jeudi 3 novembre 2011

Dimanche 30 Octobre : Dubaï - Trivandrum - Varkala

Parcours du Jour


Photos du Jour

4h du matin, nous sommes à bord de l’airbus A340, le décollage est parfait. Et nous découvrons avec surprise que toutes les routes et autoroutes sont illuminées par des millions de lampadaires. Toutes les mosquées sont également illuminées de milles feux. Nous survolons la mer d’Oman et le temps se couvre sérieusement, bien que volant à 12.000 mètres d’altitude, nous traversons un orage et les nuages sont plus hauts que nous. Comme c’est le moment du petit-déjeuner, nous buvons dans nos tasses avec des mouvements brusques de l’appareil, dus aux trous d’air. Ouf, nous parvenons à terminer nos boissons sans incident fâcheux. Puis, c’est le lever du soleil et le survol des cotes du Kerala. Vues du ciel, nous voyons de grandes quantités d’eau, fleuves, rivières et lagunes, ainsi que des rizicultures. Des barques de pécheurs sur les plages et de grandes cocoterais sont nos premières visions de cette Inde mythique. L’atterrissage se fait sans encombre. Au débarquement, nous remplissons les formulaires pour l’immigration. Tout à coup, tout se complique, le préposé veut absolument le numéro de notre correspondant en Inde, détail que nous ne connaissons pas. Un premier employé de l’aéroport sort de l’aérogare pour rechercher notre correspondant qui doit nous accueillir. Il revient au bout de 10 minutes, bredouille. Bon, le fonctionnaire de l’immigration ne voulant rien savoir, je quitte l’aérogare en compagnie d’un autre employé, pour heureusement faire la connaissance de Jean-Luc, notre accompagnateur. Tout s’arrange aussitôt, nous récupérons nos bagages et embarquons dans un 4X4 pour un trajet d’une quarantaine de kilomètres, le long de la route en direction de Varkala au bord de la mer d’Oman. Nous découvrons la conduite indienne, tout en klaxon et conduite au bluff. Les règles sont simples, c’est la priorité au plus gros. A grands renforts de coups de klaxons, tous les véhicules, camions, rickshaw, scooters se frayent un passage, au milieu de la circulation plutôt dense dans la ville et ses abords. Nos sommes Dimanche et les femmes et hommes ont mis pour la plupart, leur tenue du moment, saris etc... Les boutiques le long de la route sont colorés, par les étalages de fruits, bananes, raisins, les poteries multicolores et les immenses affiches publicitaires. Les personnes sont dans l’ensemble souriantes et amusées. Arrivés à midi, dans notre hôtel, nous prenons juste le temps de nous changer, avant de partir à pied en direction de la côte toute proche. Nous surplombons la mer du haut de falaises d’une dizaine de mètres de haut. Beaucoup d’hôtels et de chambres d’hôtes accueillent une population de jeunes et moins jeunes, routards ou vacanciers. Nous déjeunons de plats typiques, poisson en sauce et poulet tandoori, le tout accompagné de riz. C’est excellent. Le début d’après-midi est consacré au change en monnaie locale, un euro vaut 67 roupies au cours du jour. Nous visitons quelques boutiques et faisons nos premières emplettes, en partant du principe, qu’il vaut mieux acheter un produit qui nous plait sur place plutôt que d’attendre et en général ne plus le retrouver ailleurs. Le bol tibétain a un son cristallin. La fatigue se faisant bien ressentir, car nous sommes à plus de 24 heures non stop, nous rejoignons notre chambrette pour une sieste bien méritée. De toutes façons, il n’y a rien d’autre à faire, car un bel orage s’abat sur la côte. Une queue de moisson qui devrait agrémenter tout notre séjour, d’après les prévisions météo prises avant notre départ. Nous avons prévus le coup en nous équipant en waterproof. Nous dînons dans le même restaurant que ce midi et c'est toujours aussi bon, cette cuisine indienne est décidément pleine de saveurs. L'occasion de photographier le cuistot en grande tenue devant son four, qui lui sert à tout faire cuire , y compris les galettes de blé servant de pain. Il les projette avec force sur la paroi ou elles vont cuire tranquillement. Retour, au milieu des flaques d'eau à l'hôtel. Des collections de chaussures et sandales devant les devantures des boutiques font penser à autant de lieu de prière au dieu shopping.
Demain, nous prenons le train en direction d’Ernakulam, et irons ensuite visiter Fort Cochin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire