mardi 31 janvier 2017

Lundi 30 janvier : Visite de Santa Barbara de Samanà



Parcours du Jour


Comment dire, nuit cauchemardesque !! Car la boite de nuit + musique à fond + la sirène de la Police + les conversations devant la boite = pas de possibilités de dormir même avec les bouchons antibruit. Nous avons eu l’impression d’être au milieu du Dance Floor jusqu’à 4 heures du matin. Donc, petite mine. Nous prenons le petit déjeuner commandé la veille dans la chambre. Je me rends ensuite dans la superbe salle de sport qui occupe toute la superficie de l’hôtel, au rez de jardin. Tapis roulant dernier cri, vélos au top, parquet pour Zumba et toutes les machines de musculations imaginables. Je monte sur un tapis afin de tester mes nouvelles feets, chaussures de course sans semelles pour retrouver des sensations de course pieds nus. Bon, la machine me demande mon poids en livres ?? Je cours pendant 45 minutes mais la distance n’est que de 3, 6 à une moyenne de 4,5. Non, mais c’est bien sur, on parle en miles et en miles par heure. Une petite douche et direction la piscine sur la terrasse. C’est plutôt sympa et le soleil chauffe bien. Vers midi, la femme du joueur de baseball nous propose de changer de chambre, ce que nous acceptons avec plaisir. Celle-ci est à l’opposée de l’ancienne et a une belle vue sur la ville et la mer. Le temps de nous réinstaller et nous hélons une mototaxi pour le maleçon, le bord de mer. Nous stoppons au restaurant Le Timon de Samanà qui offre un buffet simple et peu cher. Ensuite nous marchons en direction du grand pont piétonnier qui rejoint les ilots dans la baie. Nous découvrons une jolie plage très fréquentée par les dominicains. Nous nous rendons compte alors que c’est un jour férié, la naissance de Duarte, un héros de la révolution, initialement prévu le 26, mais repoussé pour offrir un weekend prolongé ! Le pont piétonnier est tout récent et en cours de travaux par endroits. Des pécheurs tentent leur chance depuis la passerelle alors que des jeunes apnéistes recueillent des coquillages et étoiles de mer. Retour sur le maleçon où nous allons réserver pour vendredi une excursion dans le parc national de Los Haitises puis reprenons une moto pour l’hôtel. Là, surprise, du matériel de sono en cours d’installation sur la terrasse, une grosse fiesta en préparation !! La nuit risque d’être longue, à moins d’aller faire la fête aussi !!

Demain, excursion chasse à la baleine, en photos bien sûr !!

lundi 30 janvier 2017

Dimanche 29 janvier : Transfert vers Samanà



Nuit calme grâce aux bouchons d’oreilles car à partir de 22h, une sono s’est mise en place au pied de l’hôtel pour un concert guitare suivi d’une soirée musicale. Ce matin, rien ne presse, donc petit déjeuner et reconfection des sacs à dos. 10h, nous nous mettons en attente d’un guagua, tout en observant les alentours, dont le ramasseur de poubelles à dos de mule. A l’arrivée du véhicule, il est vide puis il se remplit rapidement, 5 personnes sur les banquettes de 4, puis 2 dehors accrochées à la porte ouverte. Nous nous faisons arrêter devant le Figaro Boutique Hôtel, construit par un champion de base-ball qui joue aux USA. La chambre est belle et confortable. En terrasse, nous découvrons une piscine à débordements avec jacuzzi. Le temps de nous installer et nous sautons sur une mototaxi à 3 pour le centre ville. C’est dimanche et plutôt mort, la majorité des magasins sont fermés. Sur le front de mer, des cases tropicales reconstituées suite à l’incendie qui détruisit partiellement Samama en 1946. Nous allons réserver une excursion pour voir les baleines. Puis, nous allons déjeuner au Café de Paris à l’original enseigne de baleine brisant la tour Eiffel. Le patron français est très sympathique et nous donne des conseils sur les environs à visiter. C’est là que nous apprenons que notre hôtel est construit à coté de la plus grande boite de nuit de la région. L’église de style victorien fut transportée d’Angleterre pièces par pièces en 1823. Nous reprenons une mototaxi et en passant devant la boite de nuit, nous entendons bien que c’est aussi une boite de jour, la musique est à fond. Retour dans notre chambre. Puis le soleil descendant me donne l’occasion d’une petite séance de photos. Les belles fleurs rouges d’un arbre et mon modèle préféré se prêtent au jeu de la lumière, un couple de vautours profite des derniers rayons du soleil pour grimper dans le ciel.

Demain, visite de Santa Barbarà de Samanà.

samedi 28 janvier 2017

Samedi 28 janvier : Remise en condition




Parcours du Jour



Bonne nuit, petit-déjeuner vers 9h, puis balade dans le village. Beaucoup de commerces sont en vente ou fermés. Retour à la plage où nous nous allongeons sur des banquettes face à la mer jusqu’en milieu d’après-midi où le temps se couvre. Retour à l’hôtel. Diner dans un petit restaurant.

Demain, déplacement vers Samana.

