mardi 28 février 2017

Lundi 27 février : Visite de la réserve éco touristique de Santa Elena


 Parcours du Jour

Il a soufflé un fort vent toute la nuit et ce matin, il continue à souffler dans un ciel azur. Petit-déjeuner et à 10h30, Francisco vient nous prendre avec son minibus pour nous emmener à l’éco réserve du village qui est administrée directement par celui-ci. Nous payons le ticket d’entrée et recevons un plan avec les différents parcours balisés. Nous choisissons un parcours intermédiaire le sentier Encantado. Celui-ci est très bien indiqué. Nous nous enfonçons dans une forêt tropicale humide, digne des décors du film Avatar. Mousses tombant des arbres, lichens et lianes, tout y est. Et ceci dans un grand silence avec parfois quelques cris d’oiseaux au loin ou le vent soufflant dans les cimes. C’est un peu sombre par moments et oppressant. Nous sommes au cœur de 50 nuances de vert. Nous terminons le parcours en montant dans une tour métallique qui domine le paysage. Retour à la cafétéria au départ pour un petit repas de riz, frites et salades. 15h, nous redescendons dans le bus de Francisco pour le centre ville. Quelques achats de bouche et nous rejoignons la chambre pour un petit break bien mérité.
NB : Un grand Merci à Toutes et à Tous pour vos Sympathiques commentaires.


Demain, déplacement en bus vers la côte pacifique à Tamarindo.

lundi 27 février 2017

Dimanche 26 février : Jardin des Orchidées et Serpentarium




Bonne nuit et ce matin  nous profitons du beau soleil pour aller visiter un jardin des orchidées. Le jeune guide est passionné et nous découvrons des orchidées de toutes couleurs et de toutes tailles. La majorité des fleurs étant minuscules, c’est armé d’une grosse loupe, tel l’inspecteur Gadget, que nous cherchons les plus petites. Les orchidées sont à 95% hermaphrodites. Les insectes polinisent la partie femelle avec la partie supérieure qui est la partie mâle. La durée de vie des fleurs peut aller de 24 heures à plusieurs jours. Dans le fruit des millions de graines minuscules qui partent ensuite au gré du vent s’accrochées sur un support tronc, branches, feuilles. Ce n’est pas un parasite pour le support car elle se nourrit de l’humidité ambiante et non de son support. Seulement une infime partie des graines donneront une nouvelle orchidée. Elles ont toutes la même forme 2 pétales, 3 sépales et 1 labelle. Pour ceux que cela intéressent un petit lien vers Wikipédia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchidaceae
Nous passons une bonne heure à découvrir leurs formes passionnantes de l’araignée au sabot. Puis nous nous déplaçons pour visiter un Serpentarium avec toutes les espèces visibles au Costa-Rica ainsi que certains batraciens et tortues. Ils dorment plus ou moins et il vaut mieux pouvoir les voir en vitrines que par hasard dans la nature. Certains se confondent totalement dans leur milieu, d’autres tranchent carrément avec leurs couleurs. Nous recherchons ensuite les grenouilles, mais il faut de bons yeux car les plus typiques ne font que 2 à 3 centimètres. Un petit arrêt pour déguster des milkshakes et retour à l’hôtel pour une après-midi de repos. Nous retournons vers 19h au Serpentarium pour revoir les serpents devenus plus actifs avec la tombée de la nuit et de pouvoir observer la grenouille Rana Roja, emblème du Costa-Rica.
Demain, visite de la réserve de Santa Elena

dimanche 26 février 2017

Samedi 25 février : Parc Selvatura



Parcours du Jour

Bonne nuit et grand ciel bleu au moment du petit déjeuner. Vers 10h30, nous sommes récupérés par un petit bus qui fait le tour des hôtels pour se remplir rapidement. Nous prenons ensuite le chemin pour une quinzaine de kilométres dans la poussière. Nous parvenons au parc Selvatura. Un  des nombreux parcs aventures de la région. Nous débutons par une balade dans la forêt humide le long d’un chemin bien balisé. . Lichens, mousses et fougères arborescentes sont bien présentes. Un petit oiseau dans son nid attire les objectifs. Nous franchissons des ponts suspendus au dessus de la canopée. La vue est superbe, cela bouge un peu, sans plus. Nous continuons de ponts en ponts, il y en a 8 en tout. Des oiseaux chassent sous les feuilles au sol. Nous retournons au point de départ en faisant une boucle. De temps à autre, nous entendons les passages de personnes sur des grandes tyroliennes aériennes. Un petit moment d’attente  où nous profitons du beau jardin en fleurs avec de superbes amaryllis. Notre premier colibri butine de fleurs en fleurs. Nous suivons ensuite une visite au jardin des papillons. C’et une grande serre qui regroupe la plupart des espèces du Costa-Rica. Le taux d’humidité est très élevé. Nous assistons à la naissance de papillons qui ouvrent leur chrysalide. Beaucoup de papillons bleus virevoltent en tous sens. Les chrysalides sont accrochées sur un tableau. Certaines sont dorées, c’est de toute beauté. Et, nous continuons par le jardin des colibris. Ceux-ci sont très nombreux à venir boire dans des réservoirs remplis d’eau sucrée. Vert, bleu, marron, ils vrombissent aux oreilles avant de se mettre en vol stationnaire pour boire. Ils apprécient d’ailleurs les mains de Nange autour du réservoir. Cela leur permet de boire en se posant sur les doigts. Nous restons à les observer, lorsqu’une petite troupe de coatis sort de la foret pour venir chercher à manger. Les plus téméraires n’hésitent pas à monter sur les tables. Ils ne semblent pas très farouches. Retour à l’entrée du parc pour reprendre le bus retour. La pluie commence à tomber et la route devient rapidement très boueuse et glissante. Nous courons jusqu’à notre chambre pour nous abriter. Nous ressortons au moment du coucher du soleil à 17h40 pour un petit dîner au restaurant.


Demain, visite des environs de Santa Elena.

samedi 25 février 2017

Vendredi 24 février : Transfert vers Santa Elena, Monteverde.



