vendredi 11 mars 2011

Jeudi 10 Mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 802 kilomètres

Nous nous réveillons vers 10 heures locale. Petit-déjeuner frugal et nous atterrissons avec une heure de retard. Nous avons juste une heure pour changer de terminal pour prendre la correspondance pour Nice et beaucoup de monde dans le même cas. Nous allons à un guichet Air France qui nous confirme que l'embarquement est en cours et que nous pouvons continuer à courir dans les couloirs, il prévient que nous arrivons. C'est donc un peu essoufflé que nous arrivons pour voir la porte de verre se fermer devant nous. Dur, dur !!
Nous sommes rebookés sur le vol de 15h45. En fait, nos bagages n’étaient pas à bord. Bon, Air France se fend d’un sandwich et d’une boisson comme dédommagement du désagrément. Au décollage, la jeune voisine de Nange lui sert la main sous le coup de l’appréhension. Le vol sur Nice est en partie nuageux jusqu’à la hauteur du massif Central, puis les nuages s’estompent et nous avons droit à un survol superbe de la vallée du Rhône, les Alpes enneigées, le lac de Ste Croix, Canjuers et les pistes de Lagne. Atterrissage et récupération de nos sacs de riz qui ont très bien voyagé. C’est la solution pour nos prochains déplacements avec les sacs à dos. Et puis, cela continue, car le bus à 15 minutes de retard pour la gare. Nous arrivons tout juste pour prendre nos billets et sauter dans le train de 18h35, qui ..... ne part qu’à 18h55. Bon, décidément, le retour aura été sous le signe des retards à répétition. Heureusement, RV est là pour nous accueillir et nous ramener jusqu’à la maison.

Conclusion :
Voila encore une belle découverte, les paysages de Cuba sont superbes, 2820 kilomètres parcourus dans les 11 provinces sur les 15 que compte le territoire, avec tous les moyens de locomotion disponibles nous en ont convaincu.
A part la densité du secteur médical, et sa gratuité, mais il faut voir avec quels moyens et le secteur de l’éducation, chaque hameau a son école, le reste, c’est l’image des pays communistes des années 60. Le parti régit tous et tout. Avec de gros efforts sur la jeunesse, la clef pour tenir dans l’avenir, car, avec la disparition à venir des frères Castro, le futur de Cuba est un grand point d’interrogation.

Un grand MERCI à Olga, Elisa, Martha, Narcissia, Amélia, Ana, Gabriel, Nieves, Reina et Carry pour leur accueil dans leur Casa Particular, leur gentillesse et l’excellence de leur cuisine.

Un immense MERCI à ma Gentille Organisatrice qui a, une fois encore, réussit l’organisation sans failles de ce périple.

Et pour terminer, un Merci plein d’amitié pour les fidèles lectrices et lecteurs de ce blog, avec qui nous partageons nos émotions et nos découvertes !!

A bientôt pour de nouvelles Aventures à la Découverte du Vaste Monde

Mercredi 09 Mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 175 kilomètres

La discothèque a fonctionné jusqu'à 03 heures du matin, Rythme endiablé, pour nous, aussi, au fond de notre lit. C'est donc avec déjà un peu de fatigue que nous prenons notre petit-déjeuner. Nous préparons nos sacs à dos qui ont pris un peu de poids, apparemment. C'est dans un superbe V8 Ford Rouge de 1955, d'époque ainsi que le conducteur que nous rejoignons le station d'autobus. Enregistrement des bagages et à l'arrivée du bus , nous quittons Varadéro, sans regrets. Nous longeons la côte et surprise, nous découvrons des forages de pétrole tout le long. Certains en cours de forage, d'autres en exploitation. Un arrêt sandwich, avant d'arriver dans La Havane, nous reprenons un peu le circuit fait quelques jours après notre arrivée. De la station Viazul, nous négocions un taxi pour l'aéroport. La chauffeuse est pressée, klaxonne abondamment et nous arrivons donc, rapidement aux halls de départ. Là, surprise, pas moyens de filmer nos sacs, soit la machine est en panne , soit les plastiques sont trop petits. En désespoir de cause, nous ressortons nos sacs de riz du Cambodge et en jouant un peu les Mac Guyver, j'arrive à les fermer avec une ficelle de récupération. Espérons que cela tienne jusqu' à l'arrivée à Nice. Puis, nous passons au contrôle d'immigration, une demi-heure d'attente et je tombe sur une employée qui veut que je m'appelle LE, j'ai beau lui expliquer que c'est LE GOUEZ, elle me regarde avec un air suspicieux, il faut que je sorte mon sourire 39bis rectifié 53 ter pour que qu'elle accepte de me faire passer, ouf !! J'ai bien cru un moment qu'elle allait sortir le grand jeu ( CF : S.A.S. à CUBA). De nouveau en salle d'attente, nous patientons au milieu de russes qui retournent chez eux, car pour les anciens pays du bloc de l'Est , pas de besoin de carte touristique, ils peuvent séjourner sans visa. Un petit retour aux sources pour les nostalgiques du régime communiste. La salle des fumeurs est impressionnante par la fumée qui y règne. le Boeing 777-300 d'Air France arrive avec une petite heure de retard. Nous embarquons et sommes toujours à l'arrière. Nous survolons La Havane de nuit puis, Miami. Après un repas frugal, car les services d'Air France sont sérieusement en régression, nous nous assoupissons.
Demain, encore une longue journée en perspective