Vendredi 27 janvier : Excursion aux 3 Plages


Parcours du Jour



Ce matin, au réveil, mauvaise surprise, le ciel est chargé et il pleut. Nous nous préparons sans enthousiasme avec la perspective d’une journée pluvieuse. Petit-déjeuner et lorsque nous arrivons au bureau de l’excursion, il pleut toujours ,heureusement nous avons nos coupe- vent. Bon, nous rejoignons un autre groupe composé de 4 allemands et de 3 cannois, logés au grand hôtel. L’embarquement est rapide dans une grosse barque et nous prenons la mer qui est bien formée. Au passage de la barre de corail, nous cognons fort. Les rouleaux sont impressionnants et nous zigzaguons entre eux pour rejoindre la pleine mer. Au bout d’une dizaine de minutes à être chahutés, nous abordons une plage de sable blanc. Le ciel se déchire peu à peu et le soleil apparait, ouf ! Les fonds sont sablonneux et pas grand-chose à voir. Nous allons ensuite visiter des grottes un peu en surplomb. Des chauves souris en ont fait leur habitat, au large, nous observons des bateaux qui semblent suivre une baleine. Retour sur la plage et nous réembarquons pour rejoindre une seconde plage, moins bien entretenue et sans charme particulier. Nous repartons au milieu des barres de corail qui affleurent de plus en plus en raison de la marée descendante. Les rouleaux viennent s’écraser sur les parois, créant de superbes fusants. Nous filons au milieu des rouleaux sur lesquels nous surfont par moments en direction de la plage de Rinçon. La plage est très longue et nous parvenons sur un emplacement aménagé. Une mise à l’eau pour rien, décidément y’a rien à voir et nous allons déjeuner de riz au mais, de bananes plantain et d’un succulent poisson perroquet. Puis retour en bord de plage pour une petite sieste, trempette et observation des oiseaux et de pécheurs remontant leur filet. Vers 16h, retour à la plage de départ et retour en chambre pour dessabler.

Demain, balade et plage.


jeudi 26 janvier 2017

Jeudi 26 janvier : Glandouille à la Playa


Parcours du Jour

Bonne nuit et ce matin, rien ne nous presse. Petit-déjeuner et ensuite nous réservons une excursion pour demain. Direction la plage. Installation puis plus rien. Quelques vautours survolent la cime des cocotiers. Début d’après-midi, petite sieste puis retour à la plage pour aller au grand hôtel, un peu plus loin où nous avions repéré un ATM pour retirer des pesos dominicains. Petit pot sur la plage et retour en fin d’après-midi à l’hôtel.
Demain, excursion en bateau sur les 3 plus belles plages de l’ile.

mercredi 25 janvier 2017

Mercredi 25 janvier : Playa Cala Blanca



Parcours du Jour


Excellente nuit calme, petit déjeuner à 9h30, suivi de la mise à jour du blog. Nous partons en direction de la plage qui est à tout juste une centaine de mètres. Oui, je sais les photos ne sont pas compatibles avec le temps que vous subissez, mais bon… Donc, belle plage de sable blanc, gazon et cocotiers sur le rivage. Nous prenons une piste sablonneuse qui nous amène jusqu’à la plage d’un grand hôtel que nous longeons. Beaucoup de vacanciers en version bronzage intensif. Nous continuons et longeons une piste en direction de fusants, lorsque nous sommes arrêtés par 2 dominicains en moto qui nous déconseillent de poursuivre notre chemin en raison d’un groupe un peu plus loin, pas très fiable et qui risquait d’être fortement intéressé par nos appareils photos. Nous rebroussons notre chemin et retournons en bord de plage. Des chevaux mangent tranquillement l’herbe sous les cocotiers. Retour dans la rue principale où il y a une forte présence française. Nous achetons des pains aux raisins à La Marseillaise. Le restaurant «Chez Denise» est juste en face. Nous allons ranger nos courses et retour à la plage où le soleil joue à cache avec les nuages. Nous rentrons en fin d’après-midi. Diner dans un petit restaurant.

Demain, plage, glandouille, ce programme me plait bien !!

Mardi 24 janvier : transfert vers Las Galéras


Parcours du Jour

Eveil matinal, le petit déjeuner préparé par Joyce est toujours aussi bon. Le soleil tente de percer au milieu des nuages à l’horizon. Une petite photo souvenir et nous quittons à regrets Joyce et Norman en les remerciant de nous avoir ouvert leur maison et leur amitié. Nous allons avec la voiture de l’employée jusqu’au centre de Barahona avec Jany et Jacques, le couple de Québécois qui repart aussi en direction du nord. La route est humide par endroits et glissante. Nous prenons nos tickets de bus et montons dans celui-ci à son arrivée à l’heure. Il est moderne et offre même le wifi à bord. Parcours vers Santo Domingo entre montagnes et bord de mer. L’embouteillage dans la ville est toujours aussi dense et nous mettons plus d’une demi-heure pour rejoindre le terminal de Caribe Tours. Jacques a retenu un taxi pour Las Terrenas et nous profitons de cette opportunité pour faire le voyage avec eux. Une petite collation dans la cafeteria du terminal, à base de beignets de manioc, appelé ici yucca et de poulet et nous reprenons la route dans un taxi très confortable piloté par Charly. La route est une grande 4 voies, entrecoupée par des plots afin de ralentir la vitesse. Nous longeons une grande plaine de rizières, permettant à la République Dominicaine d’être pratiquement auto suffisante en riz. La route sinue le long de la côte permettant d’apercevoir de beaux paysages de cocotiers jusqu’en bord de plage. Nous quittons Jany et Jacques dans leur grand resort all-inclusive. Nous coupons la montagne pour rejoindre Samana. Beaucoup de petits chevaux servent pour le transport des locaux et les travaux dans les pentes des collines. Nous arrivons à notre destination Las Galéras en fin d’après-midi. Le temps se couvre et quelques gouttes font leur apparition. Notre hôtel Plaza Lusitania est au bout de la route du village et puis plus rien sauf la plage. Une musique assez forte de meringué nous fait craindre le pire mais celle-ci s’arrête rapidement.