Parcours du Jour

Ce matin, c’est un peu humide, car il a beaucoup plu. Et au petit déjeuner, nous pouvons voir nos premiers toucans. L’un d’eux se pose même sur une branche avec un iguane à coté. Vers 8h30, nous sommes récupérés par un bus d’une trentaine de places. Le chauffeur fait ensuite tout le tour du village pour prendre des passagers. Et nous prenons la route du barrage. Arrivés à celui-ci, nous embarquons dans des petits bateaux avec les bagages et nous quittons le bord pour une traversée d’une heure. Les paysages sont montagneux et avec les chalets on se croirait presque en Savoie ou en Suisse. Nous remontons dans des petits bus pour emprunter une route en cailloux. Les habitants du village quaker de Monteverde pensaient qu’en empêchant le goudronnage des routes, cela limiterait la venue des touristes. Et bien malgré la poussière et les conditions de circulation, les touristes sont tout de même au rendez-vous. La route fait des lacets et surtout a des dénivelées très importantes. Le conducteur passe très souvent en première pour pouvoir grimper les côtes. Vers midi, un arrêt à un restaurant local. Un perroquet fait le beau pour le plaisir des photographes. Et nous arrivons au village de Santa Elena ou nous sommes logés dans une cabinas. C’est assez grand et bien situé. Nous faisons un petit tour dans le village et réservons pour l’activité de demain. Approvisionnement au supermarché du coin.


Demain, au programme : ponts suspendus, colibris et papillons.

vendredi 24 février 2017

Jeudi 23 février : Journée relax dans les sources d’eaux chaudes



Parcours du Jour

Bonne nuit et ce matin, rien ne presse. Au moment du petit déjeuner, nous entendons un grand bruit au niveau du bosquet de bambous au bord de l’étang. C’est un superbe iguane qui vient de tomber sur le sol. Le temps de courir chercher mon appareil et je peux le prendre en photo. Un écureuil saute de branche en branche. Peu de temps après un autre iguane, vert celui-ci, se montre puis grimpe rapidement dans les bambous. La journée débute bien. Vers midi, nous partons en taxi vers le Paradise Hotsprings. Tout autour du volcan, des sources d’eaux sont réchauffées par le magma en fusion. Nous nous installons au bord des piscines qui vont de 35° à 39°. Il y a peu de monde et à partir de 13h, nous sommes tous seuls pour profiter des différents bassins, jacuzzis et banquettes immergées. Les cascades décontractent les muscles. Au bout de 4 heures, nous repartons vers le centre ville pour nous restaurer, car cela creuse. Retour à pied jusqu’à l’hôtel sous un ciel menaçant et un énorme orage éclate juste après notre arrivée.


Demain, déplacement en jeep, bateau, jeep pour Monteverde.

jeudi 23 février 2017

Mercredi 22 février : Randonnée autour du volcan Arenal



Parcours du Jour

Excellente nuit et petit déjeuner sympathique au bord d’un petit étang. Vers 10h, nous allons en ville, car les tarifs des excursions sont prohibitifs. Nous trouvons un taxi, qui après négociations, nous emmène à l’entrée du parc national du volcan distant de 17 kilomètres. Après avoir payé les droits d’entrée, nous empruntons un petit chemin, au travers de la forêt humide. Nous sommes tous seuls et serpentons en suivant la piste. Pas d’animaux au rendez-vous, à part des fourmis rouges transportant des feuilles découpées dans leur fourmilière. Nous prenons ensuite un chemin plus fréquenté par les touristes. De grands ficus bordent le chemin. Un oiseau et quelques lézards prennent la pose. La forêt est surtout constituée d’arbres et de grands roseaux. Nous parvenons au pied d’un magnifique arbre probablement plusieurs fois centenaire. Je me mets en communication avec lui. C’est tout en douceur, normal, c’est un kapokier. Nous continuons en direction des dernières coulées de lave datant de 1992. La vue sur le volcan qui fume doucement, mais surement est superbe. Le lac de retenue est tout proche. Faisant 88 km/2, c’est le plus grand de la région pour laquelle il fournit de l’énergie. Des vents forts font de ce site l’un des meilleurs emplacements pour la planche à voile au monde. Nous repartons en direction du chemin principal et remontons vers l’observatoire au pied des coulées de 1968. Nous repartons ensuite vers l’entrée principale où nous attend notre chauffeur de taxi. Retour à La Fortuna pour un repas de tacos et moccaccino pour moi, glaces pour Nange. Retour à l’hôtel après cette bonne journée de marche à pieds.


Demain, Journée relax dans les sources d’eaux chaudes.

mercredi 22 février 2017

Mardi 21 février : Transfert vers La Fortuna au pied du volcan Arenal



 Parcours du Jour

Bonne nuit et réveil matinal, ainsi que le petit déjeuner, toujours aussi bon. Nous quittons vers 8h l’hôtel en taxi pour rejoindre le terminal de bus indiqué par Lonely Planet. Mais ce n’est pas le bon, le conducteur appelle sa centrale et nous mène au terminal 7-10, c’est le bon. Achat de 2 billets, enregistrement des sacs et nous embarquons dans le bus. Il n’y a que des touristes et français. Embouteillage habituel en sortie de San José. Et nous commençons à grimper en direction de la cordillère. Des plantations de café succèdent à celles de cannes à sucre. Le paysage est superbe, nous grimpons au ralenti par moments car la route est aussi l’axe des poids lourds. De beaux jardins remplis de fleurs, avec des hortensias énormes. Nous traversons des villes très encaissées, les maisons sont accrochées aux pentes ainsi que les plantations. Des élevages de vaches blanches et noires nous font penser à la Normandie ou aux Alpes par endroits. Certaines vaches ont du être croisées avec des dahus.  C’est très vert. De nombreuses chapelles ou églises tout le long de la route. Puis, nous basculons en direction de la grande plaine au pied du volcan Arenal. Ce volcan de 1500 au 29 juillet 1968 n’était qu’un volcan endormi. De violentes éruptions entraînèrent des flots de lave qui détruisirent 3 villages. Depuis, il était en activité avec des jets de roches en fusion, presque chaque jour. Et son activité cesse soudain en 2010. Depuis, il est sous haute surveillance constante. Il domine de ses 1633 mètres tous les environs. Nous arrivons au terminal de bus. Récupération des sacs et nous trouvons un pseudo-taxi pour nous emmener à notre hôtel à l’écart du village. Nous finissons par le trouver après plusieurs coups de fil. Chambre spacieuse et confortable. Nous repartons à pieds au village distant d’un petit kilomètre. Visite de l’église Don Bosco. Nous mangeons des empesadas, sortes de beignets fourrés au poulet et aux légumes. Une petite glace pour terminer et nous attendons patiemment que les nuages quittent le sommet du volcan.  Par chance, il se dévoile et nous fait même un petit clin d’œil. Mais cela ne dure pas et les nuages reviennent rapidement le recouvrir. Nous rentrons à l’hôtel sous le ciel menaçant.