jeudi 10 mars 2011

Mardi 08 mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 5 kilomètres

Assez bonne nuit, petit déjeuner et nous partons vers 10 heures à la plage. La mer est calme et le vent aussi. Nous lézardons, puis en milieu d'après-midi, nous rentrons à la chambre. Comme c'est notre avant dernier jour à Cuba, nous faisons le tour des boutiques pour nos derniers achats. Nous poursuivons sur la plage pour un extraordinaire coucher de soleil. Derniers Mojitos en musique dans la parc au bord de l'étang. Nous dînons dans un petit restaurant et retour à la chambre.
Demain, longue journée de retour en métropole

Lundi 07 Mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 5 kilomètres

Assez bonne nuit, jusqu'à ce que le voisin de chambre mette le son de sa TV à fond à 23h 30. Nange dans son plus bel anglais crie " Stop the TV " et cela fonctionne. Dans la nuit, des orages éclatent et des éclairs impressionnants illuminent la chambre. Au matin, le vent s'est levé. Nous petit-déjeunons puis partons à pied vers la station de bus pour réserver notre transport de mercredi vers La Havane. Le guichetier trouve que la photo de mon passeport n'est pas ressemblante, jusqu'a ce que j'enlève ma casquette. Il explose de rire, cela va mieux, il m'a reconnu. Nous rentrons à pied en passant par le centre d'Internet. Ici, Internet ne sert qu'au courrier électronique, pas moyen d'envoyer des fichiers ou photos, tout est bloqué. Nous profitons pour surfer gratuitement sur le compte de l'internaute précèdent qui a oublié de fermer sa session. Passage pour acheter des provisions de bouche dans un magasin très bien achalandé. Varadéro n'est vraiment pas l'image de Cuba. On est loin des files d'attente devant les magasins d'état à moitié vide avec sa carte de rationnement à la main. Retour à la chambre, sieste et nous descendons vers la plage, le vent est fort et la mer agitée. Quelques sky-surfeurs se mettent à l'eau, mais le vent est très fort et certains renoncent rapidement. Nous rentrons également. Nous dînons au restaurant de l'hôtel. Demain, Bis repetitam placent.

lundi 7 mars 2011

Dimanche 06 Mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 200 mètres

Ce sont les claquements des fers à chevaux sur le macadam qui nous réveillent doucement. Le vent est tombé, aussitôt le petit-déjeuner pris, nous partons sur la plage toute proche. La mer est lisse. Nous trouvons un parasol en palmes pour nous abriter des rayons du soleil. La mer est vraiment agréable, que du sable blanc. Beaucoup de cubains sont venus en famille. Nous profitons pour bronzer un peu jusqu'en milieu d'après-midi. Un pélican blanc fait un survol de la surface de l'eau. Nous rentrons gavés de soleil pour la journée. Ce soir, dîner dans un restaurant des environs. Et, comme nous n'avons pas encore très bien compris, nous recommençons demain la même chose.