Demain, découverte des lieux et de la plage.

mardi 24 janvier 2017

Lundi 23 janvier : Excursion au lac Enriquillo + Document de Patrick MOTTIER



Parcours du Jour


Bonne nuit rapide. Petit déjeuner avec le lever du soleil, c’est magique. A l’heure prévue, le van de l’agence EcoTour Barahona arrive. Avec Patrick, le guide et David le conducteur, nous partons en direction de Barahona. Nous ne sommes que tous les deux, super. Arrivés à la ville, nous nous arrêtons pour faire une sortie photo au  marché qui en train de s’installer. Puis nous reprenons la route en direction du lac Enriquillo, du nom du cacique Guarocuya, rebaptisé Enriquillo par les espagnols qui entra dans l’histoire comme le premier héros des Amériques après une lutte guerrière contre les conquistadors.  Au niveau géographique, il y avait 3 iles distinctes. Un canal reliait la baie de Neyba à la baie de Puorto Principe en Haïti. Au fil des siècles, ce canal s’est comblé, laissant place au lac, le plus grand des Antilles, de 265 kilomètres carré, dont les alentours arides donnent une impression de grande désolation. Ses eaux 3  fois plus salées que celle de la mer caraïbes se situent à moins 40 mètres au dessous du niveau de la mer. Hors depuis quelques années, il se remplie doucement. La faille tectonique qui passe juste sous le lac provoqua le séisme en Haïti en 2010, en bougeant elle aurait ouvert un passage qui laisserait pénétrer l’eau de l’océan tout proche. Nous arrivons à la réserve de biosphère du lac. Nous sommes accueillis par des dizaines d’iguanes rhinocéros, pas agressifs. Nous embarquons ensuite dans une barque avec des guides locaux à la recherche des crocodiles américains, espèce en voix de disparition qui ne compterait plus que 200 individus. La montée des eaux salées donne un paysage fantasmagorique avec ce mélange de troncs blanchis par le sel et le soleil. Nous naviguons au milieu des branches, quelques hérons et grues cendrées habillent ce paysage figé. Des pécheurs assis sur des embarcations de fortune pagayent à la recherche de tilapias. Nous rentrons dans une zone très dense et voyons nos premiers crocodiles. Peu farouches, ils nagent paresseusement entre les troncs. L’un d’eux échoué sur des branchages nous observe tranquillement. Nous restons une demi-heure à les regarder, puis retournons à l’embarcadère. Une halte pour le repas nous fait découvrir une maison typique et l’accueil sympathique des dominicains. Nous nous rendons ensuite dans une grotte chamanique en bord du lac recouverte de pétroglyphes. Retour par la route qui par moments est sous une voute d’arbres. Des balnearios à l’eau fraiche attirent les baigneurs du cru. Nous longeons ensuite des champs de cannes à sucre. Après la coupe, celles-ci sont chargées dans des camions bennes qui les déchargent ensuite dans des wagons sur la voie ferrée qui mène à l’usine sucrière. Retour à Barahona, puis à l’hôtel. Nous remercions Patrick pour son érudition sur l’histoire de la République Dominicaine. Oups, je m’aperçois que j’ai oublié ma caméra dans le van. Heureusement, celle-ci est retrouvée et ramenée par moto jusqu’à l’hôtel.

Demain, transfert en bus et en taxi en direction de Las Galéras.

Document de Patrick

Mottier Patrick
accompagnateur  interprète
       829  970 43 09
        06 17 99 28 15
   infolarimar@gmail.com

                                 Un peu d’histoire…


Comme le montre cette carte, la République dominicaine et Haïti se partagent la même île, coupée du nord au sud par une frontière de 300 kilomètres. Cette division date du partage effectué entre la France et l’Espagne durant la période coloniale.

              
          
Christophe Colomb découvre l’île le 5 décembre 1492. Le conquistador est tout de suite conquis : les paysages sont somptueux, la terre riche en fruits inconnus (goyaves, ananas, bananes), les habitants accueillants et surtout parés de bijoux en or…  Ce sont les Indiens tainos. A l’arrivée des Espagnols, ils sont près d’un million sur l’île. Pêcheurs et agriculteurs émérites, on leur doit le maïs, le coton ou encore le tabac. Ce sont aussi des artistes, dont les peintures rupestres ornent de nombreuses grottes. Mais Christophe Colomb et ses successeurs voient surtout en eux une main d’œuvre facile à asservir. Le XVIe siècle est marqué par plusieurs révoltes, et notamment celle menée par Enriquillo, un cacique tainos.




Enriquillo  se révolte contre les Espagnols de 1519 à 1533. Dès son enfance, il est marqué par la mort violente de son père, tué par les Espagnols alors qu’il assiste à des pourparlers de paix à Jaragua. Ces discussions regroupent quatre-vingt chefs régionaux, sous la direction d’Anacaona, une célèbre reine tainos qui est aussi la tante d’Enriquillo. Mais les soldats espagnols mettent le feu à la maison dans laquelle se tiennent les pourparlers et tuent tous ceux qui tentent d'échapper aux flammes. Enriquillo est alors éduqué dans un monastère à Santo Domingo. En 1522, il déclenche une révolte dans les montagnes de la chaîne de Bahorucco.
Les rebelles étant avantagés par leur meilleure connaissance de la région, les Espagnols signent un traité octroyant notamment aux Tainos le droit à la liberté et à la propriété. Mais cet accord n’est pas respecté. Quant à Enriquillo, les historiens divergent sur son sort: une majorité d’entre eux s’accordent à dire qu’il était en réalité la même personne que le cacique Guarocuya, capturé et pendu. Une minorité estime au contraire qu’il n’a jamais été capturé. Deux choses sont certaines : aujourd’hui, le lac Enriquillo porte son nom en son honneur et les Tainos ont été décimés. En moins d’un siècle, les travaux forcés, les massacres, la volonté des femmes de ne pas se reproduire et les épidémies importées d’Europe les ont fait disparaître de l’île.