Demain, randonnée au pied du volcan

mardi 21 février 2017

Lundi 20 février : Balade dans San José



Parcours du Jour

Excellente nuit, pas de coqs à l’horizon. L’hôtel Aranjuez est un aménagement de 3 demeures traditionnelles costariciennes. Ces maisons sont superbes et ont de grands patios à l’arrière et des petits salons très cosy. L’un d’eux est aménagé pour le petit déjeuner qui est très copieux. La décoration est soignée et originale. Des écureuils viennent au plus près des tables pour manger. Nous partons en direction de la station de chemin de fer. Construit en 1908, le bâtiment est un remarquable exemple d’architecture tropicale avec ses ferronneries de style art nouveau. Nous allons ensuite au musée d’art contemporain, mais notre guide du Lonely Planet nous a menti, le lundi ce n’est pas gratuit, c’est surtout fermé. Nous allons au centre ville pour retirer de l’argent au guichet d’une banque, la première nous refuse, sans raison apparente. A la seconde, je comprends vite pourquoi, le passeport que je présente n’est pas le mien, mais celui de Nange. Heureusement, le distributeur automatique ne demande pas de pièces d’identité. Nous poursuivons notre balade en direction du quartier huppé de la ville. Une locomotive est arrêtée au milieu des voies de circulation, des ouvriers font une réparation des rails et il y en a besoin, même s’il n’y a plus que quelques trains qui circulent en semaine. Il y a de superbes demeures toutes protégées par de grandes grilles. Nous traversons le parc Francia. Un arrêt dans un petit bar pour déguster des jus de fruits naturels. Nous remarquons une grande affiche concernant la fête de la Gastro, bon, on va éviter. Arrêt dans un supermarché, on y trouve du Tang, souvenir pour ceux qui ont connu cela. Retour à l’hôtel en début d’après-midi pour une sieste. Le ciel se charge et la pluie est annoncée.

Demain, transfert en bus vers La Fortuna au pied du volcan Arenal.


lundi 20 février 2017

Dimanche 19 février : Transfert vers San José



Parcours du Jour


Réveil à 7 h, petit déjeuner à 8 et 8h40, nous arrivons à l’embarcadère. Le bateau quitte le bord rapidement en raison des eaux qui ont continué à baisser sur le fleuve. Nous refaisons en sens inverse le parcours déjà fait 3 jours auparavant. Une troupe de singes hurleurs se balancent de branches en lianes. Des martins-pêcheurs de toutes les couleurs pèchent, comme les locaux en ce dimanche. Le bateau avance tout doucement, car le niveau d’eau est bien bas et beaucoup de troncs d’arbres effleurent la surface. Par moments, on touche le fond. Nous avions mis 1h30 à l’aller et nous mettons plus de 2h30 au retour. Heureusement, le bus pour Cariari nous attend. Et tous les bagages sont entassés de façons instables. Nous arrivons au terminal de bus avec les fesses bien tannées. Le temps de changer de quai et nous embarquons dans le bus pour San José, le temps est à la pluie et les nuages enveloppent les collines environnantes, on est à 1500 mètres au col . Un arrêt à Gulapiles où nous achetons de la banane séchée et le conducteur conduit rapidement sur les pentes de la cordillère avant de basculer au col en direction de la capitale. Arrivée au terminal de bus, taxi et nous arrivons à notre nouvel hôtel l’Aranjuez. Grande chambre très confortable et nous dînons dans les environs.

 Demain, visite du musée d’arts contemporains

dimanche 19 février 2017

Samedi 18 février : Canoë dans la jungle



Parcours du Jour


Réveil à 5 h, pour quitter la chambre au moment où le soleil se lève. Nous rejoignons notre guide et partons à pieds au guichet du parc national pour nous acquitter du droit d’entrée. Beaucoup de groupes sont devant nous et il n’y a qu’un seul guichet d’ouvert. Nous grimpons ensuite dans le canoë avec un jeune couple d’hollandais et le guide. Pour le moment, cela va car le bateau a un petit moteur. Nous longeons les berges du canal principal. Un héron bleu pose tranquillement. Un iguane se repose sur une branche d’arbre. Nous rentrons ensuite dans un dédale de canaux. Les berges sont superbes. Un cormoran, des grues apparaissent, se faisant sécher les ailes au soleil. Des bruits dans les arbres indiquent la présence de singes. Puis nous apercevons un singe hurleur reconnaissable  par ses cris. Plus loin des singes capucins sautent d’arbres en arbres. Nous faisons demi-tour et prenons les pagaies pour une petite demi-heure. Le guide nous arrête prés de la berge pour apercevoir 3 jeunes caïmans. Des capucins jouent dans les cimes. Nous sortons du parc et le guide remet le moteur. Retour après 3 heures d’un spectacle superbe. Nous profitons d’être au cœur du village pour réserver le bateau retour pour demain. Retour à l’hôtel. Nous prenons un petit déjeuner face à la mer et flânons le reste de l’après-midi. Mon appareil photo donne des signes d’humidité et refuse de se rallumer. Un passage dans le réfrigérateur et devant le ventilateur semble régler le problème, pour le moment. Diner dans un petit restaurant salvadorien.
 Demain, retour sur San José.

samedi 18 février 2017

Vendredi 17 février : Visite du parc de Tortuguero



Parcours du Jour

Nuit calme bercée par le bruit du ressac sur la plage toute proche. Et réveil avant l’aurore pour voir le lever du soleil. La plage est pleine d’enfants et de femmes qui pèchent depuis la rive. Le lever du soleil tient toutes ses promesses. Un petit déjeuner au bord du fleuve puis nous partons en direction du parc qui est ouvert, mais personne aux caisses, tant pis. Ce parc de 300 km2 est constitué de canaux creusés en 1974 pour réunir toute une série de lagunes et de rivières tortueuses. C’est une merveille d’ingénierie. Le premier programme de protection des tortues est né ici. On y trouve également une faune abondante.  Le sentier que nous suivons est bien balisé, de beaux arbres, des araignées, des lézards aux queues vertes ou bleues. Toul à coup, Nange voit un paresseux sur une branche à quelques mètres de nous. Moment magique ! Nous continuons en suivant le sentier qui permet l’accès à la plage, de nuit, pour l’observation des tortues, qui ne sont pas encore arrivées. Nous nous baladons puis rentrons par la plage jusqu’à notre hôtel. Après-midi au calme entre hamac et coin détente.

