dimanche 31 mars 2013


Dimanche 31 mars : Snorkeling sur le jardin magique

Parcours du Jour : 12 kilomètres


Bonne nuit sans clim. Après le petit déjeuner, nous faisons sur Internet quelques réservations pour la fin de notre séjour philippin. Puis, direction les transats, la marée est haute et nous nous mettons à l’eau pour un petit tour des fonds environnants. Un poisson- coffre se cache maladroitement sur un fond de sable. Un cimetière d’oursins jonche la profondeur. Nous retournons nous baigner plusieurs fois dans la matinée. A 14h, je pars en snorkeling sur le jardin magique. Malheureusement, le réglage de l’appareil photo est un désastre, pas moyen d’avoir des images satisfaisantes de la beauté du lieu. Ce soir, diner au restaurant.
 Demain, nous refaisons les sacs à dos, direction le Parc d’Aventures de Danao.

samedi 30 mars 2013


Samedi 30 mars : Bronzage sur la plage du FloWer Beach

Parcours du Jour : Insignifiant


Hier soir, la pleine lune était superbe, se reflétant sur la mer. Par contre, je me suis levé à 5h30 pour un lever de soleil et il pleuvait, le ciel étant couvert de nuages. J’ai fini ma nuit.  Comme Nange a pris un lexomil hier soir, aujourd’hui, c’est au ralenti. Plage vers 10h, J’ai changé le réglage de l’appareil amphibie et donc, c’est soit net de près et flou de loin, soit le contraire. Un gamin lance sa ligne du haut d’un rocher. La marée est montante et le coefficient est encore élevé. Je me mets à l’eau pour tester les nouveaux réglages, chic une méduse se prête au jeu. Vers midi, le bateau de plongée rentre, mais l’annexe est en panne. Heureusement, avec la marée au maximum, il arrive pratiquement à beacher, pour faire descendre ses passagers. Des gamins profitent de la bonne profondeur pour sauter de tous les supports disponibles. Nous repartons snorkeler avec Nange, un Némo est attiré par la couleur de l’appareil photo. Méduse, petits poissons colorés, une curieuse étoile de mer à seulement 4 branches. Un peu plus loin, un piroguier est à l’eau. Un filet est tendu derrière lui et il fouine avec un morceau de métal toutes les ouvertures pour faire fuir les éventuels poissons, il n’hésite à soulever des pierres lourdes pour parvenir à ses fins. Un autre petit Némo et aujourd’hui en matière de sieste nous aurons été battu par le chat.

Demain, derniére journée au FloWer Beach.

vendredi 29 mars 2013


Vendredi 29 mars : Snorkeling dans le jardin de coraux

Joyeux Anniversaire, GG !!!

Parcours du Jour : 12 kilomètres


Nuit calme, petit déjeuner et à 9h30, direction le centre de plongée pour la perception de la combinaison, chaussons et palmes. Je teste la méthode de Georges pour empêcher la buée à l’intérieur du masque. Dentifrice, et cela semble efficace. Les plongées, ici sont relax, en hamac. Puis, je grimpe dans la barque de liaison en compagnie de 3 jeunes norvégiennes. Il y a beaucoup de monde ce matin, 4 accompagnateurs, 4 snorkeleurs et 3 plongeurs. Au bout d’une petite demi-heure de navigation, nous jetons l’ancre juste au dessus de superbes coraux. Vite à l’eau et comme il n’y a pas de courant aujourd’hui, il y a multitude de poissons tropicaux,  la visibilité est bonne, sans plus. Je shoote à tout va. J’arrive à descendre sans difficultés et les oreilles passent très bien. Je m’amuse à descendre le long du tombant et c’est merveilleux. Je passe une heure dans l’eau et je ne m’en lasse pas. Un banc de poissons de passage, même pas effarouché, m’accueille avec lui. 2 serpents se déplacent de corail en corail. Les plongeurs reviennent, fin de la récréation et retour à la plage du FloWer Beach. Je passe le début de l’après-midi à traiter les photos. Moins bon que ce que je n’espérais. Retour sur la plage et nous nous mettons à l’eau avec Nange pour un petit snorkeling dans 1 mètre d’eau. Nous voyons, méduse, murène, baliste, même un serpent nage devant nous. Le vieux monsieur dans les nuages nous a fait passer une bonne journée.  La marée descend et le pécheur à la voile en toile de parapluies reprend la mer pour une séance de pêche. Vers 16h, nous rentrons dans le bungalow, notre quota de soleil atteint. Diner au restaurant.
Demain, avant-dernier jour à la plage.

jeudi 28 mars 2013


Jeudi 28 mars : ReBulle sur la plage du FloWer Beach

Parcours du Jour : Pas grand-chose


Bonne nuit et ce matin, nous sommes les derniers au petit-déjeuner. Après une rapide connexion sur le Net, nous partons en direction de notre lieu de prédilection, la plage. La marée est haute et nous en profitons pour faire un peu de snorkeling, dans 1 à 2 mètres de profondeur. Quelques coraux avec des poissons multicolores. Puis, transats, tout à coup, un lézard saute d’une palme de cocotier, semble flotter en l’air, un peu comme une feuille morte et atterrit sur le tronc de l’arbre d’à coté. Surprenant. Et la journée continue au même rythme, plage, baignade, transats, plage, baignade, transats et on change, baignade, plage, transats…… Beaucoup de nouveaux arrivants pour le week-end, qui n’est pas férié, seul le jeudi et le vendredi le sont.
Demain, snorkeling sur le jardin magique.

mercredi 27 mars 2013


Mercredi 27 mars : Visite de la plage de sable blanc d’Anda

Parcours du Jour : 20 kilomètres


Excellente nuit au calme. Au petit-déjeuner, nous discutons avec Florence, la maîtresse des lieux, philippine et fervente croyante, elle a fait un pèlerinage à Lourdes. Je fais un petit tour du jardin qui est très bien agencé et entretenu. Puis, nous partons pour Anda avec le tricycle de l’hôtel. La plage de sable blanc est superbe et vide. Nous allons à l’office du tourisme, situé dans la mairie pour avoir des renseignements sur les visites de grottes de la région. Nous poursuivons par l’église, en pleine préparation de la procession qui aura lieu ce soir. Les représentations du Christ sont habillées de parures brodées. Toues les statues sont recouvertes de noir. Le code pour l’habillement à l’intérieur de l’église est très strict. Nous faisons quelques courses au marché et rentrons en tricycle au Flower Beach, Flower= Flo de Florence et Wer de Werner, son mari. Il fait très chaud et restons le temps de la sieste sous la fraîcheur de la climatisation de la chambre. Vers 15h, nous partons à pied le long de la côte vers Anda. La marée a un coefficient important et la marée basse permet de se déplacer sans soucis. De nombreux pécheurs à pied en profitent pour faire la pèche aux oursins qui sont préparés sur la plage. Des petites filles font un trou dans le sable et attrapent un poisson aux nageoires avant développées comme des petites pattes. Au bout de 3 kilomètres, nous arrivons sur la grande plage d’Anda. Les cloches sonnent car la procession de 16h doit commencer. Nous rebroussons chemin et nous baignons avec plaisir dans une eau rafraîchie par un courant froid. Nange sursaute car une petite murène se promène près d’elle. Le soleil se couche et nous retournons au bungalow, avant le dîner au restaurant.
Demain, poursuite de la découverte des environs. (En clair, on ne sait pas ce que l’on va faire !!)

mardi 26 mars 2013


Mardi 26 mars : Snorkeling sur la barrière de corail

Parcours du Jour : 13 kilomètres


Réveil matinal et nous sommes les premiers au petit-déjeuner. A 8h30, rendez-vous au club de plongée, qui est certifié Padi, la norme américaine. Je trouve une paire de palmes et une combinaison à ma taille. Et nous embarquons dans la barque qui nous mène le moniteur, 4 plongeurs allemands et moi-même jusqu’au bateau de plongée. Après une petite demi-heure, le long de la barrière de corail, nous nous amarrons à une bouée. Et c’est le saut dans le grand bleu, les plongeurs se repartissent en 2 palanquées. Et je reste seul au dessus de toutes ces bulles. La barrière est superbe et bien vivante, toutes sortes de poissons et de coraux aux couleurs chatoyantes. Les coraux se trouvent entre 3  et 5 mètres, puis le tombant qui descend en à pic très bas. Je plonge durant une heure, puis tout le monde se retrouve pour un break d’une heure sur le bateau, le temps de se reposer et de se restaurer. Après ce laps de temps, je retourne à l’eau et reste au-dessus de Stéphane. J’arrive à descendre sur le tombant sans difficultés, les vieux réflexes sont toujours là. Nous sommes petit à petit entraînés par le courant. Au bout de trois quart d’heure, le courant est si fort que je n’arrive plus à lutter contre. Heureusement, une bouée providentielle me permet de m’y agripper le temps que le bateau vienne à ma hauteur. Tout le monde remonte à bord dans la houle. Certains ont vus des tortues. Retour à terre, après la navigation en sens inverse. Je réintègre mon matériel et part pour une bonne sieste de récupération. Nange a ressenti les angoisses des femmes de marins. Nous terminons la fin de l’après-midi sous la tonnelle. Une guêpe maçonne travaille pour y faire son nid. Elle régurgite la matière, qu’elle étale ensuite avec ses pattes de devant. Diner au restaurant, on y mange remarquablement et les portions sont faites pour des plongeurs germaniques affamés. La lune est pleine.
Demain, visite d’Anda.

lundi 25 mars 2013


Lundi 25 mars : Bulle sur la plage du Flower Beach

Parcours du Jour : 115 mètres


Excellente nuit, c’est vraiment le calme complet, juste les bruits des tongs au matin. Et bonne surprise, le petit-déjeuner est sous la forme d’un buffet germanique. Nous prenons des forces pour cette journée qui s’annonce plutôt dure. Puis, direction la plage, nous nous installons sur des transats. La marée est haute et nous profitons de la douceur de l’eau pour nous y mettre. Pour le reste de la journée, le programme est le même, transats, bronzage, plage, baignade et on recommence.
  Quel Luxe Extraordinaire de Ne Rien Faire
Des enfants jouent dans l’eau en fin d’après-midi. Diner au restaurant.
Demain, même programme avec une sortie snorkeling avec le club de plongée.

Dimanche 24 mars : Déplacement vers Virgen, commune d’Anda

Parcours du jour : 107 kilomètres


Bonne nuit, petit déjeuner pris et nous embarquons dans un tricycle pour le terminal des bus. Le conducteur est sympa et il nous emmène au pied du van qui va jusqu’à Guindulman. Nous partons à 9h30 du terminal, le van est plein à craquer car certaines passagères remplissent bien leur fauteuil et comme sur une banquette de 3, nous sommes 4 ! Nous longeons, par la route littorale, la côte sud de l’ile de Bohol. Paysages de récolte de riz et de villages de pécheurs s’étalent le long de la voie.  Arrivés à Guindulman, au bout d’heure et demie, nous prenons un autre tricycle mais avec une conception différente. En fait, c’est un quadricycle, la moto tirant un attelage sur 2 roues. Nous parvenons enfin à la plage de Virgen, au Flower Beach Resort où nous avons réservé pour la semaine. Le bungalow est spacieux ,bien agencé, petite terrasse avec sièges en rotin et très calme. Le resort est bien arboré, le temps de poser nos sacs à dos et nous allons nous restaurer, très bons plats et copieux. Une bonne sieste plus tard, car la fatigue du voyage commence à se faire sentir, nous allons au bord de la plage. L’endroit est très agréable, un centre de plongée est dans l’enceinte de l’hôtel. Nous nous mettons à l’eau et nous nous promenons en faisant attention tout de même, car des petites méduses nagent entre 2 eaux. Des enfants du village jouent dans l’eau. Les garçonnets ayant mis dans une caverne au bord de la plage, des noix de coco qu’ils ouvrent pour en manger. La lune est superbe et elle va bientôt être pleine.  Nous discutons avec un couple habitant Lourdes et qui fait le tour des îles pour plonger. Retour au bungalow pour une bonne douche, puis, un pot au restaurant.
Demain, même punition et pour les 7 prochains  jours.

samedi 23 mars 2013


Samedi 23 mars : Visite de l’ile de Panglao

Parcours du Jour : 49 kilomètres


Sitôt le petit-déjeuner pris, nous partons à pied pour chercher une agence, pour aller en kayak voir les lucioles, mais, chou blanc, elle n’existe plus. En retournant à l’hôtel, nous faisons un crochet par la cathédrale où se déroule un mariage. Puis, nous reprenons le scooter et direction l’ile de Panglao, juste à coté et joignable par un pont. Nous faisons le tour en commençant par la route au nord. Pas de chance, elle est en réfection complète et nous faisons presque tout le parcours en version piste. De superbes villas bordent  la route, beaucoup sont à louer. Nous arrivons au village de Panglao. A l’église Saint Augustin, c’est jour de baptêmes, aujourd’hui, c’est par lots de 10 ! Nous poursuivons vers la plage d’Alona. Grande plage de sable blanc, surtout investie par des agences de plongée sous-marine. A l’entrée, un artisan fabrique des tongs personnalisables.  Nous allons au bout de la plage et louons 2 transats avec matelas, où nous nous prélassons au soleil. La température de l’eau est idéale. Comme nous commençons à prendre trop de couleurs, nous nous rhabillons et reprenons le scooter pour rentrer par la route sud. Les mangues sont mises à murir sous du papier journal, directement sur l’arbre. C’est plutôt curieux. Retour à l’hôtel, puis, nous retournons au Garden Café pour déjeuner. Je ramène ensuite le scooter, le réservoir est vide, mais, il roule encore jusqu’à l’agence de location.
Demain, déplacement en direction d’Anda, toujours sur l’ile de Bohol.

