Vendredi 25 janvier : Visite de Pindaya
Parcours du Jour : 115 kilomètres
Excellente nuit, certes avec la polaire et le bonnet en
laine. Et ce matin, pas d’électricité, donc, pas de suppresseur et donc, pas
d’eau. Bon, on fait avec et se raser à la lampe frontale, c’est hiphop. Bon
petit-déjeuner et pour 8 heures, nous partons vers Pindaya, en taxi. Les jeunes
bonzes courent pour rester dans la procession des offrandes. La première partie
de la route est bonne, le gouvernement construit même un péage. Puis, cela se
gâte et la route n’est plus que nids de poule et latérite. Les paysages sont
superbes, les champs cultivés à perte de vue. Plus de forêt de teck, à cause de
la déforestation. Nous croisons des vététistes en voyage organisé. Je ne pense
qu’ils profitent vue l’état de la route. Nous sommes arrêtés par des travaux de
réfection de la chaussée. Nous assistons au travail pénible des travailleuses
et de la pose du goudron. Arrivée à Pindaya, 1183 mètres d’altitude, le
peuplement est unique car il tient plus de la tribu que de la minorité
ethnique. Les Danu sont les descendants d’archers qui ont leur propre dialecte. Le lac paisible est entouré de bagnans. C’est
jour du marché tournant tous les 5 jours. Beaucoup de monde, c’est agréable.
Puis, nous continuons vers les grottes, but du voyage. Ces grottes regroupent
plus de 9.000 représentations du Buddha. Ce sanctuaire est le plus grand de
Birmanie. De toutes les tailles, en albâtre, teck, marbre ou bronze, elles se
trouvent partout. Les donateurs viennent de tous les pays du monde. Le stupa
principal fut construit en 1160. C’est assez magique. Nous nous perdons dans le
labyrinthe formé par l’accumulation durant des siècles des statues de Buddha. Nous
trouvons une petite salle de méditation, ou il faut renter à 4 pattes. Retour
vers le village et arrêt à une fabrique artisanale d’ombrelles en papier Shan. En
passant dans le village, nous nous arrêtons pour assister à une cérémonie pour
les futurs jeunes bonzes, accompagnés de leur famille dans leurs plus beaux
vêtements. Certains sont juchés sur de superbes chevaux. Sur la route du
retour, nous nous arrêtons de nouveau pour voir les moissons de blé. Le grain
est trié dans le vent, comme pour le riz. Puis, retour à l’hôtel. A coté, une
armada d’ouvriers est en train de hisser du béton pour faire une chape.
Excellente journée, qui nous fait aimer la route !!
Demain, repos et préparation de notre déplacement vers le
Lac Inle. La grande inquiétude des backpackers est que tout est plein dans les
hôtels et guesthouses.
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