  Quisqueya, l’île des Tainos, s’appelle désormais La Hispaniola (l’île espagnole). C’est la première colonie européenne du Nouveau Monde. Fondée sur la côte sud de l’île, la ville de Santo Domingo (qui donnera plus tard son nom à l’île) est le siège de la vice-royauté des Amériques espagnoles. Pour exploiter les ressources du pays, les Espagnols déportent massivement des esclaves africains. A partir de 1505, plusieurs centaines de milliers d’entre eux traverseront l’Atlantique pour rejoindre les plantations de canne à sucre et les mines d’or dominicaines.

 A partir du XVIIe siècle, les Espagnols se désengagent progressivement de l’île, attirés par les richesses du Pérou et du Mexique. Ils laissent alors le champ libre aux pirates et aux boucaniers français, qui prennent possession de la partie occidentale du pays et fondent la future Haïti. La partition est officialisée en 1697, par le traité de Ryswick, signé entre la France et l’Espagne.




Un peu plus sur les boucaniers… Avec Alexandre Olivier Exquemelin, dans Histoire des aventuriers flibustiers qui se sont signalés dans les Indes (1686) :

Les Caraïbes.... C'est de là que nos boucaniers ont pris leur nom. Les premiers qui ont commencé à se faire boucaniers étaient habitants de ces îles et avaient conversé avec les sauvages. Ainsi, par habitude, lorsqu'ils se sont établis pour chasser et qu'ils ont fait fumer de la viande; ils ont conservé au lieu dont ils se servaient pour cet usage le nom de boucan, et en ont retenu celui de boucaniers.

 





En 1791, la révolte des esclaves d’Haïti, menée par Toussaint l’Ouverture, fait rapidement tâche d’huile dans la partie orientale de l’île. Débordés, les Espagnols cèdent l’ensemble de l’île aux Français. Haïti obtient son indépendance en 1804, mais Saint Domingue passe par une longue période d’instabilité : le pays passe des mains des Français aux Espagnols, des Espagnols aux Haïtiens avant d’obtenir son indépendance en 1844. Après un bref retour à la couronne espagnole, la République dominicaine obtient définitivement son indépendance en 1865.

Au XXe siècle, l’histoire de Saint Domingue est marquée par l’ingérence des Etats-Unis, qui prennent le contrôle économique du pays, et la dictature sanglante du général Trujillo, de 1930 à 1961. Devenu l’un des hommes les plus riches du monde, il est assassiné lors d’un coup d’état militaire.


Les parcs naturels du sud-ouest




La côte sud-ouest de Saint-Domingue renferme trois parcs naturels : le parc national de Jaragua, le parc national de la Sierra de Bahorucco et le parc national de l’île Cabritos. Malgré leur proximité, les trois sites possèdent des caractéristiques bien distinctes.

Le parc national de Jaragua




D’une taille de 1400 km², ce secteur protégé est le plus grand des parcs nationaux et réserves scientifiques du pays. Il s’étend sur la majeure partie de la péninsule de Barahona et regroupe également les îles Beata et Halto Velo.



Ce site doit son nom aux Tainos. Les Indiens, en effet, avaient divisés l’île en plusieurs régions, nommées caciazgos. Et la région du sud-ouest s’appelait cacicazgo de Xaragua.


La Lagune d'Oviedo (photo ci-contre) et les Îles Beata et Halto Velo ont émergé à une époque récente, il y a approximativement un million d'années.



La température moyenne annuelle est de 27 degrés centigrades et les précipitations moyennes varient de 500 à 700 millimètres annuels.



La végétation est caractérisée par des espèces de la forêt sèche et de la forêt épineuse subtropicale. On trouve ainsi de nombreux cactus, et toute une végétation de régénération lente, adaptée à de hautes températures et aux faibles précipitations.



La faune présente une grande diversité. On peut observer dans le parc de Jaragua 60% des espèces d’oiseaux reportées dans le pays (ou 130 espèces). On y trouve aussi  la plus grande population de flamands du pays, principalement dans la lagune d’Oviedo, quelques espèces de tortues (la carey, la tinglar, la caguamo et la tortue cerde) et de nombreux iguanes.









On trouve enfin dans ce parc de nombreux vestiges archéologiques de l’époque pré-hispanique, dont le plus ancien date de 2590 A.C. Le visiteur pourra aussi découvrir pictographes et petrogliphes dans de nombreuses cavernes (le Guanal, la grotte la Poza, la grotte Mongó).

Le parc national de la Sierra de Bahorucco




D’une taille de 800 km², ce parc comprend des montagnes aux reliefs abrupts atteignant jusqu’à 2367 mètres d’altitude (l’Avocat, situé près de la frontière haïtienne). Cette région appartient à l'Éocène Moyen : elle est approximativement vieille de 50 millions d'années. Cette formation géologique est constituée principalement de roches calcaires très cristallisées, dont certaines contiennent d'importantes espèces d'algues.



Le climat presente une stabilité exemplaire dans cette région stérile du sud-ouest du pays. Il permet la présense d’une grande variété de zones de vie, allant de la forêt sèche en bord de mer à la forêt humide et pluvieuse en montagne. Dans les régions les plus élevées et humides, la température oscille entre 15 et 20 ºC et les précipitations annuelles entre 1000 et 2000 millimètres.