vendredi 22 mars 2013


Vendredi 22 mars : Visite du sanctuaire des tarsiers et des Chocolate Hills

Parcours du Jour : 123 kilomètres


Nuit calme, petit-déjeuner au Darunday Manor. Nous partons ensuite à pied à la recherche de l’office du tourisme, que nous ne trouvons pas, mais une charmante jeune fille nous donne une carte de l’ile. Nous continuons en direction des loueurs de scooters ; Nous en trouvons un, mais, la moto n’est pas terrible. Nous finissons par trouver un arrangement et nous suivons notre loueur pour faire le plein de notre moto et il en profite pour mettre 2 litres dans la sienne, sur notre compte, pour qu’il nous mette sur le bon axe, environ 2 kms , sa moto consomme beaucoup !!! . Une petite pluie vient nous rappeler que nous n’avons rien pris contre elle. Nous nous abritons le long d’un arrêt de bus, puis reprenons la route en direction du sanctuaire des tarsiers (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarsier_des_Philippines). Ce plus petit primate du monde est protégé, dans ce sanctuaire. Nous suivons un guide et rentrons dans une zone où l’habitat naturel est maintenu. Animal nocturne, il s’agrippe aux branches dans la journée pour dormir. Le guide nous en montre 4 repartis sur la zone. Dans le sanctuaire proprement dit, ils sont plus d’une centaine à vivre en semi-liberté. Il est attendrissant avec sa tête capable de tourner à 340° et ses gros yeux , une vraie peluche. Nous reprenons la route vers Loboc. Les rizières sont en train d’être récoltées et le riz est mis à sécher sur les bords de route. Nous franchissons une rivière sur un pont à ossature métallique, mais à chaussée en bois. Ensuite, la route devient sinueuse et le revêtement par endroits détruit. Nous doublons 2 jeunes françaises qui ont fait une partie du déplacement en ferry d’hier avec nous. Nous passons ensuite au milieu de la forêt de Manmade qui a des sous-bois superbes, le soleil joue avec les arbres. Nous poursuivons vers les Chocolate Hills, ces 1268 collines d’origine probablement corallienne, prennent  des couleurs brun-chocolat à la saison sèche. Unique au monde, cela valait le déplacement. Nous retrouvons Sandy et Angie sur le parking, avant d’entamer à pied la montée vers un point d’observation sur tout le site. Avec le soleil, les teintes sont vraiment superbes. Nous discutons avec les filles qui se baladent  entre la Thaïlande, les Philippines et la Malaisie puis nous nous arrêtons aux boutiques de souvenirs au pied du point de vue. Nous reprenons la route non sans avoir souhaité un bon séjour et une possible rencontre ultérieure à Sandy et Angie. Nous retraversons la forêt et prenons la route en direction de la côte. Il fait vraiment chaud et je bronze à vue d’œil. Nous faisons quelques arrêts à l’ombre pour nous reposer un peu et parvenons à l’hôtel vers 15H. Le temps de se rafraichir et nous allons manger d’excellents hamburgers, frites et sundaes au Garden Café dans une ambiance résolument cow-boy et servis par des serveurs sourds et muets. Nous allons ensuite faire le tour du centre commercial, pour quelques achats et chercher une montre car celle de Nange vient de la lâcher, après l’appareil photos il y a quelques jours !Vivement les Duty free à Bangkok . Retour à la chambre.
Demain, nous irons visiter l’ile de Panglao.

jeudi 21 mars 2013


Jeudi 21 mars : Déplacement vers Tagbilaran sur l’ile de Bohol

Parcours du Jour : 95 kilomètres



Bonne nuit et ce matin, cela reste très calme. Il pleut et nous passons la matinée dans le bungalow que nous quittons à 11h30 pour une petite collation au restaurant où nous nous retrouvons entre français. Nous discutons avec un jeune couple dont le garçon est en poste à Manille pour un an dans le cadre d’un contrat Volontariat International en Entreprise. Nous quittons à regret la Villa Marmarine où nous étions bien. Nous faisons un petit don à l’association Siquijors Angel qui aident les enfants de l’ile cf : http://www.marmarine.jp/en/aisatu.html. Un tricycle nous emmène jusqu’au port. Le ferry Océan Jet est à quai, nous enregistrons les sacs à dos et montons à bord. Les hublots sont couverts de films de couleur bleu. Pas terrible pour les photos. Nous transitons par Dumaguete, puis direction Tagbilaran sur l’ile de Bohol. Le temps est de nouveau à l’orage et nous essuyons quelques grains pendant la navigation. Arrivés à bon port, nous récupérons nos sacs et une moto tricycle nous emmène jusqu’à la pension Duranday Manor.  L’accueil est sympathique et la chambre agréable. Nous sortons ensuite pour nous régaler de crevettes à l’ail au restaurant Payag, juste à coté. La nuit est tombée et nous faisons un petit tour au parc Rizal. La cathédrale St Joseph Artisan est bien éclairée.
Demain, Visite de la ville de Tagbilaran.

mercredi 20 mars 2013


Mercredi 20 mars : Tour en scooter de l’ile de Siquijor

Parcours du Jour : 109 kilomètres


Bonne nuit ventilée.  Après l’excellent petit-déjeuner  continental, nous prenons en compte notre scooter pratiquement neuf. Automatique, il est agréable à piloter. Au bout d’un court moment, nous reléguons les casques à l’arrière du siège. Nous longeons la cote dans le sens des aiguilles d’une montre. Et rapidement, nous nous rendons compte que c’est le dernier jour de l’année scolaire. Dans toutes les écoles, ce sont des spectacles et des remises de diplômes. En présence des parents qui participent, les enfants sont un peu angoissés, les parents fiers. Des pécheurs portent une immense nasse toute neuve. Dans les champs de riz, c’est la récolte qui bat son plein. Un chevreau bêle fermement tenu sur un scooter. Arrivés à Lazi, nous ne pouvons visiter l’église Saint Antoine de Padoue qui est fermée. La façade est en corail rose et bois. Dans le préau juste à coté a lieu la cérémonie de remises des diplômes. Revêtus d’une toge et d’une coiffe blanche, les élèves sont appelés individuellement pour être félicités et recevoir leurs diplômes. La cérémonie est empreinte de solennité et émotion. Nous allons ensuite voir le plus vieux couvent des Philippines. Cette magnifique villa de bois et de pierre est un lieu étrangement serein. Les parquets de bois du 1° étage sont bruts. De jeunes enfants jouent avec un camion en plastique. Nous remontons sur le scooter pour rejoindre les chutes de Cambugahay. Après avoir laissé la moto au parking gardé, nous descendons un escalier en pierre,  très abrupt. Les chutes d’eau sont superbes et de couleur très claire. Des libellules rouges volent sur une eau presque blanche par endroits. Nous montons un peu plus et ne résistons pas bien longtemps à la douceur de la température de l’eau. L’endroit est magique. Nous repassons par Lazi, où la cérémonie se termine par les chants des élèves. Nous poursuivons notre tour. Il y a un partout de superbes villas, soit d’expatriés, soit d’occidentaux installés sur place. Nous repassons par le port pour acheter nos billets pour demain. Retour à la villa où les hamacs en bambou nous tendent les bras, après un bon déjeuner. En fin d’après-midi, nous reprenons le scooter pour suivre la descente du soleil. Nous nous arrêtons finalement au bout d’une piste, avec un petit port de pécheurs. Nous avons un superbe panorama sur les iles d’Apo, de Dumaguete et Cebu. Le vent soufflant correctement, le petit cerf-volant prend l’air dans les derniers rayons du soleil couchant. Nous ne nous lassons pas de ce magistral spectacle quotidien. Retour à la nuit. Toute la journée, tous les philippins croisés nous ont salués, sont venus discuter avec nous, ce sont vraiment des personnes attachantes et heureux que des touristes s’intéressent à eux.
Demain, nous reprenons un ferry en début d’après-midi pour atteindre l’ile de Bohol.

mardi 19 mars 2013


Mardi 19 mars : Déplacement vers l’ile de Siquijor

Parcours du Jour : 34 kilomètres


Bonne nuit et ce matin, lorsque nous sortons de l’hôtel pour prendre notre petit-déjeuner, il pleut des cordes pendant un bon quart d’heure. Du coup, nous prenons une moto tricycle pour nous rendre en bord de mer. Le ciel se dégage et nous rentrons avec le soleil jusqu’à l’hôtel. La grande salle de spectacle est aménagée pour une remise de diplômes qui aura lieu dans l’après-midi.  Le temps de terminer de préparer les sacs à dos et nous reprenons un tricycle pour le port. Nous prenons des billets pour le premier bateau en partance. Nous sommes les derniers de la liste. Une demi-heure avant le départ, c’est la bousculade pour monter à bord, car le bateau tangue beaucoup. Nous nous retrouvons en bas et à l’avant. A 10h, nous prenons la mer de Bohol. Le bateau avance rapidement et des paquets de mer sont projetés sur les cotés. Les locaux s’assoupissent comme à chaque fois qu’il y a un trajet à faire. Un grain nous tombe dessus à mi-parcours. Et au bout d’une heure, nous arrivons au port de Siquijor, sous le soleil. La marée est basse et les couleurs de l’eau sont magnifiques. Nouveau tricycle pour rejoindre la Villa Marmarina, tenue par des japonais. L’endroit est très sympathique en bord de plage. Notre bungalow, avec une petite mezzanine, a tout le confort requis. De la terrasse, nous avons vue sur la mer. Nous allons déjeuner au restaurant de calamars et poissons. Nous buvons un jus de kalamunggay, les feuilles d’un petit arbre magique qui a, soit disant,  toute les vertus pour un corps sain. Puis, séance bronzage dans des hamacs rigides en bambou. Un vrai bonheur. Nous allons nous baigner dans une eau chaude sur fond de sable et posidonies.  Un curieux lézard vert descend le long du tronc d’un cocotier. Petite promenade le long de la plage, sortis de la zone aménagée, tout est un peu en vrac, des maisons détruites, des bois flottés et des noix de coco un peu partout, tout cela dû aux typhons et aux tsunamis. Retour au bungalow pour une bonne douche. Nous dinons au restaurant.
Demain, découverte du tour de l’ile en moto de location.

