mercredi 1 février 2017

Mardi 31 janvier : Observation des baleines Jubartes dites à bosse



Parcours du Jour


La fiesta s’est terminée à 23h, nous avons pu dormir tranquillement ensuite. Réveil vers 8h et à 9 heures, départ pour le centre ville. La mototaxi commandée la veille n’est là, bien sur, heureusement, il y en a sans arrêt. Arrivés sur le maleçon, il y a grosse animation, tout est ouvert et il y a au moins 50 personnes qui se pressent derrière les distributeurs de billets. Nous sommes le 31 et c’est jour de paye !! Un petit déjeuner pris rapidement et nous allons régler notre réservation à Whale Samanà by Kim, la meilleure agence pour observer les baleines à bosse. Nous nous acquittons d’un droit d’entrée dans le site de préservation. Avant de monter à bord du bateau, nous percevons 2 bracelets contre le mal de mer. Le bateau à 2 étages est spacieux et permet de se déplacer. Je monte sur le pont supérieur, Nange reste en bas. Nous quittons le quai et prenons la mer. Nous passons près de l’ile Cayo Levantado avec son palace 5 étoiles. Puis, arrivons sur le sanctuaire de reproduction des baleines, car elles ne viennent sur cette zone de janvier à mars que pour se reproduire, elle ne s’alimente pas durant cette période. La baleine Jubarte est un mammifère marin, elle mesure entre 12 et 15 mètres et peut peser jusqu’à 60 tonnes. Ce qui ne l’empêche pas d’être toujours joyeuse principalement les mâles en sautant et en chantant. Le bateau stoppe et nous patientons. Une baleine revient à la surface pour respirer. En vidant ses poumons, elle produit un jet de vapeur d’eau qui monte jusqu’à 3 mètres de hauteur. C’est ce jet qui permet de la repérer, tout à coup 2 jets à une centaine de mètres. 2 baleines, une grande et une plus petite, viennent de faire surface. Elles ouvrent leurs 2 évents situés sur la partie supérieure de la tête pour expirer, reprendre leur respiration et replonger en courbant le dos d’où le nom de baleines à bosse. Elles resondent immédiatement. Elle peut rester en apnée jusqu’à 40 minutes. Kim, la responsable et spécialiste des baleines, est installée ici depuis 1984. Son équipe est très professionnelle, les commentaires sont faits en anglais, en allemand et en français. Les boissons et les friandises sont à volonté. Les explications sur la vie et les mœurs des baleines sont très intéressantes. Et nous patientons en compagnie de 2 petites embarcations qui tanguent sous la houle, les passagers sont moins bien à la fête que nous. Au bout d’une vingtaine de minutes, les 2 baleines réapparaissent et replongent en montant leur queue au dessus de la surface. Celle-ci est leur carte d’identité, chaque baleine est caractérisée par la forme et la couleur de sa queue. Un catalogue international regroupe les photos des queues de plus de 6500 baleines. Cela permet de les suivre tout en long de leur navigation. Car elles se déplacent beaucoup. Ce sont d’incroyables voyageuses. Elles passent l’hiver dans les Antilles pour procréer et allaiter les nouveaux nés puis entament un périple entre 2 à 5.000 kilomètres pour rejoindre les zones de nourriture des côtes de Nouvelle-Angleterre à l’Islande. Au loin, des baleines font des bonds hors de l’eau dans l’intention de gagner les faveurs d’une femelle ou d’intimider un autre mâle. Les 2 baleines réapparaissent, soufflent puis replongent. Un beau grain arrive, aussitôt des cirés sont distribués par l’équipage, aux petits soins. Une dernière apparition des baleines et nous suivons la pluie pour rejoindre le port. Nous débarquons en remerciant Kim et son équipe pour leur professionnalisme et leur engagement pour la protection de ces baleines à bosse. Une collation au Café de Paris et nous rentrons à l’hôtel. C’est calme, nous sommes les seuls clients.
Demain, nous verrons en fonction du temps

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