La végétation est très variée, de vastes surfaces de pinèdes à de grandes forêts d’arbres à larges feuilles (latifoliés) en passant par quelques zones de forêts mixtes. On trouve aussi dans cette région 52% des espèces d’orchidées du pays (pour un total de 166 espèces). Trente-deux espèces sont même endémiques de cette région de montagne. Au niveau de la faune, on peut également mentionner 49 espèces d'oiseaux dont dix-neuf endémiques.

Le parc national de l’île Cabritos


Cette île mesure 12 kilomètres de long, pour 2,5 kilomètres dans sa partie la plus large. Elle se situe sur le lac Enriquillo, une étendue d’eau salée qui appartenait par le passé à un canal qui unissait la baie de Neiba, en République dominicaine, à la baie de Port aux Princes, en Haïti. Cette mer intérieure de 200 km² a été isolée suite à l’accumulation de sédiments à l’embouchure de la rivière Yaque du sud. 

L'Île Cabritos était appelée Guarizacca par les indigènes. Elle servait de refuge et de centre d’approvisionnement (essentiellement du poisson sec) au cacique Enriquillo. Entre 1822 et 1844, durant l'occupation haïtienne, l'île et quelques territoires voisins ont été accordés par le gouvernement haïtien à une famille française. Elle a été déclarée parc national en 1974.

Cette île se situe à une altitude de 35 mètres en dessous du niveau de la mer. Son sol est formé de réservoirs lacustres marins, essentiellement des argiles calcaires imperméables. On peut aussi y observer de nombreux coquillages marins et des accumulations de coraux pierreux.



La température moyenne annuelle est de quelque 28 ºC, bien qu'on enregistre parfois des températures de 50 ºC. Les précipitations moyennes annuelles sont de 642 millimètres.

 



L’île compte 106 espèces de plantes, dont quelques espèces endémiques. Parmi elles, deux cactus : le caguey (neoabottia paniculata) et la pitahaya (harrisia spp.).



La faune est essentiellement constituée d’oiseaux et de reptiles. Parmi eux, le crocodile américain, dont la population est l’une des plus importantes du monde à l’état sauvage. N’oublions pas non plus deux espèces d’iguane : l’iguane rhinocéros (photo de droite) et celui de ricord (à gauche ci-dessous). Tant le crocodile que les iguanes sont en danger d'extinction. L’île possède enfin quatre grandes variétés de tortues, dont la tortue à écailles. Sur les bords du lac, on peut observer 62 espèces d’oiseaux.








 


Le larimar






Le larimar est une pectolite bleue qui se trouve uniquement dans une mine du sud-ouest de la République dominicaine, située à quelques kilomètres du village de Bahorucco et appelée Los Chupaderos. Il est considéré comme une pierre semi-précieuse depuis 1976. Sa coloration varie du blanc au bleu foncé pour les pierres les plus précieuses.



La cristallisation du larimar s’est faite à l’intérieur de cheminées volcaniques où la matière incandescente a été poussée par le gaz. Son exploitation dépend donc de la localisation de ces cheminées. Dernière précision : les pectolites étant photosensibles, le larimar perd sa coloration bleue au fil des ans.



L’exploitation de la mine de Los Chupaderos date de 1976. En réalité, le prêtre Miguel Domingo Fuertes de Loren, de la paroisse de Barahona, demande en 1916 déjà la permission d’explorer et d’exploiter une mine qu’il a découverte. Mais nul ne comprend ce dont il parle, et sa demande échoue. Finalement, le gisement de larimar est découvert en 1974, par des villageois qui ont remarqué des pierres bleu clair sur le sable de la plage et sur le lit du fleuve de Bahorucco, qui se jette dans la mer des Caraïbes. Ils remontent la rivière à pieds, jusqu’à découvrir le filon au sommet d’une montagne recouverte d’une luxuriante végétation tropicale. Le nom de larimar a été donné par l’un de ses aventuriers, Miguel Méndez, qui a associé le nom de sa fille (Larissa) à celui de la mer (mar, en espagnol).











































Dimanche 22 Janvier : A la recherche du Larimar





Parcours du Jour


Bonne nuit et réveil de bon matin, afin de shooter le lever du soleil juste en face de l’hôtel. Au milieu des nuages, il se lève doucement et se reflète dans les vitres de la maison. Petit déjeuner avec des french toast, aux pommes et au sirop, c’est très bon. Puis, Norman nous emmène tous les deux sur sa mobylette jusqu’à la plage de Bahoruco, où l’on trouve le Larimar, cette pectolite bleue est trouvée exclusivement en République Dominicaine. Elle fut négligée jusque dans les années 1970. Un artisan en 1974 commença sa commercialisation et lui a donné une partie du nom de sa fille Larissa et Mar pour mer dont elle semblait provenir. En réalité, elle provient de grottes dans la sierra. Nous cherchons dans un premier temps le long de la rivière sans rien trouver, puis un jeune sourd et muet nous montre comment en trouver sur la grève, dans les vagues où sa couleur bleutée apparait. Nous en ramassons quelques uns, en remontant la plage. Des pêcheurs remontent leur filet et une enfant joue dans les vagues à cœur joie. Nous reprenons la route qui longe la mer. Les cases sont en bois et multicolores. Des personnes devant leur maison nous font signe pour être prises en photos. Comme d’habitude, nous sommes les seuls touristes du coin. Puis, nous montons jusqu’à la Casa Bonita, un grand hôtel indiqué par Norman. La vue est superbe, la piscine aussi. Nous prenons un Guagua pour aller jusqu’à  Raphael. La route est bonne, puis par moments, il faut zigzaguer en milieu des nids de poules. Au dessus de la plage, nous nous arrêtons au bord d’une rivière qui a été transformée en cascades qui font autant de piscines naturelles. L’eau est translucide et des poissons sont présents. Nous redescendons en bord de mer. Le même aménagement a été réalisé et ces piscines attirent plein de familles en ce dimanche. Certains mangent sur place en commandant aux gargotes ou bien ont emmené avec eux les marmites et gamelles à la mode réunionnaise pour une réunion entre amis ou en famille. L’ambiance est très sympathique. Nous mangeons face à la mer de poisson, poulet, bananes plantains et beignets de patates douces. C’est très bon. Retour en Guagua jusqu’à l’hôtel où m’attend Joyce pour un soin Reiki, tout en découverte pour elle et en anglais. Nous montons ensuite nous préparer pour une soirée au restaurant avec tous nos compagnons canadiens, auquel viennent s’ajouter des amis dominicains. Super ambiance grâce à un Norman déchainé.