lundi 18 mars 2013


Lundi 18 mars : Visite du parc national des Twin Lakes

Parcours du Jour : 64 kilomètres


Bonne nuit grâce aux bouchons antibruit. Nous partons équipés pour la journée, en direction du boulevard en bord de mer, pour y prendre un petit-déjeuner. Puis, nous cherchons un peu la route principale qui mène avec les jeepneys vers San José. Nous trouvons une fourgonnette avec banquettes et quittons Dumaguete. Il fait beau et la mer de Bohol est chatoyante. Peu avant la bifurcation vers le parc national, nous sommes suivis, comme par hasard,  par 2 motos. Le conducteur de la fourgonnette s’arrête et nous montons sur les 2 motos pour les 14 prochains kilomètres en direction de la montagne. La route bétonnée fait rapidement place à une piste caillouteuse où nous rebondissons. Mais nos pilotes sont prudents et nous avançons dans un paysage superbe de verdure et de forêts. Nous traversons des champs de cannes à sucre, une des principales productions de l’ile de Négros. Le long de la piste, des buffles prennent des bains de boue. Nous nous arrêtons dans un village pour prendre un litre d’essence. Nous longeons ensuite de beaux à-pics dans des cocoteraies. A l’entrée du parc, nous nous arrêtons pour payer le droit de passage. Le site est bien aménagé, quelques chevaux sont au bord d’un petit lac. Une maquette en 3D montre les 2 lacs situés en haut d’une belle montée. Dans le parc national se trouve ces lacs de cratère jumeaux Balinsasayao et Danao. La région est couverte de forêts vierges. Nous croisons un petit serpent noir en bord de route. Nous quittons nos motos pour descendre le long d’un beau sentier aménagé avec des pierres couvertes de mousse. Arrivés au bord du premier lac, nous nous apercevons que les pluies l’ont fait déborder. Les rives sont couvertes de fleurs et de daturas. Nous nous engageons sur un autre sentier toujours aussi bien aménagé pour rejoindre un point de vue sur le col entre les 2 lacs. Un homme nous dépasse avec sa petite fille sur les épaules, il rejoint son village à 3 heures de marche. L’endroit est calme et rempli de sérénité. Du haut des nuages nous avons l’impression d’être observés. Nous rebroussons chemin et un beau soleil fait son apparition. Un scarabée fait le beau pour la photo. Nous remontons jusqu’au parking et buvons un pot au restaurant qui s’y trouve. Nous enfourchons de nouveau les motos et redescendons vers le rivage. Les paysages sont superbes avec la vue sur l’ile de Cebu, juste en face. Des buffles boueux se sèchent au soleil. Dans le village, les femmes discutent abritées par leur parapluie faisant fonction de parasoleil. Nous longeons la route côtière jusqu’à Sibulan où nous quittons nos 2 pilotes. Nous prenons une fourgonnette qui nous ramène à Damaguete. Dans les écoles, c’est grosse effervescence, car avec la fin de l’année scolaire, c’est la semaine des remises de diplômes. Même dans les écoles élémentaires les enfants portent une toge et une coiffe. A coté de Nange, 3 enfants s’amusent et rient comme des petits fous, en nous regardant.  Nous nous arrêtons au Casablanca pour déjeuner, car cette sortie nous a donné faim. Retour à la chambre pour une bonne sieste et nous ressortons en fin d’après-midi, pour visiter le marché de la ville. On y trouve de tout, des légumes, des fleurs, du riz Couguar (je n’ai pas gouté). Les étals de poissons sont pleins. Les couleurs sont superbes, l’odeur aussi. Nous rentrons à l’hôtel, mais ratons le coucher du soleil de peu. Un petit tour vers les distributeurs de billets pour refaire un peu le plein de liquidité et nous rentrons.
Demain, déplacement en ferry vers l’ile de Siquijor.

dimanche 17 mars 2013


Dimanche 17 mars : Déplacement vers Dumagete, Ile de Négros

Parcours du jour : 89 kilomètres


Décidément, on dort très bien, ici. Encore un excellent petit-déjeuner et nous quittons à regrets nos hôtes, Hermann et Elisabeth. Un motocycle se charge de nos sacs et nous grimpons la belle pente à pieds. Et nous rejoignons l’arrêt des bus Ceres. Un coq de combat vient juste de prendre sa douche. Un jeune couple demande pour être pris en photos. Par chance, à peine un quart d’heure plus tard, un bus Aircon nous prend en charge, directement vers Dumagete. Nous roulons le long de la route côtière qui va nous emmener vers Lilo-An, la ville portuaire de Cebu. Nous traversons des villages en fête. Beaucoup de monde dans les rues, en ce dimanche. Même le parking, vide hier, de la plage de George est rempli de voitures. Arrivés à destination, nous attendons l’arrivée du ferry, pour changer d’île. Nous embarquons avec le bus, mais devons le quitter le temps de la traversée. Nous montons  nous asseoir sur des bancs en plastique. Amarres larguées, nous traversons le détroit. Beaucoup de courant entre les iles. Nous débarquons à San José et prenons la route vers Dumagete « il faut prononcer Dumageti ». Ville de 117.00 habitants, c’est la capitale provinciale de l’ile de Négros. Nous parvenons au terminal du bus et montons dans une moto tricycle. Le conducteur a son frère qui travaille en France à Beauvais. C’est d’ailleurs écrit sur la moto. Nous trouvons une chambre agréable à l’hôtel Palwa. Le temps de mettre le blog à jour et nous ressortons pour explorer cette ville. Beaucoup de commerces sont fermés en ce dimanche. Mais, les quelques magasins ouverts sont pris d’assaut. Une grande tour construite en pavés de corail a des statues de la vierge, objets de la ferveur populaire. Il est 15 h, mais, la cathédrale est bondée. Nous traversons le parc Rizal et arrivons sur le grand boulevard qui borde la mer. Beaucoup d’animation, malgré la chaleur. Un monument retrace le débarquement des sœurs de St Paul de Chartres en 1904. Nous rentrons dans une pâtisserie. Beaucoup de gâteaux à thèmes, car c’est la fin des études scolaires et universitaires, les vacances débutent la semaine prochaine pour 2 mois. Nous allons nous attabler sur la terrasse du Casablanca, un restaurant coté de l’avenue. Nous profitons du spectacle de la rue. La chaleur tombant, de plus en plus de monde arrive sur le boulevard. Des stands s’installent pour la soirée. Des jeunes filles se font photographier, je joue au paparazzi.  Retour vers l’hôtel en fin d’après-midi. Le parc Rizal sert de terrain de foot. Un atelier sur le trottoir répare les pneus crevés avec une vulcanisation à chaud. Nous ressortons vers 19h, pour diner dans un restaurant italien.
Demain, nous continuons la visite de Dumagete.