Demain, visite en canoë aux aurores.

Jeudi 16 février : Déplacement vers le parc de Tortuguero



Parcours du Jour

Réveil matinal et nous quittons l’hôtel en taxi pour le terminal de bus Caribe. Le temps de prendre nos 2 billets pour Cariari et nous embarquons dans un bus moderne. Nous sommes sur des emplacements pour fauteuils roulants et les places sont beaucoup plus longues. Un peu d’embouteillage au départ de San José puis nous grimpons les pentes de la cordillère jusqu’à 1500 mètres d’altitude. C’est très très vert, les parois de pierre sont couvertes de plantes. Nous sommes dans la forêt humide. Nous redescendons dans la plaine et traversons de nombreux cours d’eau. Un arrêt ravitaillement et nous arrivons à Cariari. Nous changeons de bus et reprenons la route qui se transforme vite en piste. Beaucoup de locaux rentrent chez eux et le bus s’arrête souvent. Beaucoup de fleurs, les vaches sont comme les baleines, à bosses. Nous longeons d’immenses bananeraies aux régimes protégés par des sacs de couleur. Nous arrivons à l’embarcadère pour rejoindre Tortuguero, car la derniére partie se fait en bateau. Il y a de nombreux français à bord, vacances obligent. Le niveau est très bas et par moments, nous raclons le fond. Tout à coup, un crocodile prend le soleil sur une petite plage. Suivi peu après d’un bel iguane. Des échassiers de toutes couleurs volent d’une rive à l’autre. Des singes crient du haut des arbres. Le bateau accompagnateur avec les bagages et quelques passagers se plante sur un banc de sable. Ceux qui descendent pour pousser n’en mènent pas large, des crocodiles sont sur les berges à quelques distances. Nous rejoignons le bras principal du fleuve, beaucoup plus large et beaucoup de circulations car c’est la seule voie de communication avec les villages environnants, y compris pour le ramassage scolaire. Nous arrivons au village de Tortuguero, à l’entrée du parc national de préservation des tortues. Car les tortues Luth ou marines viennent pondre le long de la grande plage face à la mer Caraïbes. Nous récupérons nos sacs et arrivons à notre hôtel face à la mer. Pas de fenêtres, nous profitons pleinement de la brise marine et du bruit du ressac. Un peu tour sur le sentier piéton qui sert d’artère au village. Beaucoup de petites cabanes d’hébergement, quelques restaurants, des boutiques souvenirs, nous allons prendre des mojitos en attendant le coucher de soleil qui tombe dans la forêt. Retour à la chambre.

Demain, visite du parc à pied.

jeudi 16 février 2017

Mercredi 15 janvier : Visite de San José



Parcours du jour

Bonne nuit de récupération, excellent petit déjeuner au Kaps Café, puis nous nous préparons pour la journée de visite de la ville de San José. Située à 1200 mètres d’altitude, son nom initial était Villanueva De La Boca Del Monte Del Valle de Abra. Elle ne fut créée qu’en 1737, quand l’église catholique publia un édit obligeant la population à s’installer prés des églises afin de pallier la baisse de la pratique religieuse. C’est, à l’heure actuelle, la capitale et un centre vital de l’économie et des arts, fort de grandes banques, d’universités et de musées. Le calme de la cité fut mis à mal au cours de la guerre civile de 1948, qui fit 2000 morts et détruisit la plupart des infrastructures naissantes du pays. En 1949, une nouvelle constitution dissout l’armée, abolit la ségrégation et accorde le droit de vote aux femmes et aux gens de couleur. Nous parcourons à pied les rues en direction du centre ville. De nombreux tags ornent les murs de certains passages, d’une qualité artistique certaine. De nombreux marchands ambulants vous offrent de tout et de rien , brosses à dents, bonbons à l’eucalyptus , chaussures, journeaux. Tout se vend, nous nous arrêtons pour une petite démonstration d’un appareil révolutionnaire pour faire de la tapisserie. Nous en achetons 2 pour 4€. Nous continuons notre balade et entrons dans l’église de la Soledad. Une des 6 messes du jour débute avec de nombreux fidèles. A la sortie, un parc des arts avec une statue de John Lennon, non loin du China Town. Nous sommes à présent dans des rues piétonnes, avec des animations musicales ou artistiques. De nombreux magasins attirent une grande foule qui se promène calmement. Il n’y a aucun signe de stress, à part pour les vendeurs ambulants qui replient tout rapidement à l’approche de la police, puis se réinstalle aussi vite après leur passage. Nous visitons la cathédrale Metropolitana, bâtie en 1871 sur l’emplacement de celle détruite par un tremblement de terre. Un office est en cours. Des vitraux et un christ allongé ont été réalisés en France. Une statue de Jean Paul II est à l’extérieur. Nous entrons dans le marché central dans un espace réduit de nombreuses échoppes offrent de tout, y compris des feuilles, herbes et autres racines guérissant toutes sortes de maux. Nous faisons quelques achats et poursuivons notre déambulation. Des panneaux dressent des photos apocalyptiques des paysages du pays en 2080. Un arrêt pour manger dans un restaurant et nous arrivons sur la place de la Culture. Des enfants jouent avec des jets d’eau. Nous allons ensuite visiter le superbe théâtre national, construit en 1897, sa façade est néoclassique à colonnes.  Les somptueux  hall et auditorium en marbre sont ornés de peintures qui retracent des scènes de la vie quotidienne au 19 siècle. Nous faisons un petit tour au marché artisanal. Retour doucement vers l’hôtel en fin d’après-midi, car le soleil se couche tôt, à 17h45. 14 kilomètres au compteur et un peu plein les chaussures.