Samedi 05 Mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 50 kilomètres


En dehors du voisin de chambre, qui oublie son réveil à 06 heures du matin, excellente nuit bercée par le ressac de la mer. Petit-déjeuner à l'hôtel et nous commençons la journée par une balade dans un parc juste à coté. De nombreux animaux sont nourris par les visiteurs. Un curieux lézard pose pour la photo. Puis, nous continuons à déambuler le long de l'avenue. Retour à la chambre pour nous mettre en tenue de vacanciers. Et direction la plage, le vent est assez fort et la mer est bien formée. A l'abri, le soleil cogne fort. Nous profitons du spectacle des marcheurs, le long de la plage. Puis, nous rentrons pour une sieste. Nous ressortons sur les coups de 15h, pour assouvir une petite faim. Mais, au moment ou nous arrivons prés du snack, un bus à impériale qui fait le tour de Varadéro s'arrête, nous grimpons aussitôt dedans. Installé en plein air, nous faisons le tour de la péninsule. De belles villas en bord de plage, beaucoup laissées à l'abandon, quelques-unes sont reconstruites. Puis, d'immenses hôtels et centres de tourisme s'étalent sur les 18 kilomètres de côte. Tout est en all inclusive, tout inclus, et rien s'incite les vacanciers à s'éloigner de leurs hôtels. Au bout de 2 heures, nous retombons sur notre point de départ et avalons un hamburger local. Beaucoup de cubains sont en ville, presque tous avec une bouteille de rhum, Havana-Club, le rhum cubain. Tout le monde se promène avec un verre ou un gobelet et trinque au rhum, dés qu'ils croisent une connaissance. Pour certains, on voit qu’ils ont beaucoup d’amis, la nuit risque d’être difficile. Nous prenons nos Mojitos dans un petit parc, mais le vent est frais et nous rentrons rapidement. Les samedis soirs cubains sont toujours agités et cette nuit ne fait pas exception à la règle. Demain, rien de plus qu’aujourd’hui.

vendredi 04 mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 224 kilomètres

Nuit excellente, le petit-déjeuner est toujours aussi succulent. Nous quittons notre hôtesse avec regrets, puis, direction la gare routière. Il nous faut attendre l'arrivée du bus pour embarquer en direction de Varadéro, à 187 kilomètres. La route est encombrée de carrioles et de cavaliers. Dans les champs, les labours se font avec des boeufs couplés avec un joug, grand retour en arrière sur des techniques connues et qui ont fait leurs preuves. Puis, nous parvenons à Varadéro, longue péninsule de 18 kilomètres de long sur tout juste une centaine de mètres de large. Nous arrivons à notre hôtel, chambre spacieuse et peu de clients. Tout le long de la superbe plage de sable blanc, des hôtels et des touristes. Terre d'accueil hivernale de nombreux canadiens. Nous allons sur la plage puis changeons un peu d'argent, avant de faire une sieste réparatrice. Dans l'après-midi, nous déambulons le long de l'avenue principale. Un point Internet nous permet la mise à jour du blog. Puis, j'aperçois un Transporter T1, le propriétaire est heureux de me montrer le moteur d'origine. Beaucoup de belles américaines qui servent de taxis. Nous allons sur la plage pour attendre le coucher du soleil. Superbe !! Puis, retour à l'hôtel, gestion des photos et nous allons dîner au restaurant. Le programme des prochains jours est simple : Bulle, plage, Mojitos et salsa.

vendredi 4 mars 2011

Jeudi 03 mars

Images du Jour

Parcours du jour : 14 kilomètres


Nous avons somnolé toute la nuit et à l’arrivée à Santa Clara, nous sommes un peu dans les nuages. Heureusement, nous sommes accueillis et conduits jusqu’à la casa particular de Carry, juste dans le centre de la ville. La maison est très sympathique toute en longueur, nous prenons un succulent petit-déjeuner, car la veille, nous nous étions contentés d’un peu de pain et de chocolat. Le temps de nous installer et de nous toiletter, et nous partons à la découverte de Santa Clara. La ville est connue pour l’exploit guerrier du Ché qui avec 18 hommes a fait déraillé un train blindé fort de 408 hommes, appartenant à l’armée de Batista.
La ville a un schéma classique s‘articlant autour du parc Vidal. Nous prenons nos tickets pour visiter le train blindé et la fabrique de cigares. Le mausolée du Ché est gratuit. Nous déambulons jusqu’au train blindé, ou une petite reconstitution met en jeu 4 wagons du train. En déboulonnant les rails et en les renversant avec un bulldozer, les combattants révolutionnaires ont bien fait déraillé le convoi blindé et se sont surtout emparés des armes et des munitions, permettant ainsi aux combattants de pouvoir marcher sur La Havane pour une victoire décisive. Nous faisons quelques achats, puis à 13 heures, nous allons visiter la fabrique de cigares. Interdiction de prendre des photos. Une guide nous explique la fabrication. Depuis le choix des feuilles, puis le séchage durant 3 ans, le classement en fonction de leur origine et de leur séchage. Puis, les travailleurs, tous payés par l’état, la modique somme de 15 Cuc quelque soit l’ancienneté, fabriquent à la main des cigares de différentes catégories. Il faut un mois pour former un travailleur, qui travaille 2 semaines de 40 heures puis une semaine de 48 heures. Il façonne à la main, à partir des feuilles, un rouleau qui mis en presse durant 30 minutes, puis une dernière feuille de finition est appliquée et collée avec de la colle naturelle. Ensuite, les cigares sont testés un par un sur une machine à pression d’air pour vérifier leur densité. Les travailleurs peuvent en produire en fonction de la taille du cigare du 26 au 54 entre 50 et 150 pièces par jour. S’ils en produisent plus, ils sont payés plus, si, si, ça marche à Cuba. Nous ne pourrons pas visiter le département de pose des bagues, ni la mise en boite pour cause d’humidité. Nous rentrons à la chambre pour une petite sieste bien méritée, compte tenu de la nuit précédente. Au réveil, nous repartons à la boutique de vente de cigares pour acheter un exemplaire à fumer avec tous mes copains non-fumeurs. Du miel et du café sont aussi achetés. Nous prenons ensuite un bicy-taxi pour nous rendre au mémorial du Ché. Assassiné en 1967 en Bolivie, son corps a été ramené en 1997 et mis en terre avec ceux de 7 camarades, assassinés en même temps que lui. Le mausolée est immense, Un grande statue domine une place très étendue. Puis, retour sur la place Vidal. Beaucoup de monde en cette fin d’après-midi. Les bancs sont propices aux rencontres et discutions entre cubains. Retour de nouveau, à la chambre en passant auparavant dans un petit magasin pour s’approvisionner en eau et gâteaux. Une fois arrivés, l’odeur de la cuisine que prépare Carry nous monte aux narines. Camerone, soupe de graines, riz, frites, flancs et salade de fruits sont au menu. Demain, transfert en bus de bonne heure pour Varadéro, principal centre touristique de Cuba.