Samedi 16 mars : Nage avec les requins-baleines

Parcours du jour : 68 kilomètres


Excellente nuit sous notre ventilateur. Je me lève à 5h00, car je tiens à profiter du lever de soleil au large sur l’ile de Bohol. Et je ne suis pas déçu. Quelques pirogues partent en mer dans la pénombre. Le lever est majestueux. Tout comme le petit déjeuner servi par notre hôtesse, Elisabeth. Puis, à 7h, nous partons pour notre rendez-vous, pris la veille.  Contrairement à ce que nous pensions, ce n’est pas un tricycle mais juste une moto- taxi, appelée habal-habal  ce qui signifie « cochon qui copule » car on peut être jusqu’à 4 , nous ne seront que 3 !!  Le pilote est prudent, pour pouvoir conduire, il est assis sur un ballon de basket-ball. Et nous roulons le long de la côte, plein sud vers Oslob. En fait, c’est bien après Oslob que nous trouvons la plage où il y a des requins-baleines. Nous choisissons la plage de George, un bon présage. Je me change, masque et appareil étanche pour moi, Nange prendra les photos de la pirogue. La mise à l’eau est humide, heureusement que nous avions protégé l’appareil photo dans du plastique. Une fois la houle franchie, nous faisons une centaine de mètres, pour une autre plage où nous débarquons afin d’écouter un petit briefing officiel sur l’attitude à avoir avec les requins-baleines. Nous réembarquons dans notre pirogue. Toujours de la houle et nous nous éloignons d’une centaine de mètres de la plage. Et là, ils sont là. 5 bébés requins baleines, faisant entre 5 et 10 mètres de long.  Ils sont nourris par des pêcheurs, ce qui explique leur présence aussi prés de la côte. Nous nous mettons à coté d’un nourrisseur et je me mets à l’eau. C’est splendide. Le requin est à quelques centimètres de moi, il absorbe comme un siphon l’eau à la surface avec des poignées de nourriture. Il danse presque à la verticale. Des dizaines d’autres poissons viennent bénéficier du festin. Sous la coque de la pirogue, des requins passent silencieusement. Ce moment magique dure une bonne demi-heure. Puis, nous retournons à notre plage, l’arrivée en surf sur une vague remplit d’un coup la pirogue. Nange en est quitte pour être bien trempée. Je me change et je discute ensuite avec George, le propriétaire de la plage. Depuis une dizaine d’années, les bébés requins viennent passer une partie de l’année dans ces eaux. Il y a plusieurs groupes différents, qui partent au large, puis sont remplacés. La couleur de leur peau grise montre bien que ce sont des jeunes. Les adultes sont noirs et mesurent entre 20 et 30 mètres.  Nous enfourchons la moto et rentrons doucement vers Alcoy. Nous nous arrêtons devant une pâtisserie pour faire le plein de viennoiseries. A l’occasion de la San José, des villageois sont en train de tuer un gros cochon sur le bord de la route. Arrivés au portail du Mieli Beach Resort, nous remercions notre jeune pilote. Nous allons nous détendre dans la piscine pendant une petite heure, avant de rentrer juste avant le coup de soleil. Un petit repas de gâteaux et une bonne sieste met notre corps au repos. Nous allons ensuite nous promener dans le jardin et en bord de plage. Des centaines de bernard-l’ermite courent sur la grève. Cet endroit aspire au calme et à la tranquillité. D’ailleurs, il est complet durant les mois de décembre et janvier, avec une clientèle de suisses âgés venant fuir les frimas de l’hiver en Europe. Après, de nouveau, une petite escapade dans la piscine, nous dinons toujours sur notre terrasse. Ce petit arrêt non prévu dans notre programme aura été des plus bénéfiques.
Demain, nous reprenons la route pour Dumagete, sur l’ile de Negros.

Vendredi 15 mars : Déplacement vers Alcoy

Un Joyeux Anniversaire à Papy Pierrot et à Grande Hélène

Parcours du Jour : 104 kilomètres


Bonne nuit. Petit-déjeuner toujours aussi sympathique  au MayFlowerInn. Et nous reprenons la route, enfin, surtout un taxi qui nous emmène au terminal sud des bus. Là, nous trouvons un bus local qui passe par Alcoy. Au bout d’une petite demi-heure d’attente, nous quittons le terminal. Les fenêtres sont grandes ouvertes et la sono à fond. Nous traversons la banlieue de Cebu, puis traversons plusieurs villes. Au bout de 3 heures de route, le bus nous largue en rase campagne. Nous avons réservé sur le net au Mieli Beach Resort, mais, personne ne connait. Nous trouvons un motocycle qui nous ramène 4 kilomètres en arrière. Notre pilote se renseigne plusieurs fois et nous finissons par trouver notre destination, chemin caillouteux  et belle descente. L’endroit est aux normes suisses, superbement arboré, le bungalow est grand et très bien agencé, un petit paradis au bout du monde. Sans climatisation, les grandes fenêtres ventilent doucement l’intérieur aidé par un ventilateur. Il y a même une grande piscine. Nous faisons le tour des lieux, puis, passons l’après-midi dans la piscine qui est à 34°. Nous discutons avec Hermann, le propriétaire des lieux, qui à 78 ans se donne beaucoup pour que tout soit impeccable. Nous commandons notre diner que nous prenons en tête à tête sur notre terrasse. La cuisinière est remarquable, digne de grandes tables. Blancs de poulet, avec petites légumes et pommes de terre vapeur, le tout accompagné d’une succulente sauce aux champignons et épices. Si ça continue, nous allons finir par reprendre du poids.
Demain, nous allons en motocyclette jusqu’à Oslob pour voir les requins baleines.

jeudi 14 mars 2013


Jeudi 14 mars : Visite de Ayala center

Joyeux Anniversaire à notre Galiane , 7 ans

Parcours du Jour : 8 kilomètres


Excellente nuit au calme. Petit déjeuner  philippin pour moi et pancake pour Nange. En face de la chambre, une installation précaire se met en place pour nettoyer les vitres de l’immeuble. Nous allons ensuite à pied jusqu’à la place Fuente Osmena, où se trouve une agence Cebu Pacific Airlines. Pour rentrer dans tous les magasins, il faut passer sous un portique de sécurité, puis, avoir les sacs fouillés ainsi qu’une palpation. Moi, j’aime bien, car à chaque fois, je choisis une vigile et j’ai droit à une caresse sur les fesses. Nange est frustrée, car elle n’a pas droit à la palpation. Nous y réservons notre vol pour Manille du 11 avril. Nange passe derrière le comptoir et joue à l’hôtesse de l’air. Puis, nous retournons à l’hôtel. Des marchands ambulants vendent du jacquier.  L’un d’eux me propose du viagra, mais, je lui explique que je n’en n’ai pas besoin ! Des gâteaux de la Forêt noire sont vendus dans une pâtisserie. Le temps de remettre à l’abri passeports et carte Visa, nous repartons à pied en direction de l’Ayala center, un immense centre commercial, équivalent à celui de la Défense à Paris. On trouve de tout et aux mêmes prix, voir plus que chez nous. Des magasins de sports de toutes les marques. Beaucoup d’occidentaux d’un certain âge aux bras de jeunes philippines, certains même avec des bébés sur les bras. Nous déjeunons dans un Pizza Hut. Pour le dessert, chamalows, bananes, mangues dans du chocolat chaud, miam, je ne vous dis que ça. Nous poursuivons notre déambulation. Une partie du magasin est consacrée uniquement aux  salles de jeux. Nous rentrons en taxi, car il fait très chaud maintenant. Nous passons le reste de l’après-midi sur Internet à réserver la suite de notre voyage sur l’île de Cebu.