 Demain, nous allons tenter de rejoindre Tortuguero dans la journée.

mercredi 15 février 2017

Mardi 14 février : Déplacement aérien vers San José au Costa Rica



Parcours du Jour

Bien, donc, minuit, nous patientons. 0h20, toujours rien, j’appelle les numéros en République Dominicaine, toujours rien. Bon, ça craint un peu. J’appelle le numéro de l’assistance d’aéroport shuttle qui se trouve en Californie. Heureusement, je tombe sur un opérateur qui parle français. Lui aussi cherche à joindre les dominicains. Choux blanc, ça craint de plus en plus. Je pars en direction de la plage et je tombe sur un bar en train de fermer. Heureusement, la barmaid prend son téléphone et appelle un chauffeur qui dormait tranquillement. Il est là 10 minutes après et nous prenons la route pour l’aéroport de Punta Cana. L’opérateur californien me rappelle pour me dire qu’ils avaient recrédité mon compte. Du coup, je lui demande de me rembourser aussi le transfert jusqu’à Punta Cana, 100 dollars quand même. Il me confirme que ce sera fait dés que je leur enverrai la facture de la course. Ouf, on ne s’en sort pas trop mal. Surtout que nous sommes bien en avance, l’aéroport est vide. Il est tout ouvert vers l’extérieur et vers les pistes. Les formalités d’enregistrement et de sécurité se font rapidement. L’appareil de Condor, l’agence de Thomas Cook, vient de Munich. Nous embarquons directement depuis le tarmac. Le vol se fait en 3 heures et nous atterrissons à l’aéroport de San José, la capitale du Costa Rica. Il est 6h 30 local avec un décalage de 7 heures avec l’heure française. Les formalités de visa sont rapides, récupération des sacs, échange de monnaie en colons costaricains. 1€ égal 581 colones du nom de Cristobal Colon. Un taxi nous emmène jusqu’à notre ébergement. La circulation est très dense et embouteillée même parfois, mais, sans coup de klaxon, c’est serein. Nous arrivons trop tôt à l’hôtel. Nous prenons un excellent petit-déjeuner et patientons la matinée en attendant que la chambre soit prête. L’occasion de découvrir touts les petits patios à l’ambiance très zen et écolo, le tri sélectif est poussé au maximum.  A 14h, le réceptionniste nous propose une chambre qui ne correspond absolument pas à la description donnée sur le site de Booking. Après discutions, il nous trouve une chambre correspondant mieux à notre attente. Nous nous rendons ensuite au centre ville, sans charme particulier. Des grapheurs ont laissés des traces de leurs passages un peu partout sur les murs. Les magasins sont agencés en vrac. Nous achetons de quoi boire et nous restaurer. Visite jusqu’à la place de la culture. Un petit creux et nous mangeons une belle part de pizza dans une petite pizzeria. Retour à l’hôtel, le ciel commence à charger. 36 h que nous sommes debout, je pense que la nuit prochaine va être réparatrice.

Demain, visite de San José

mardi 14 février 2017

Lundi 13 février : Préparation au départ


Joyeux Anniversaire à Jean-Luc


 Parcours du Jour

Pluies une partie de la nuit et ce matin, il fait plutôt frais. Nous préparons doucement nos sacs en prévision du départ de la nuit prochaine. La matinée se passe à la recherche de dollars car c’est la monnaie la plus utilisée au Costa Rica.  Yann, Maxence et Kilian nous rejoignent vers midi pour un déjeuner dans un petit restaurant local. Un gros orage éclate et rapidement inonde la terrasse sur laquelle nous nous trouvons ce qui ne nous empêche pas de poursuivre notre repas. Nous profitons d’une petite éclaircie pour revenir à l’hôtel. Petite sieste et nous passons le reste de l’après-midi avec notre fils. Fin d’après-midi, séance shooting du coucher de soleil. Et nous patientons tranquillement jusqu’à minuit, heure à laquelle un taxi doit venir nous chercher pour l’aéroport de Punta-Cana afin de prendre à 5 heure, un vol pour San José au Costa-Rica.

Demain, déplacement pour de nouvelles aventures au Costa-Rica.

lundi 13 février 2017

Dimanche 12 février : Remise en Condition


Joyeux Anniversaire à Mireille

Pas de photos

Pas de parcours

Comme le titre l’indique, aujourd’hui, RIEN. Lever tardif, grasse mat, le temps est à la pluie et nous passons le reste de la matinée à commencer à refaire les sacs. Sieste, puis Maxence vient jouer aux cartes dans l’après-midi, les averses se succèdent. Remise à jour des jeux.


Demain, en fonction du temps.

dimanche 12 février 2017

Samedi 11 février : Excursion sur l’ile Catalina



Parcours du jour


Réveil et petit déjeuner matinal avant notre départ vers ScubaFun, le club de plongée dans lequel travaille Yann. Briefing matinal, pendant que le camion poubelle œuvre en hauteur. Nous embarquons sur le bateau avec une quinzaine de plongeurs, les autres faisant du snorkeling. Nous longeons la côte avec le village des célébrités : Casa De Campo. L’ile de Catalina est en partie un sanctuaire marin avec ses récifs coralliens. Nous ancrons en face d’une petite plage interdite. Les plongeurs se mettent à l’eau et je les suis avec une bouée de sécurité, car de nombreux bateaux arrivent du large pour s’ancrer au même endroit. Les fonds sont beaux entre 8 et 10  mètres et la visibilité est bonne. Une superbe raie passe pas loin de moi. Un mur de corail tombe à 18 mètres, mais la visibilité y est moins bonne. Poissons chirurgiens, trompettes, diodons se promènent sur des coraux de toutes les couleurs. Je remonte au bout de 40 minutes avec les plongeurs. Nange a fait du snorkeling non loin. Nous levons l’ancre pour un nouveau site au large de la plage aménagée de Catalina. Le mousse fait tomber sa gaffe au fond au moment du nouvel amarrage. Je plonge pour la récupérer. Et nous rejoignons la plage pendant que les plongeurs retournent le long du tombant. La plage est remplie de touristes, nous nous isolons un peu des groupes et nous nous mettons à l’eau sur des récifs peu profonds avec beaucoup de poissons.  Nous ressortons de l’eau pour le déjeuner local. Riz, patates et poulets sont au menu. En guise de digestion, nous nous remettons à l’eau au milieu des coraux et poissons volants, nous ne nous lassons pas de ces bons moments. Mais, nous devons remonter à bord pour le retour vers Bayahibé. Au ralenti, car un des deux hors-bords tombe en panne. Nous quittons le bord en remerciant toute l’équipe sympathique et professionnelle de ScubaFun.