Demain, excursion au Lac Enriquillo.

dimanche 22 janvier 2017

Samedi 21 janvier : Visite Paraiso en Guagua


Joyeux Anniversaire à Denise


Parcours du Jour


Bonne nuit, sans ventilateur et au calme. Nous descendons vers 8 heures, le soleil est levé et joue avec les couleurs de la piscine. Nange fait quelques exercices pour son épaule. Puis petit déjeuner en terrasse. Nous quittons l’hôtel vers 11 h, pour notre première expérience de Guagua, le moyen de transport local. Nous faisons signe de la main pour faire arrêter le 1° qui se présente. Ca va, il y encore de la place. Ce sont des mini vans où une quinzaine de personnes peuvent prendre place. Un conducteur et un rabatteur complètent l’équipage. Direction la plage El Rincon de Paraiso, un village en bord de route. Nous longeons la mer, mais la route est plutôt sinueuse et montagneuse. Nous passons à coté de cascades. Au fur et à mesure, les personnes présentes payent et descendent, aidées par le rabatteur qui descend les paquets. La plage de Pareiso est constituée de galets blancs, mais pas entretenue. D’ailleurs, elle est vide. Quelques clichés et nous repartons. Nous arrêtons une mobylette qui nous emmène jusqu’au terminus des Guaguas. Le seul à partir est dans un piteux état, mais la musique est bonne et le rabatteur sympathique, il teste ses connaissances de français avec nous, tout en draguant toutes les filles qui passent, la porte latérale étant bloquée en position ouverte. Retour à l’hôtel où nous prenons masque et tuba pour une sortie d’apnée à la petite plage d’à coté. La mer est un peu formée, mais à 28°, derrière la première barrière de corail, c’est la désolation, tout est mort, plus un corail en vie, donc plus de poissons et pas d’oiseaux non plus. Je reste une petite demi-heure, puis dépité, je rentre sur la plage. Nous nous mettons ensuite à l’eau un peu plus loin dans une piscine naturelle, protégée des rouleaux, mais attention aux oursins. Un client de l’hôtel en a fait hier la douloureuse et cuisante expérience, après avoir marché dessus. Retour à la piscine de la maison d’hôtes pour une fin d’après-midi relax. Ce soir, repas en compagnie de Joyce et Norman, Janie et Jacques un autre couple de canadiens du Québec. Repas commandé au petit restaurant toujours aussi bon.

Demain, poursuite de la découverte du coin et recherche de Larimar.

samedi 21 janvier 2017

Vendredi 20 janvier : Déplacement en bus vers Barahona


Parcours du jour



Nuit courte, la mise en terre d’Eléa qui a lieu cet après-midi et à laquelle nous participons par la pensée nous empêche de dormir. Réveil de bonne heure, car l’ordinateur a eu la bonne idée de faire une mise à jour système qui a duré toute la nuit, je finalise le blog au petit matin. Le petit-déjeuner n’est pas prêt, nous patientons une demi-heure, mais nous arrivons à le prendre avant de boucler les sacs. Au sortir de l’hôtel, un taxi nous prend en charge, direction le terminal de Caribe Tours. Toujours autant de circulation, nous mettons nos ceintures, juste avant d’arriver au terminal, 2 voitures se cartonnent de front juste derrière nous. Les bus vont et viennent, un gros ventilateur nous donnerait presque froid. Nous chargeons les sacs et embarquons dans un joyeux bordel. Départ avec une petite demi-heure de retard. Il y a des embouteillages partout. Le conducteur prend des raccourcis dés qu’il le peut. La climatisation est à fond et nous nous rhabillons le plus chaudement possible. Nous sortons enfin de la ville en longeant le bord de mer. Puis des montagnes apparaissent, des champs de bananes, de légumes et de cannes  sucre ponctuent le paysage. Nous traversons 2 bourgades avant d’arriver au bout de 3 heures à Barahona. Joyeux bordel en sens inverse, les passagers suivants voulant embarquer avant que le bus ne soit vide. Nous récupérons nos sacs et montons dans un taxi, direction l’hôtel Panoramica à une dizaine de kilomètres. Nous sommes accueillis par Joyce et Norman, un couple de canadiens. La chambre est spacieuse et très propre et le cadre en bord de mer avec la piscine augure bien des 3 prochains jours. Le temps de s’installer et Nange se baigne. Après-midi au calme. Joyce est aux petits soins. Nous commandons notre repas à un restaurant qui nous livre. Excellents spaghettis aux fruits de la mer. La nuit devrait être calme car il n’y a pas un bruit alentour, montagne derrière et mer devant.