Demain, déplacement vers Alcoy en bord de mer.

mercredi 13 mars 2013


Mercredi 13 mars : Déplacement vers Cebu City

Parcours du Jour : 124 kilomètres


Bonne nuit et ce matin, peu d’animation sur la route principale. Nange va acheter des viennoiseries à la boulangerie juste en face. Nous mettons les sacs à dos et c’est sous un beau soleil que nous allons jusqu’à l’embarcadère. Nous subissons une fouille en règle. Un labrador noir vient même renifler nos sacs à la recherche de substances illicites. Le catamaran arrive et nous montons à bord. Les fauteuils sont agréables, mais, notre vitre est complètement rayée. Impossible de voir au travers. Je m’exile dans la classe business pour une partie de la traversée. Nous quittons Ormoc en avance et longeons des iles aux plages de sable blanc. Des poissons volants et de gros poissons indéterminés nagent à coté du bateau. Nous mettons 2 heures pour rejoindre le port de Cebu City, ville de 800.000 habitants et capitale de l’île de Cebu. C’est la ville la plus ancienne des Philippines. C’est ici que Magellan débarqua en 1521. Ce fut la première colonie espagnole, 7 ans avant Manille. Nous débarquons et prenons un taxi qui nous emmène vers le May Flower Inn, où nous avons réservé. L’hôtel est charmant et nous nous y installons, avant d’aller découvrir un superbe jardin attenant au restaurant.  Nous déjeunons  d’excellents  Pancit canton et de jus frais de calamansi, des petits citrons verts. Comme il fait beau, nous prenons un taxi et allons visiter la basilique Minore Del Santo Nino. Cette église, la plus vielle des Philippines a été fondée en 1565 et détruite 3 fois par des incendies. Une procession incessante de fidèles vient vénérer une représentation flamande de l’Enfant Jésus, qui est miraculeuse pour avoir survécu à tous les incendies. Un beau patio verdoyant est sur le coté de la cathédrale. Des bougies brûlent à l’extérieur de l’église. Un peu plus loin, nous trouvons la croix de Magellan, héritage catholique qui se trouve sous une rotonde en pierre. Elle contiendrait des vestiges de la croix originelle plantée en 1521. Magellan fut tué quelques semaines après par Lapu-Lapu, un chef guerrier. Il fait toujours aussi beau et chaud et nous rentrons à pied jusqu’à notre hôtel, en profitant du spectacle des rues. Des rémouleurs affutent couteaux et coupe ongles. Des ateliers sur le trottoir réparent des montres et autres téléphones portables. Nous faisons les magasins et marchons à l’ombre. Le quartier des universités est en effervescence, car c’est le résultat des examens qui sont affichés sur les murs. Nous nous arrêtons pour boire à un Mac Do, des Mac Float, du coca avec de la glace à la vanille et du chocolat fondant. Ca désaltère ! Nous continuons le long de la grande avenue, en alternant entre ombre et clim des magasins. Arrivés à destination, nous faisons une petite sieste de récupération. Nous prenons un pot sur la terrasse du restaurant.

Demain, poursuite de la visite de Cebu City.
                                                            

mardi 12 mars 2013


Mardi 12 mars : Déplacement en direction d’Ormoc

 Parcours du Jour : 105 kilomètres


Bonne nuit et nous quittons l’hôtel, après un excellent petit-déjeuner américain. Un motocycle nous emmène jusqu'au terminal des vans Grands Tours. Le conducteur est sympathique et nous discutons avec lui. Il est fier d’être le propriétaire de sa moto. Nous prenons ensuite nos places pour Ormoc. Nous quittons la ville vers 9h30, dans un embouteillage extraordinaire. Puis, nous roulons vers le nord, car la route contourne la chaine de montagnes qui coupe l’ile de Leyte. Un orage s’abat sur la région. Les rizières déversent des torrents de boue. La route est complètement défoncée et malgré les travaux entrepris de réfection des voies et des ponts, nous sommes un peu shakerisés. Puis, le soleil revient. A partir du nord de l’ile, les paysages changent et nous nous retrouvons dans des champs de cannes à sucre. C’est la récolte et parmi les camions, de vieux GMC  servent de transport pour les cannes coupées. Des champs d’ananas, un peu partout. Nous passons la borne  1000 kilomètres depuis Manille. Nous arrivons à Ormoc à 12 heures. Nous nous faisons arrêter devant l’IalLodge et nous prenons une chambre pour la nuit à venir. Puis, nous allons en direction du port, tout proche. De superbes ananas sont en vente. Un tour à l’office du tourisme et nous prenons nos billets pour demain matin.  Puis, balade le long de la promenade en bord de mer. Nous cherchons un restaurant indiqué par le guide, mais il a disparu. Nous nous reportons sur un restaurant en bord de mer. Les bateaux rapides qui viennent de l’ile voisine de Cebu arrivent au port. Des dockers déchargent un bateau sur le port. Nous continuons à nous promener entre 2 averses. Ormoc a été victime d’un torrent de boue en 1991, qui a fait d’énormes dégâts et des centaines de victimes. Depuis, de gros travaux de canalisation ont été entrepris. Nous arrêtons pour acheter de l’ananas qui est succulent. Même le cœur est tendre et se mange. Un gros orage nous fait nous replier dans notre chambre. La nuit tombe doucement et il y a toujours autant de monde à l’extérieur.

Demain, nous prenons en début de matinée, un bateau rapide pour rejoindre l’île voisine de Cebu.



Lundi 11 mars : Visite de Tacloban

Parcours du Jour : 9 kilomètres



Bonne nuit et ce matin, grand bleu, copieux petit déjeuner américain au restaurant de l’hôtel. Nous allons ensuite à l’office du tourisme pour l’expédition vers Basey. Mais l’office est fermé et nous apprenons que le parc est aussi fermé suite aux inondations et aux orages. Donc, nous partons vers l’église de Tacloban. Toujours du monde à l’intérieur  qui est ouvert sur les cotés pour une meilleure ventilation. Dans une petite crypte, des statues dont celle de l’enfant de Tacloban. Nous continuons en direction de la baie sous un beau soleil. Des jeunes garçons jouent sur le trottoir avec une boite de conserve. Il faut qu’elle retombe sur un des 2 couvercles pour pouvoir la relancer. L’emblème de la cité a une date intéressante. Nous continuons dans le parc Baluyan. Des stèles et une statue mise en place par les japonais, qui n’ont pas laissés que des bons souvenirs. Nous poursuivons par une statue du christ en croix. Elle est en cours de restauration pour la semaine sainte à venir. Nous coupons par la mairie de la ville, qui s’associe au mois de la femme. Nous poursuivons en direction de la villa Price Mansion, une grande maison coloniale des années 1910,  qui servit de quartier général aux américains au moment de leur débarquement en 1944. 2 salles sont consacrées à l’événement ainsi qu’au général Douglas Mac Arthur, le libérateur des Philippines. Il fait très chaud, mais, nous n’allons pas nous plaindre. Les rues sont sillonnées par des centaines de motocycles qui se suivent colonne par une. C’est le principal moyen de locomotion dans la ville. Vers 13h, nous allons déjeuner à la librairie Libro, qui sert aussi d’excellents paninis et des gâteaux au chocolat. Assis derrière la vitrine, nous regardons les habitants se déplacer en nombre. Une petite échoppe en face de nous, vend de l’eau glacée et des cigarettes à l’unité. Nous rentrons tranquillement à l’hôtel. Une pâtisserie crée des gâteaux à l’occasion des remises de diplômes qui ont lieu en ce moment. Nous restons une partie de l’après-midi au frais dans notre chambre. Pour le diner, nous allons au restaurant de l’hôtel.