 Demain, repos.

samedi 11 février 2017

Vendredi 10 février : Pluies tropicales



Parcours du Jour


Cette nuit a été orageuse et ce matin, le ciel est très couvert avec des pluies tropicales intermittentes. Donc, la matinée se passe tranquillement. En début d’après-midi, Sandra, Maxence et Kilian nous rejoignent pour jouer au quizz de voyages du routard. Excellent, cela permet d’apprendre des quantités de détails sur tous les pays du monde. En milieu d’après-midi, le ciel se dégage et le soleil refait son apparition, l’occasion pour faire un petit tour vers le port. L’église est ouverte. Les pécheurs ramènent leurs prises sur leur scooter. Le soleil se noie dans un horizon de nuages pour ne pas faire d’ombre à la superbe lune.

Demain, sortie de la journée sur l’ile de Catalina.

vendredi 10 février 2017

Jeudi 09 février : Plages








Parcours du Jour


Bonne nuit et après le petit déjeuner, nous partons en direction d’une petite plage. A notre arrivée, peu de monde, mais rapidement, un clan italien vient prendre possession des lieux en habitués. Je me mets à l’eau. Il a y beaucoup de coraux à fleur d’eau et il faut faire très attention pour ne pas se blesser. Les fonds ont été beaucoup abimés suite au dernier ouragan. Quelques poissons dans le courant. Un poisson trompette jaune se cache sous un bloc de corail et part pleine eau lorsque je m’approche. Une rascasse se fond dans le paysage. Beaucoup de bateaux longent la côte et je prends une bouée  rouge de sécurité, mieux vaut prévenir que guérir. Fin de matinée, retour à l’hôtel pour déjeuner. En début d’après-midi, nous allons en direction de la plage publique de Bayahibé avec Sandra et Maxence. Nous avançons le long d’une mangrove à sec et arrivons sur une grande plage avec de nombreux arbres permettant des zones ombragées pour s’installer. Le cimetière du village est juste en bord de la plage. Une curieuse araignée à la carapace blanche et noire se faufile entre nos jambes. Fin d’après-midi, retour avec un coucher de soleil qui se cache trop vite derrière des nuages. La lune est presque pleine.

Demain, en fonction du temps.

jeudi 9 février 2017

Mercredi 08 février : Balade jusqu’à Dominicus



Parcours du Jour


Bonne nuit, petite matinée cool autour du Reiki et d’une piqure en intramusculaire pour Nange. Elle n’a rien senti, je pique plus vite que mon ombre ! En début d’après-midi, nous partons avec Sandra et Maxence en direction du complexe de Dominicus. Nous longeons le port puis prenons un chemin de sable bien ombragé le long de la mer. Pas de plage mais des coraux qui ont, avec l’érosion des vagues, formé des fusants. Dominicus est un ensemble de grands hôtels côte à côte. Une route intérieure regroupe des commerces de souvenirs et autres lieux pour touristes. Des ouvriers travaillent en hauteur pour refaire des lignes téléphoniques. Des fleurs de cactus et un beau datura font signe à nos objectifs. Un peu plus loin une poule d’eau en effet miroir. Nous arrivons en bord de plage, mais la mer est formée et ne nous incite guère à rester. Nous faisons demi-tour, tout en visitant quelques magasins. Des jeunes s’entrainent au base-ball. Une barque fait un petit clin d’œil à Jackie. Séance basket pour les enfants en attendant le coucher du soleil. La lune bientôt pleine, salue le soleil qui disparait à l’horizon.

Demain, on se laissera guider par l’air du temps.

mardi 7 février 2017

Mardi 07 février : Balade pluvieuse




Joyeux Anniversaire à Maxence !!


 Parcours du Jour


Il a plu une bonne partie de la nuit et ce matin, les orages continuent. Donc, matinée au calme, quelques courses et retrait d’argent à la banque. Nous croisons Yann. Le village est tout petit et tout se sait rapidement.          Déjeuner à l’appartement, les avocats sont énormes et très bons. En milieu d’après-midi, le ciel se découvre et nous allons en balade en direction du port. Des perroquets sont mis sur des clients pour quelques photos,des mouettes plongent à coté de pécheurs vidant leurs poissons. Un petit pot au soleil avec le retour des bateaux d’excursions. Ce soir, repas d’anniversaire de Maxence, 17 ans.

Demain, tout dépendra du temps.


Lundi 06 février : Excursion sur l’ile de Saona





Parcours du Jour


Bonne nuit mais réveil matinal, car nous retrouvons toute la famille pour une excursion en bateau vers l’ile de Saona. Nous embarquons sur un trimaran à moteur avec un équipage dominicain et Mimi, la patronne de l’agence Ryanna Sun. C’est l’heure du départ, du port de Bayahibé, des excursions de la journée. Les touristes viennent des grands resorts de la région de La Romana à Punta Cana. Que ce soit en bateaux rapides ou grands catamarans sous voile, la direction prise est l’ile de Saona qui se trouve à la pointe sud de la République Dominicaine. C’est un endroit protégé faisant parti du parc national de l’Est. Nous longeons la côte et les plages des grands hôtels. Au passage du canal qui sépare l’ile, les courants se font plus forts. Des mouettes attendent le passage du bateau pour être nourries à la main, par Mimi. Nous longeons les cotes de l’ile aux superbes plages de sable blanc et à l’eau cristalline. Nous débarquons devant le seul village de l’ile. 250 occupants vivant essentiellement du tourisme. Les petites cases en bois sont colorées. Des petits commerces sont ouverts, offrant un peu de tout. Des enfants souriant jouent avec des jantes de vélo. L’électricité est en majorité fournie grâce aux cellules photovoltaïques rechargeant des batteries. Après un petit tour dans le village, nous déjeunons de succulentes langoustes. Au bout d’une langouste et demie, je cale. Nous profitons des lieux puis réembarquons pour une plage isolée au bout de l’ile. Le courant est plus fort, nous sommes à la confluence de la mer des Caraïbes et de l’océan Atlantique. Nous nous équipons pour une phase snorkeling. Dés ma mise à l’eau, Yann me montre un poisson coffre blanc et noir. Des amas de corail servent d’habitats à quelques petits poissons. Après avoir fait le tour des coraux, petite sieste. Nous goutons la Mamajuana, un alcool local à base de plantes et d’écorces, mélangé à du rhum et du miel. C’est un médicament universel. Il parait que cela guérit tout ! L’endroit est idyllique, mais nous devons réembarquer pour le retour. Un arrêt sur un haut fond de sable blanc nous permet de voir de grosses étoiles de mer. Retour au port avec une grosse ambiance musicale. Tous les bateaux arrivent presque dans le même créneau. Un grand merci à l’équipage pour cette superbe journée pleine de découvertes. Le temps de nous dessaler et nous retournons au port pour un beau coucher de soleil.

