon, je saute à l’eau pour me rafraîchir et je nage en compagnie d’un banc de poissons. Nous nous reposons et mes habits sèchent très vite. Nous reprenons la route pour rentrer doucement, la piste étant toujours aussi mauvaise. Au sommet, d’une petite côte, j’attends Nange et 2 personnes arrivent à mon niveau. Il s’agit  de Violette et Jeannot, en voyage perpétuel. Ils voyagent depuis 20 ans. Ils ont débuté ce voyage depuis octobre 2010. Nous discutons durant une bonne demi-heure d’impressions de voyage et de conseils divers et variés. Cela nous ouvre des horizons, pleins de découvertes à faire dans le monde. Nous rentrons à la chambre et avant toutes choses, nous buvons un lemon shake bien frais. Puis, c’est lessive car la route nous a bien empoussiéré et tout y passe, y compris la casquette. Nous nous reposons un peu, puis ressortons vers 18h. 2 montgolfières prennent l’air, juste à coté. Elles nous survolent à très peu d’altitude. Nous voyons les longues flammes du brûleur embrasées le bas de la toile.
Puis, nous allons faire un tour dans le quartier branché de la ville. Il faut dire qu’ici, c’est zone happy, c’est à dire que une happy-pizza, peut être cuite aux amphétamines, héroïne ou marijuana. Le grand jeu, consiste à être cuité 24/24, ou descendre la rivière assis sur des chambres à air , cela s’appelle du tumbling,  ou regarder toute la série Friends ou les Simsons à la télévision, pendant des heures. Les jeunes filles sont en version ultra courte. Un jeune qui sort d’un bar me tombe dans les bras. Il n’arrive plus à tenir debout. C’est marrant comme atmosphère. Le coucher de soleil est prometteur et des enfants jouent dans la rivière. En repartant, nous sommes rattrapés par un jeune coréen, étudiant en photographie qui tient absolument à nous tirer le portrait. Notre look fait des ravages. Arrivés au restaurant de la guesthouse, nous trouvons des gamins avec de longs bambous qui cueillent des fruits ronds sur un arbre au bord de l’eau. Puis, nous dînons comme hier de brochettes et pâtes.
Demain, nous poursuivrons par une visite improvisée.