 Demain, nous reprenons la route en direction d’Ormoc sur la cote opposée de l’ile de Leyte.


dimanche 10 mars 2013


Dimanche 10 mars : Déplacement vers Tacloban, Ile de Leyte

Parcours du Jour : 114 kilomètres



Bonne nuit, et ce matin, mauvaise surprise, pas d’eau. Hier soir, j’avais mis, sous une fuite de la douche, le récipient qu’utilise les philippins pour se doucher à l’aide d’une casserole en plastique. Comme ce matin, il est plein, je peux néanmoins prendre une douche locale. Le petit déjeuner est à base de riz, saucisses, pizzas et boules de pain. Nous commençons de plus en plus à prendre l’habitude de ces petits déjeuners au riz. Base de la nourriture, les locaux en mangent à tous les repas. Nous remettons nos sacs au dos et arrivons à 7h55 à la petite gare routière des vans. Le notre doit partir à 8h30. Mais, nous partons finalement aussitôt. Beaucoup de circulation et il tombe un petit crachin très breton. Malgré la pluie, il y a toujours du monde sur les toits des jeepneys. Nous traversons de nombreux villages. Il y a même parfois un marché. Lorsque le sol est plat, ce sont des rizières. Puis, nous grimpons dans des collines te le paysage devient très vallonné. Les bananiers, ananas et autres fruits et légumes sont superbes. Certains villages n’ont plus de tricycles, mais des motos au curieux toit de protection. Le riz est entrain d’être récolté, pour éviter la concurrence des oiseaux des épouvantails ou des banderoles de tissus sont mis dans les champs. Nous quittons l’ile de Samar pour atteindre l’le de Leyte, par un grand pont métallique. Arrivés à la petite gare routière de Tacloban, capitale de l’ile, nous prenons un motocycle pour l’hôtel Alejandro.  Tacloban, 200.000 habitants est connu sur le plan historique pour être l’endroit du débarquement du Général Mac Arthur en octobre 1944, suite à sa promesse «Je reviendrai ». Après nous être installés dans une chambre correcte, nous prenons un motocycle et allons en bord de mer au restaurant San Pedro Bay. Celui-ci est sur pilotis et nous y déjeunons d’excellents cocktails, calamars et gambas. Le ciel nous adresse un grand sourire. Un petit tour en ville et nous passons devant le capitole avec des bas-reliefs représentant d’un coté les conquistadors espagnols et de l’autre, le débarquement américain. Curieux parallèle. Comme toujours, du monde au marché, où l’on trouve de tout en quantité. Nous achetons 2 glaces dans une pâtisserie aux gâteaux à la crème d’aspect succulent.  Nous rentrons à notre hôtel, qui est bâti autour de la villa coloniale d’Alejandro Montejo, datant de 1930. A l’intérieur, c’est un petit musée retraçant l’histoire locale et la 2 °guerre mondiale à Tacloban contre les japonais. Sur la terrasse, une petite piscine n’attend que le soleil pour être très agréable. Nous dinons au restaurant de l’hôtel de nems.

Demain, nous irons visiter le parc national de Basey.

samedi 9 mars 2013


Samedi 09 mars : Déplacement vers Catbalogan

Parcours du Jour : 172 kilomètres


Ce matin, cela va mieux, il pleut toujours, mais la tempête s’est éloignée. Nous allons au terminal des minibus et partons rapidement vers Calbayog. Les traces de la tempête sont encore bien visibles, arbres arrachés et cours d’eau en furie. Nous traversons des villages, où les tombes du cimetière sont protégées par des toits  en paille. L’ile est beaucoup moins riche que celle de Luzon. Les cases sont presque toutes en bambous. La corvée d’eau, dans des jerrycans en plastique noirs, incombent aux enfants. Devant chaque maison, un chariot construit de bric et de broc pour transporter des jerrycans ou autres. Il n’y a que des rizières et du copra. Le long de la mer, un peuple de pécheurs. Nous  arrivons à Calbayog, un changement de mini van et nous sommes repartis pour la destination suivante. Nous décidons d’acheter une place supplémentaire pour nos sacs à dos, pour ne plus les avoir sur les genoux. Le conducteur connait bien la route et nous arrivons en fin de matinée à Catbalogan. Le temps s’améliore et nous trouvons une chambre à la Summer’s Garden Pension. Nous discutons avec la propriétaire âgée de 80 ans. Nous prenons ensuite un tricycle à mollets pour trouver un restaurant, qui est fermé. Nous nous replions sur un Jolibee, la version philippine des Mac Do. Puis, sieste et récupération, le temps est mitigé. Le coucher de soleil sur la mer des Philippines est splendide, les nuages prennent toutes les teintes possibles. Nous ressortons, nuit tombée, un office est donné à l’église de San Bartilomewe. Une belle reproduction de la grotte de Lourdes sera la dernière photo de l’appareil de Nange qui rend l’âme. Nous nous promenons au milieu des échoppes de nuit. Puis, retour à la chambre.

Demain, nous poursuivons en direction de l’ile de Leyte.


Vendredi 08 mars : Déplacement vers Atten sur l’île de Samar

Joyeux Anniversaire, Jackie !!!

Parcours du Jour : 290 kilomètres


Bonne nuit, nous nous réveillons de bonne heure, le petit déjeuner est de type philippin = riz, poulet. Nous allons allégrement jusqu’à la gare des mini vans. Avec nos sacs à dos, nous attendons le second de manière à pouvoir les placer devant nous. Un petit crachin nous accompagne et nous avançons rapidement vers Legazpi. Cette ville est au pied du mont Mayon, site emblématique des Philippines qui culmine à 2462 mètres. Il a la particularité d’être sous la forme d’un cône parfait. Très dangereux, il est entré en éruption 15 fois depuis 1900, il est sous constante surveillance. Mais, nous ne le verrons pas, caché sous une épaisse couche de nuages. D’ailleurs, le temps se gâte et il pleut sans discontinuer. Nous changeons de mini van pour un autre et prenons la direction de Sorsogon, après une petite demi-heure d’attente, Nange en profite pour acheter quelques provisions. Sous la pluie battante, les philippins continuent à vivre presque normalement. Un parapluie ou un morceau de plastique et tout continue. Des jeepneys sont chargés d’hommes et de matériels. Arrivés à Sorsogon, nous montons dans un jeepney, seul moyen de liaison existant vers le port de Matnog. Il s’arrête très fréquemment et il se remplit doucement. Capacité totale 23. Nous arrivons rapidement à plus de 30. Les personnes se mettent sur les genoux de leurs voisins pour gagner de la place. Les hommes s’accrochent à l’extérieur, malgré la pluie. Nous débarquons à Matnog et trouvons le terminal du ferry boat. A l’entrée, nous sommes fouillés comme dans un aéroport, puis, les gardiens se lancent dans la vérification du contenu des sacs à dos, mais, ils renoncent rapidement. Nous attendons une petite heure et embarquons dans le ferry qui fait la liaison entre Matnog et Allen, sur l’ile de Samar. C’est un vieux ferry chinois. Après plusieurs nouvelles vérifications, nous arrivons dans un entre pont sur des fauteuils en plastique et en plein air. Cela s’annonce spartiate. Les camions sont bloqués à l’aide de troncs d’arbres et de cordes.  Au bout d’une heure et demie, nous prenons enfin la mer. Le temps se charge de plus en plus et la mer se forme. Des paquets de mer arrivent jusqu’à nous. Nous changeons de salle pour en trouver une autre avec de grands fauteuils. Le coucher du soleil se reflète dans les nuages.  Une tempête est devant nous et le bateau commence à danser dans tous les sens. Au bout d’une heure de machine à laver, la mer se calme et nous arrivons  au port d’Allen, la nuit tombée et sous un orage diluvien. Nous nous mettons en version waterproof et nous prenons le premier hôtel venu sur le port. Les chambres se louent à la demi-journée ou à la journée. Cela fait un peu hôtel de passe. Le moral en berne à cause du temps, nous nous couchons rapidement.
Demain, nous descendons vers le sud à la recherche du soleil.