Mercredi 02 mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 234 Kilomètres

Excellente nuit, puis après le petit déjeuner, au cours duquel nous faisons la connaissance du fils de Reina, médecin neuro ophtalmologiste, 6 ans d'études de médecine puis 3 années d'ophtalmo et 2 années de neurologie, il travaille à l'hôpital de Baracoa, pour entre 35 et 50 Cuc par mois. Nous ressortons pour visiter le musée local, qui est installé dans un ancien fort espagnol. A l’entrée, un cubain nous présente son livre sur Baracoa, au passage, nous apprenons que la plus petite grenouille du monde , 9,3 mm est de la région et qu’il existe 4 variétés de palmiers royaux. Des flibustiers français ainsi que des colons chassés d’Haïti ont fait souche dans la région ou beaucoup portent des noms d’origine française. Puis, nous retournons sur la casa et préparons nos sacs. A l’heure dite, notre bicy-taxi est présent et nous emmène jusqu’à la station de bus. Devant le Malecon, il nous explique qu’une vague gigantesque a dévasté, il y a 2 ans, tout le front de mer avec des hauteurs de 5 étages. Des immeubles sont encore que des ruines, heureusement, il n’y a pas eu de victimes. Dans la salle d’attente, nous achetons des barres de chocolat, car Baracoa a une fabrique de chocolat. Notre bus est à l’heure et nous reprenons en sens inverse la route vers Santiago de Cuba. Le chauffeur a beaucoup d’amis et nous nous arrêtons fréquemment pour des personnes ou des sacs à mettre en soute ou pour remplir l’attaché-case de petits citons verts. Guantanamo, puis Santiago à la nuit tombante. Nous patientons dans la salle d’attente en discutant avec 2 couples de voyageurs de Nantes, que le bus de nuit vers La Havane se présente et à 22 heures, nous disons au revoir à Santiago. Le conducteur écoutera la radio jusqu’ à 23 heures. Puis, nous essayons de dormir. La route est tellement mauvaise et le bus a tellement peu d’amortisseurs que nous avons encore une fois l’impression d’être dans un shaker. Demain matin, nous arriverons à Santa Clara, patrie du Ché.