Demain, rien de prévu !!


dimanche 5 février 2017

Dimanche 05 février : Découverte du port de Bayahibé



Parcours du jour


Bonne nuit ! Nous prenons notre petit déjeuner à la villa Baya qui offre du café, du thé et une assiette de fruits. Vers 11h, nous sortons pour faire un tour au magasin d’alimentation du coin. Tout ce qui est importé est très cher. Nous achetons de quoi survivre, un ananas et un avocat ainsi que 2 cuisses de poulet. En début d’après-midi, nous sommes rejoints par Yann, Sandra, Maxence et Kilian qui habitent ici depuis quelques mois. Nous profitons de leur connaissance des lieux pour visiter le port qui a été très secoué pendant le dernier ouragan qui a fait tant de victimes en Haïti. Le ciel est chargé par endroits. Des bateaux rentrent d’excursions sur l’ile Saona. Nous nous attablons sur un pot en front de mer en regardant l’excitation ambiante. Retour à notre appartement.

 Demain, excursion de la journée sur l’ile Saona.

Samedi 04 février : Transfert entre Samana et Bayahibé en bus





 Parcours du Jour


Nuit courte, trop courte, nous quittons l’hôtel à 6h45, le taxi commandé la veille est bien présent. Il nous facture d’ailleurs le tarif de nuit, le vieillissement des ampoules, son réveil matinal, etc... Le bus de Caribe Tours est à l’heure aussi et nous quittons Samanà à 8h, pour emprunter en sens inverse la route puis la 4 voies en direction de Santo Domingo. Nous longeons les rizières. Au bout de 3 heures de route, nous arrivons au terminal de bus. Le bus prévu au départ pour La Romana n’existe pas. Heureusement, un chauffeur de taxi nous trouve un plan B et nous amène au terminal de Romana Express. Le bus part dans les 10 minutes, juste le temps d’acheter un en-cas car on n’a pas pris de petit dejeuner. Nous longeons la mer jusqu’à La Romana. A un moment, le bus s’arrête et le chauffeur sort nos bagages en nous indiquant la route un peu plus loin. Il a fait un détour pour nous amener jusqu’au départ des guagua vers Bayahibé, sympa. Le temps de traverser la route et un petit bus nous embarque avant de démarrer aussitôt, bien. Nous arrivons au terminal de bus à Bayahibé. Un chauffeur de bus nous emmène avec son bus jusque devant notre appart-hôtel. Super, vraiment un transfert sans aucun problème et pourtant pas gagné d’avance, faut toujours avoir confiance en sa bonne étoile !! Le temps de nous installer et nous découvrons le petit port du village en compagnie de Maxence et Kilian, nos petits enfants qui ont bien grandi, on va profiter de ce petit monde pendant quelques jours. Quelques achats dans les superettes ouvertes et nous retournons à notre hôtel pour une bonne nuit en perspective.

Demain, c’est dimanche

samedi 4 février 2017

Vendredi 03 février : Visite du parc Los Haitises





 Parcours du Jour


  Bonne nuit et petit déjeuner en chambre. 8h, nous grimpons sur une mototaxi et direction le Maleçon pour l’agence Moto Marina. Le ciel est bien chargé. 9h, nous embarquons avec d’autres personnes venant du grand hôtel. Il commence à pleuvoir et nous enfilons les cirés et les gilets de sauvetage. Nous passons sous le pont piétonnier et direction la partie sud de la baie de Samana. Nous naviguons pendant 40 minutes avant d’atteindre le parc. Ce sont des reliefs karstiques que l’on retrouve dans toute la région des Caraïbes. Des milliers d’oiseaux nichent sur les différents ilots. Vautours, pélicans, frégates virevoltent ensemble. Nous apercevons au loin des dauphins. Et nous longeons une superbe mangrove, avant de débarquer pour visiter des grottes occupées par les indiens Tainos et qui ont laissé comme traces de leurs passages des pétroglyphes représentant des animaux ou des hommes. Le coin est glissant et intriguant.  Réembarquement pour une seconde grotte à coté d’une maison colorée. Une chauve-souris se demande pourquoi tout le monde lui met de la lumière dans les yeux. L’ambiance est sympa à bord, l’équipage fait danser les volontaires et le rhum coule à flots. Nous repartons vers le Cayo Levantado. Une ile face à Samanà qui abrite un resort 5 étoiles. D’ailleurs, l’ile est coupée en 2. Nous allons déjeuner sur la partie ouverte et nous nous promenons. Un beau Bagnan avec une superbe racine tressée attire nos objectifs. Un gros lézard vert y habite. Nous retournons en bord de plage et en faisant le tour d’un rocher, nous apercevons des quantités de coquillages rouges. Une gamelle est en train de chauffer. 2 dominicains arrivent avec des coquillages qu’ils viennent de pécher en apnée et qu’ils cuisent afin de retirer le mollusque à l’intérieur. Un petit arrêt face à la belle plage de sable blanc. Retour en bateau jusqu’au port de Samanà et en mototaxi jusqu’ à l’hôtel.