Demain, on verra bien, plage, piscine ??

vendredi 20 janvier 2017

Jeudi 19 janvier : Visite du Jardin Botanique National


Parcours du Jour


Bonne nuit sous le ventilateur, petit déjeuner en terrasse et nous prenons un taxi qui nous emmène jusqu’à la gare routière de la compagnie d’autobus Caribe Tours. La circulation est loin d’être fluide, il faut vraiment faire du forcing pour passer lorsque le taxi est à un stop. Le terminal est moderne, grâce à mon espagnol appris sur internet il y a 4 ans avant notre séjour à Cuba, cela se passe bien et puis, il y a toujours Google Translate. Réservations faites pour demain, nous reprenons un taxi pour le Jardin Botanique National. C’est le plus étendu des Caraïbes. Nous déambulons un petit moment avant de prendre un petit train afin de faire tout le tour. De nombreuses espèces d’arbres y sont conservées. Le jardin japonais est superbe, il s’en dégage une grande zénitude . Nous allons visiter en  suite le jardin des orchidées, toutes plus belles les unes que les autres. Vers midi, nous reprenons un taxi pour rentrer à l’hôtel. La conduite est parfois surprenante, les plus gros sont prioritaires à grands renforts de klaxons. Il fait de plus en plus chaud et une sieste est la bienvenue. Ensuite nous allons réserver une sortie avec Eco tours, tenu par un français. Vive la modernité, je règle directement avec mon téléphone. Un petit creux et nous grignotons des sandwichs. Et nous passons le reste de l’après-midi à flâner sur le Parc Colon, en observant les badauds ,les joueurs de dominos donnant de la voix pour des parties enflammées et les nombreux pigeons peu farouches qui viennent manger dans le creux des mains. Retour à l’hôtel. Nous ressortons à la nuit tombée, direction la Place d’Espagne pour un petit pot aux chandelles. A quai, 2 bateaux de croisière dont un superbe 4 mats le Sea Cloud. Nous rentrons doucement. Le panthéon est ouvert et nous en profitons pour refaire une petite visite. Les grilles en partie hautes forment bien des croix gammées. Nous arrêtons sur les marches pour une soirée vocale jazz. Beaucoup de jeunes, peu de touristes, énormément de bières et de bouteilles de vin, la soirée va être chaude. Nous rentrons assez rapidement, car la journée prochaine va être longue.

Demain, transfert en bus vers Barahona.

jeudi 19 janvier 2017

Mercredi 18 janvier : Poursuite de la découverte de la ville coloniale





Bonne nuit et petit déjeuner avec omelette au sucre. Puis nous repartons déambuler dans la vieille ville classée au patrimoine de l’UNESCO. En prenant des rues différentes d’hier, nous nous apercevons que beaucoup de maisons anciennes sont soit en ruines, soit à vendre. Arrivés sur la place Duarte, où eurent lieu des pendaisons célèbres dont celle de la Cacica Anacaona et de religieux lors de la mise à sac de la ville par Francis Drake. En face, l’église et le couvent des Dominicains construit vers 1510. C’est d’ici que fut délivré le serment de Frère Antonio de Montesino : «  Je suis la voix qui clame dans le désert « qui réclamait un traitement plus humain pour les indigènes. L’église n’est pas éclairée mais laisse apparaitre 5 chapelles dont celle du Rosario. Nous remontons la rue Hostos en direction de l’église de la AltaGracia, toute blanche. Nous continuons en nous perdant dans des rues de plus en plus pentues avant d’arriver par hasard devant les ruines du couvent des Franciscains. Construit en 1512 sur ordres de St François, il fut ravagé par un incendie en 1586 lors du sac de la ville par le corsaire Francis Drake. Un tremblement de terre en 1673 le détruit définitivement.  Nous continuons en direction du Chinatown. 4 pâtés de maisons achetés par la Chine qui regroupent les commerces et les ressortissants chinois. Nous en profitons pour acheter une bombe antimoustiques au cas où. Plus loin, un marché de rue avec des produits frais vendus à l’étalage, depuis des coffres de voitures ou de charrettes bricolées. Peu de touristes dans cette zone. Nous reprenons les rues en direction de la rue piétonne où nous déjeunons du plat national, le Sancocho, un ragout de viandes et de légumes, patates douces et bananes plantains en l’occurrence. 2 tentatives de visites d’églises fermées et nous rentrons en direction de la Casa Del Sol. Des artistes ont peint tous les poteaux électriques et c’est par endroit une vraie réussite. Une bonne sieste plus tard, nous partons visiter la Forteresse Ozama, qui longe le fleuve du même nom. Edifiée entre 1502 et 1507 pour protéger la ville des attaques des pirates, c’est la plus ancienne construction militaire du Nouveau Monde. La massive tour médiévale date de 1503 et est haute de 18 mètres. Elle servit de prison pendant la dictature de Trujillo. Du sommet, la vue sur le port est superbe. Nous repartons en direction de la rive du fleuve pour voir le monument du Frère Anton de Montesino. L’édifice est un peu abandonné et c’est dommage car la stature est impressionnante. Un peu plus loin un monument rend hommage aux 249 familles japonaises venues s’implanter comme agriculteurs, mais cela fut un échec et elles repartirent au Japon ou en direction de l’Amérique du Sud. Nous remontons vers la zone piétonne et profitons de l’ambiance du Parque Colon en sirotant des Mojitos. Retour avec le soleil couchant vers l’hôtel.