Mardi 01 mars

Images du Jour

Parcours du Jour : 45 kilomètres

Nuit agitée, surtout à l'extérieur, à croire que tout le quartier s'est donné rendez-vous sous notre fenêtre. Au matin, après l'excellent petit-déjeuner, nous changeons de chambre pour une autre plus à l'abri des bruits. puis, nous partons rapidement pour l'agence et là, surprise, le bus prévu est roto (cassé) . Bon, un jeune nous propose un autre moyen de locomotion pour nous rendre à la plage distante de 18 kilomètres. Et c'est donc dans un bus local, que nous faisons la route. Normalement, ce type de bus est interdit aux touristes et c'est donc avec grande surprise que les cubains voient passer la dizaine de touristes sur la route, qui se transforma vite en piste plus ou moins carrossable. Nous longeons la côte qui est très découpée, peu ou pas de plages, par contre, de superbes rios se jettent dans la mer. Nous parvenons à la plage de sable blanc et nous éloignons pour nous retrouver seuls au monde. Le site est superbe. La température de l’eau est agréable et nous nous baignons, tout en jetant un oeil sur nos affaires. Les locaux nous ont prévenus que des vols avaient eu lieu sur cette plage. Farniente, de temps en temps, quelqu’un passe pour nous proposer des langoustes, des fruits ou des noix de coco. Nous buvons et mangeons une noix fraîche. Puis, le site s’y prêtant particulièrement, je fais une séance de méditation, face au vent, avec le bruit du ressac. La journée s’écoule rapidement, entre discutions avec les touristes et les cubains. Ceux-ci sont très intéressants et dés que l’on discute avec eux, ils n’hésitent pas à parler de tout et de rien, avec le sourire. Spontanément, ils sont tous très réservés, mais, un petit signe de la main et ils y répondent avec plaisir. En fin d’après-midi, nous rentrons toujours en bus local et avec la même surprise des cubains croisés. retour à la chambre, pour une bonne douche. Reina , notre hôtesse nous a préparé un succulent dîner. Demain, nous reprenons le bus en début d’après-midi pour Santiago de Cuba, puis le bus de nuit vers Santa Clara, que nous atteindrons dans la matinée. On the Road Again !!

Lundi 28 fevrier

Images du Jour


Parcours du Jour : 229 kilomètres
 

Excellente nuit et c'est avec difficultés que nous émergeons à 5h du matin. Super petit-déjeuner, puis, c'est toujours avec beaucoup d'émotion que nous quittons nos hôtes, qui se seront mis en 4 pour que notre séjour à Santiago se déroule au mieux. Notre taxi est là et à 6h30, nous arrivons au terminal de bus. Nous réservons déjà notre parcours de mercredi en bus de nuit, compte tenu du nombre de touristes en sacs à dos. Et à l'heure dite, le bus démarre. Nous quittons Santiago, pour des paysages vallonnés et très agricoles en direction de Guantanamo. Les USA y louent depuis 1902 en vertu d'accords internationaux, toute la baie, soit 121 kilométres-carrés, 2 aérodromes et 6000 militaires et leurs familles y vivent en autarcie complète. Seuls quelques cubains peuvent y travailler. Hyppodrome, salles de cinéma, terrains de sport, golfs pallient au mal du pays pour les américains.
 
Une des meilleures rades du monde du fait de sa dimension et de sa profondeur. Les cubains attendent patiemment 2033, date de la fin de la location, afin de récupérer ce petit bout de leur territoire. Fidel Castro refusant chaque année de percevoir le prix de la location annuelle, soit 4085 $. La route que nous empruntons est assez récente , car Baracoa n’était reliée que par mer ou les airs jusqu’en 1960. Le chauffeur de bus connait beaucoup de monde et c’est l’occasion d’arrêts réguliers, pour un petit bisou, remettre des paquets ou acheter des régimes de bananes.
 
Nous longeons la côte et les paysages sont saisissants, entre eau turquoise , cactus et côte découpée. 2 françaises qui parcourent une partie de Cuba en vélo, se font déposer auprès d’une belle plage. Bon courage, car nous entamons la montée vers la sierra Del Plurial, 55 kilomètres à flanc de montagne, une végétation grandiose puis nous plongeons vers Baracoa, première ville du territoire espagnol, début de l’histoire de la colonisation de Cuba en 1512. la ville est étalée en longueur le long du littoral. Le terminal est tout au bout du Malicon, la croisette locale. Nous sommes bien attendus et en profitons pour réserver le retour du mercredi. un bicy-taxi nous emmène un peu à l’extérieur du centre vers une maison assez récente. la chambre est au premier étage, tout confort local. Le temps de nous installer et nous partons à la découverte de cette première colonie espagnole du pays.
 
Comme partout, beaucoup de ruines, le littoral a subi une tempête tropicale, il y a 2 ans et beaucoup de maisons ont été détruites, certaines sont en cours de reconstruction. Beaucoup de chantiers, adduction d’eau et cathédrale en travaux. Nous passons à coté d’un point Internet pour mettre le blog à jour et miracle, au point le plus éloigné du territoire, cela fonctionne bien. J’essaierais demain de mettre quelques photos en ligne. Nous montons sur le point haut de la ville pour un beau panorama sur la ville, la mer et la Sierra et nous poursuivons par un petit concert de musique, Mojitos et salsa au menu. Retour à la casa pour un repas de camarones fraîches, un régal. Demain, découverte de la Playa Maguana
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