Demain, déplacement en bus vers Bayahibé.


jeudi 2 février 2017

Jeudi 02 février : Visite de la ville en moto-carriole





Parcours du Jour


Excellente nuit, petit-déjeuner servi en chambre, un petit tour à la salle de sport pour un footing de récupération, puis piscine. Une petite vidéo en live pour voir les amis en train de fêter la chandeleur. Bonnes crêpes ! Nous sortons de l’hôtel vers 12h30. Pas de mototaxi en vue, Alfredo nous propose de nous emmener au maleçon avec son 4X4. Enorme truck avec un petit moteur de 5.7 litres. Nous allons manger des crêpes au Café de Paris. Ensuite, nous arrêtons une moto-carriole. Il faut savoir que depuis le matin, un grand paquebot de croisière est en rade de Samanà. Donc, c’est sus aux croisiéristes. Nous négocions une heure de découverte de la ville au tarif non-croisiériste. Je ne sais pas qu’elle est le carburant utilisé mais cela fume pas mal. Et nous sommes aux premières loges. Passage dans des rues où les échoppes de loterie sont majoritaires. Notre pilote s’arrête même pour jouer, comme beaucoup de locaux. Arrêt près du grand hôtel « Grand Bahia Principe ». La moto peine dans les montées en pétaradant. Au marché, joueurs de dominos et cireur de chaussures en plein travail.  Nous nous arrêtons ensuite devant la plus vieille église de la ville. L’intérieur est tout en bois. Retour sur le maleçon, pour un repos sur un banc. En fin d’après-midi, retour à l’hôtel en mototaxi.

Demain, visite du parc de Los Haitises.

Mercredi 01 février : Visite du marché de Samana





Parcours du jour


Cette nuit, de forts orages se sont succédés et ce matin, le ciel est encore bien chargé. Petite session de sport, 45 minutes sur tapis, puis natation et apnée dans la piscine. Vers 13h, nous prenons une mototaxi pour descendre au maleçon. Mais n’avons pas choisi le bon moment, juste après être montés sur la selle et avoir démarré, des trombes d’eau s’abattent sur nous. Le temps d’arriver au restaurant et nous sommes bon pour le concours de teeshirt mouillé. Ce n’est pas moi qui ai gagné ! Déjeuner au Timon, les orages ont tellement raviné que l’eau du port a pris des teintes marron-orangé. Nous déambulons le long de la rue principale avec pleins de petites échoppes vendant de tout. Nous arrivons au marché surtout de fruits et légumes, même si on peut acheter un bât pour mule. Retour tranquille jusqu’à l’aire de jeu de base Ball, sport national et ascenseur social. De nombreux jeunes s’entrainent avec assiduité. Retour à l’hôtel en mototaxi pour une séance bronzage autour de la piscine.

Demain, visite des environs en moto-carriole.

mercredi 1 février 2017

Mardi 31 janvier : Observation des baleines Jubartes dites à bosse



Parcours du Jour


La fiesta s’est terminée à 23h, nous avons pu dormir tranquillement ensuite. Réveil vers 8h et à 9 heures, départ pour le centre ville. La mototaxi commandée la veille n’est là, bien sur, heureusement, il y en a sans arrêt. Arrivés sur le maleçon, il y a grosse animation, tout est ouvert et il y a au moins 50 personnes qui se pressent derrière les distributeurs de billets. Nous sommes le 31 et c’est jour de paye !! Un petit déjeuner pris rapidement et nous allons régler notre réservation à Whale Samanà by Kim, la meilleure agence pour observer les baleines à bosse. Nous nous acquittons d’un droit d’entrée dans le site de préservation. Avant de monter à bord du bateau, nous percevons 2 bracelets contre le mal de mer. Le bateau à 2 étages est spacieux et permet de se déplacer. Je monte sur le pont supérieur, Nange reste en bas. Nous quittons le quai et prenons la mer. Nous passons près de l’ile Cayo Levantado avec son palace 5 étoiles. Puis, arrivons sur le sanctuaire de reproduction des baleines, car elles ne viennent sur cette zone de janvier à mars que pour se reproduire, elle ne s’alimente pas durant cette période. La baleine Jubarte est un mammifère marin, elle mesure entre 12 et 15 mètres et peut peser jusqu’à 60 tonnes. Ce qui ne l’empêche pas d’être toujours joyeuse principalement les mâles en sautant et en chantant. Le bateau stoppe et nous patientons. Une baleine revient à la surface pour respirer. En vidant ses poumons, elle produit un jet de vapeur d’eau qui monte jusqu’à 3 mètres de hauteur. C’est ce jet qui permet de la repérer, tout à coup 2 jets à une centaine de mètres. 2 baleines, une grande et une plus petite, viennent de faire surface. Elles ouvrent leurs 2 évents situés sur la partie supérieure de la tête pour expirer, reprendre leur respiration et replonger en courbant le dos d’où le nom de baleines à bosse. Elles resondent immédiatement. Elle peut rester en apnée jusqu’à 40 minutes. Kim, la responsable et spécialiste des baleines, est installée ici depuis 1984. Son équipe est très professionnelle, les commentaires sont faits en anglais, en allemand et en français. Les boissons et les friandises sont à volonté. Les explications sur la vie et les mœurs des baleines sont très intéressantes. Et nous patientons en compagnie de 2 petites embarcations qui tanguent sous la houle, les passagers sont moins bien à la fête que nous. Au bout d’une vingtaine de minutes, les 2 baleines réapparaissent et replongent en montant leur queue au dessus de la surface. Celle-ci est leur carte d’identité, chaque baleine est caractérisée par la forme et la couleur de sa queue. Un catalogue international regroupe les photos des queues de plus de 6500 baleines. Cela permet de les suivre tout en long de leur navigation. Car elles se déplacent beaucoup. Ce sont d’incroyables voyageuses. Elles passent l’hiver dans les Antilles pour procréer et allaiter les nouveaux nés puis entament un périple entre 2 à 5.000 kilomètres pour rejoindre les zones de nourriture des côtes de Nouvelle-Angleterre à l’Islande. Au loin, des baleines font des bonds hors de l’eau dans l’intention de gagner les faveurs d’une femelle ou d’intimider un autre mâle. Les 2 baleines réapparaissent, soufflent puis replongent. Un beau grain arrive, aussitôt des cirés sont distribués par l’équipage, aux petits soins. Une dernière apparition des baleines et nous suivons la pluie pour rejoindre le port. Nous débarquons en remerciant Kim et son équipe pour leur professionnalisme et leur engagement pour la protection de ces baleines à bosse. Une collation au Café de Paris et nous rentrons à l’hôtel. C’est calme, nous sommes les seuls clients.
Demain, nous verrons en fonction du temps