Jeudi 28 février : Bulle à Banaue
Parcours du Jour : 12 kilomètres
Ce matin, rien ne nous presse. Le soleil est de la partie et
nous décidons de remonter d’un coup de tricycle vers le point de vue le plus
haut qui domine les terrasses de Banaue. Le même pilote que la veille nous
emmène jusqu'à destination. Les terrasses jouent avec le soleil et nous aussi.
Puis ; nous redescendons les 6 kilomètres de la route, tranquillement.
L’occasion de voir la vie des habitants qui bordent cet axe routier. Les
artisans travaillent remarquablement le bois et se fabriquent des trottinettes
spécifiques. Des câbles traversent la vallée pour amener de l’autre coté, avec
un petit chariot, tous les matériaux nécessaires à l’entretien des murs des
terrasses. Certains font plus de 20 mètres de haut. Nous poursuivons de point
de vue en point de vue. Nous en
découvrons un nouveau avec de superbes fleurs. Nous ne nous lassons pas de ce
superbe spectacle. Le repiquage se fait dans une eau laiteuse. Des femmes
portent de curieux parapluies fixés sur la tête, ça sert aussi bien pour la
pluie ou le soleil. Des poulets attendent un acheteur et la DDE locale enlève
les herbes à la serpette et à la main. Le basket est un sport national, aussi
des panneaux faits de brique et de broc sont mis au bord des routes. Rien ne se
perd, tout se transforme. Nous croisons de jeunes joueurs d’échecs. Les
adductions d’eau se font directement de la montagne. Chaque maison a le sien.
Nous rentrons à l’hôtel, pour y déjeuner et restons sur la terrasse, tout
l’après-midi. Nous profitons pour faire des réservations sur Internet pour la
suite du séjour, surtout pour la semaine sainte car ici tout s’arrête pour
cette fête et les hôtels sont pris d’assaut. Nous allons dans une petite
boulangerie pour acheter des biscuits pour le repas du soir. Le coucher de
soleil se reflète sur une petite rizière, l’occasion de tester un peu plus mon
appareil-photo. A 18h30, direction la gare routière et le bus de nuit qui va
nous emmener jusqu’à Manille. Le bus est plein, essentiellement des jeunes
backpackers qui poursuivent leurs découvertes des Philippines. Heureusement, la
climatisation est bien réglée et nous n’avons pas trop froid. Dans la nuit, un
incendie dévore les pentes d’un volcan. Nous sommes sur la ceinture de feu du
Pacifique et tous les volcans font l’objet d’attentions toutes particulières.
Le conducteur connait bien la route et malgré tout, il se laisse surprendre
parfois par le trafic. Les freins fonctionnent. Nous nous assoupissons car la
nuit va être longue.
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