jeudi 7 mars 2013


Jeudi 07 mars : Déplacement vers Naga

Parcours du Jour : 114 kilomètres


Encore une excellente nuit, mais, ce matin, c’est la pluie qui est revenue, petite pluie bien pénétrante. Nous prenons notre petit-déjeuner et quittons avec regrets toute l’équipe du Hazel’s Beach Resort, qui nous prend en photos avant notre départ. Un tricycle nous emmène jusqu’au port, sous un orage. Heureusement, nous avions mis nos capes de pluie. Un bateau quitte juste l’embarcadère. On nous propose de prendre une petite pirogue pour le rejoindre à l’extérieur du port. Compte tenu de notre équipement et de nos 2 sacs à dos, nous refusons et prendrons le suivant qui doit partir à 10 heures. En fait, il part une fois rempli et nous quittons le quai à 10h 50. 2 heures de navigation plus tard, sous les averses, nous arrivons au port de Sabang. Un van nous prend en charge, puis 7 autres backpackers. Nous patientons encore une petite demi-heure, pour le remplir complètement. Les Philippines sont un grand jeu de patience. Durant le trajet d’une heure et demie vers Naga, nous discutons avec un jeune volontaire philippin, qui apprend les langues étrangères dont le français  avec les touristes de passage. Arrivés à destination, nous prenons un hôtel juste en face de la gare routière, le CBD Plaza Hotel. Les chambres sont agréables et le Wifi fonctionne. Nous ressortons pour nous rendre au centre commercial SM (Super Mall), une petite faim, il est 16 heures et nous testons le Mac Do. Puis, balade dans le centre commercial où nous faisons toujours le buzz  auprès des philippins que nous croisons et qui n’hésitent pas à nous photographier. Retour à l’hôtel pour une bonne nuit.
 Demain, nous allons tenter de rejoindre dans la journée l’île de Samar.

Mercredi 06 mars : Visite d’iles au large de la plage de Paniman

Parcours du Jour : 11 kilomètres


Excellente nuit calme. Petit-déjeuner et c’est sous un grand soleil que nous embarquons dans une pirogue à 2 balanciers. Direction les quelques iles qui se trouvent un peu au large. Car des îles aux Philippines, il y en a plus de 7000. Du petit confetti à la grande ile que nous parcourons depuis notre arrivée. Ce sont des iles karstiques. Très découpées, aux roches noirâtres, elles sont en apique ou bordées de plages de sable blanc, du à la décomposition du corail. Nous parvenons sur une première plage, lieu parait-il de tournages de Koh Lanta. L’endroit est évidemment idyllique. Nous en profitons pour nous baigner. La température de l’eau est très agréable. Nous y restons une demi-heure, puis rembarquons pour une seconde plage aussi belle. La mer fuse par endroits. Un caoutchouc pousse le long de la côte. Des photos de carte postale, dans lesquelles nous avons la chance de pouvoir nous mettre. De nouveau, un petit déplacement vers une 3° plage. Juste en face un Resort avec l’hélicoptère. Je fais un peu de masque-tuba, mais les fonds sont plutôt agités et les coraux morts. Nous nous rattraperons plus tard. Nous quittons la plage et rentrons sur la côte. La mer est agitée et la houle importante, mais nous arrivons sans encombre à bon port.  Pour le déjeuner,  Alexander nous fait un excellent poisson grillé. Et nous passons une partie de l’après-midi sur la terrasse. Pour la soirée, nous dinons d’une toujours aussi excellente pizza et ensuite, nous enflammons le dance floor pour un Mercredi Night Fever !
Demain, nous quittons ce petit paradis, pour rejoindre Naga.

mardi 5 mars 2013


Mardi 05 mars : Promenade sur la plage de Pinaman

Parcours du Jour : 6 kilomètres


Bonne nuit sous le ventilateur. Pas de lever de soleil, le ciel est chargé encore ce matin. Et nous commençons l’entrainement pour Koh Lanta, pas d’électricité et pas d’eau, au réveil. Heureusement, le générateur électrique se met en route rapidement. Juste après le petit déjeuner, grosse animation sur la plage car un filet de pèche est remonté juste devant notre restaurant. Hier, la mer était trop agitée et il n’y a pas eu de sortie en mer. Mais, aujourd’hui, la pèche est bonne et à part les grosses pièces qui sont conservées par le patron pécheur, toutes les autres prises sont rapidement récupérées par tous ceux qui sont présents et qui ont donné un coup de main. Puis, le bateau du propriétaire du filet est remis sur la plage et le filet aussitôt nettoyé et rangé dans la pirogue. Devant le Hazel’s Beach Resort, un cuisinier est entrain d’écailler et de couper en tranches un beau morceau de marlin bleu. Sitôt la douche prise, nous partons en balade sur la plage, d’abord en direction des belles concrétions. Nous arrivons sur un estuaire d’une rivière. Nous faisons demi-tour et repartons dans l’autre sens. Un squelette pend à un arbre, drôle d’élément de bienvenue.  De jolies fleurs bleues font penser à des orchidées. De superbes pirogues anciennes sont taillées dans un seul tronc d’arbre. Les bateaux plus modernes sont en contre plaqués. Des enfants jouent sur les filets et les bateaux  de pèche. Nous arrivons à un second estuaire et faisons demi-tour. Le soleil fait son apparition et cela change tout de suite tout. Après l’excellent déjeuner, cuisiné par Alexander, nous repartons sous le soleil et allons nous allonger sur la plage. La mer agitée prend des teintes superbes. Le vent propice est une occasion de lancer le petit cerf-volant, qui poursuit ainsi son tour du monde. Nous rentrons en milieu d’après-midi. Le temps change doucement et le ciel se charge de nuages. Des enfants jouent avec un bâton et un os de seiche. Le ciel rougeoie avec le coucher du soleil.
Demain, si le temps le permet, nous irons voir en pirogue les plages de sable blanc.

Juste pour le plaisir, les statistiques du jour


Lundi 04 mars : Pluie sur la plage de Pinaman

Parcours du Jour : 500 mètres


Nuit avec bouchons antibruit, car, les cloisons en bambou sont peu épaisses. Juste sur le coté une case philippine et nous avons un peu l’impression de faire du HomeStay, nous vivons avec la famille, au moins sur le plan auditif. Et il a plu toute la nuit, nous ne connaissions pas la saison des pluies et nous découvrons. C’est un peu comme les giboulées de mars, mais toute la journée. Nous tentons bien une sortie entre 2 averses, mais, nous rebroussons rapidement avant un gros grain. Du coup, nous trouvons un coin sympa au premier étage sur une petite terrasse, à l’abri de l’eau. Et la matinée va se passer là, entre lecture, mise à jour du blog et apprentissage d’Angry  birds pour Nange.
Un grand MERCI à tous pour votre lecture du blog, les statistiques du mois parlent d’elles-mêmes !!!

Presque 1000 pages lues dans le mois, c’est un record, et un sacré encouragement pour moi.
Nous testons les cocktails et déjeunons de succulents spaghettis carbonara. Jean-Jacques se joint à nous pour un café. La pluie étant toujours présente, nous retournons en chambre et regardons un film canadien (Incendies, merci à Evelyne) sur l’ordinateur. En fin d’après-midi, plus de pluie et le vent a changé de sens, nous allons nous promener sur la plage, au soleil couchant. De jeunes pécheurs profitent de l’accalmie pour relancer leurs filets.  Des enfants profitent des pirogues et du sable. Beau terrain de jeu. Retour au restaurant du Hazel’s Beach, nous testons d’autres cocktails, toujours excellents et une pizza cuite au feu de bois.
Demain, et bien, tout dépendra du temps, nous vivons au jour le jour.