Demain, dernière journée à Saint Domingue.

mercredi 18 janvier 2017

Mardi 17 janvier : Découverte du centre historique de Saint Domingue


Mardi 17 janvier : Découverte du centre historique de Saint Domingue


Bonne nuit et bon petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel. Et c’est parti pour la découverte de cette zone coloniale, premier siège de Christophe Colomb et de son fils Diego. L’ambiance est décontractée, les gens partent au travail, s’interpellent d’un trottoir à un autre. Nous remontons la Calle Isabel la Catholique, passons à coté de la cathédrale et remontons la rue piétonne El Conde. Beaucoup de magasins nous font penser à ceux vus à Cuba. Il y a un peu de tout, souvenirs pour touristes, magasins de détails, bars. Nous remontons jusqu’au Parc de l’Indépendance, gardé par des militaires en tenue de parade. Dans le parc, le mausolée de marbre blanc qui regroupe les corps des pères de la révolution : Duarte, Sanchez et Mella. Nous redescendons vers le Parc Colon. Nous achetons un jus de citron servi dans un pot en plastique, c’est rafraichissant. Le parc Colon, ancien centre de la ville coloniale a en son centre une statue en bronze représentant Christophe Colomb avec à ses pieds la Cacica Anacaona, réputée pour être la femme la plus belle et la plus talentueuse de l’ile. Elle assista au génocide de sa tribu, commis en 1503 sur ordres du moine Nicolas de Ovando, gouverneur de l’ile. Nous nous arrêtons dans un magasin de bricolage pour acheter du scotch, afin de réparer mon sac à roulettes légèrement déchiré pendant les manipulations d’aéroport.  J’arrive facilement à me faire comprendre en mimant le scotch et sa largeur. Puis passage au magasin d’alimentation, avec un choix impressionnant de pains et de baguettes. Retour à la chambre pour un repas sur le pouce et une bonne sieste. En début d’après-midi, nous remontons la plus vielle rue pavé du nouveau monde. Bordé de superbes maisons coloniales, nous passons à coté de l’ambassade de France et arrivons au Panthéon installé dans une ancienne église jésuite. Il abrite depuis 1955, les dépouilles des héros de la guerre d’indépendance. Un gigantesque lustre en cuivre a été offert par le Général Franco au General Trujillo, dictateur dominicain. Nous poursuivons jusqu’à l’Alcazar de Colon, construit entre 1510 et 1514 par le fils de Christophe Colomb, Diégo. Prouesse technique, la construction des 22 pièces et des 72 portes et fenêtres s’est faite sans un seul clou. Nous visitons ce musée avec un audio guide. Nous repartons ensuite vers la cathédrale Santa Maria La Menor Primada de Americana. Mélange de style roman, gothique et renaissance, elle est massive. 14 petites chapelles entourent la nef centrale. Les vitraux sont l’œuvre d’un artiste dominicain. Nous allons ensuite nous asseoir à une terrasse de café sur la place Colon. Plein de petits métiers, cireurs de chaussures, joueurs de saxo, des tables de joueurs de dominos ou de dames complètent l’ambiance bon enfant. Retour en flânant le long des rues en direction de notre chambre. L’écriture du blog occupe une partie de ce début de soirée.

Demain, poursuite de la découverte de la zone coloniale.

Lundi 16 janvier : Aérotransport vers Saint Domingue


Lundi 16 janvier : Aérotransport vers Saint Domingue


Réveil avant le soleil, petit-déjeuner et direction l’aéroport à pied. Filmage et enregistrement des sacs à roulettes. Passage de la sécurité sans soucis et nous embarquons pour notre vol en direction de Charles De Gaulle. Il y a du vent, mais le temps est superbe. Le survol des Alpes est toujours un ravissement de formes et de couleurs. Approche de Paris et nous survolons la capitale. Descente dans le brouillard et après un poser tout en douceur nous changeons d’aérogare et patientons avant de rembarquer sur le vol d’Air France en direction de Saint Domingue vers 14h. 9 heures de vol plus tard avec un repas frugal, 4 films et quelques exercices d’assouplissement, nous nous posons à Saint Domingue avec le coucher du soleil. Une heure pour faire les enregistrements administratifs et achat de la carte touristique. Récupération des sacs et direction la zone coloniale en taxi de nuit. Beaucoup de circulation, pas mal de voitures sans aucun éclairage, et nous arrivons à la Casa Del Sol, notre hôtel pour 4 nuits. Le temps de prendre en compte la chambre et nous nous couchons.

Demain, découverte de la zone coloniale de Saint Domingue.

Dimanche 15 Janvier : Déplacement vers Nice


Dimanche 15 Janvier : Déplacement vers Nice


Ca y est, les plantes sont en pension cocooning chez Jackie et RV, le congélateur est vidé chez Martine et Christian qui passe nous prendre en début d’après-midi. Direction la gare SNCF, le train est à l’heure. En passant à Fréjus, les voies sont encore enneigées de la giboulée de la veille. Arrivée à Nice-St Augustin, nous rejoignons notre hôtel pour la nuit face à l’aéroport. Nous nous couchons rapidement car demain va être une longue journée.

samedi 14 janvier 2017

Samedi 14 Janvier 217 : C'est reparti pour une nouvelle découverte de ce vaste Monde

Samedi 14 janvier 2017

C'est reparti pour un tour d'exploration, en ce début d'année.
 Les sacs à dos à roulettes sont bouclés et départ après-demain en direction de la République Dominicaine, puis du Costa-Rica.

Mais avant Tout, une douce pensée avec cette prière amérindienne 
en souvenir d' Eléa qui a rejoint les Etoiles, hier.

Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seule.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.