Parcours du Jour
Excellente nuit, petit déjeuner entouré d'un groupe d'indiennes en sari, de jeunes chinois et d'une blonde à la minijupe ultra courte. Le monde se côtoie, chacun avec des coutumes culinaires très différentes. Et lorsque coincé dans la queue, je mets de la confiture d’orange sur mon omelette, je sens des regards indiens de surprise sur mon assiette. Puis, direction la gare ferroviaire de Luo Lamphong. Pour nous y rendre, nous décidons de tester le tuk-tuk local. Le conducteur commence à nous emmener devant une agence de voyages, je lui explique que nous voulons aller à la gare, il nous emmène de nouveau devant une autre agence,la gare n’étant pas loin, nous terminons à pied. Devant celle ci, une jeune thaï avec moult badges officiels, tente de nous faire croire que le train est en panne et que nous devons absolument prendre son bus pour aller à Kanchanabury, notre destination de demain. Bon, nous rentrons dans la gare, un bureau d’information tente de nous vendre un circuit en train, mais pas au départ de cette gare, car, les trains pour Kanchanabury partent de la gare de Thonbury. Bon, nous ressortons de la gare et plusieurs conducteurs de tuk-tuk viennent discuter le prix, pour nous emmener dans le quartier commerçant du centre ville. La course va de 20 bath à 100 bath. Au cours de la discussion, l’un d’entre eux, nous parlent de la maffia des tuk-tuk. Le but étant de prendre des clients et de les emmener visiter des boutiques de vêtements ou de bijoux, évidemment non prévu dans l’itinéraire direct. Le conducteur touchant un bakchich du commerçant. je me demande même si les commerçants ne sont pas directement propriétaires des tuk-tuk. Finalement, nous décidons de partir à pied en traversant le quartier chinois, le long des rails du chemin de fer. Des centaines de camionnettes, remplies jusqu’au toit de cartons de provenance à priori chinoise, déchargent le long de la route. Des mécaniciens sur le trottoir réparent un moteur de Toyota. Nous trouvons même un popoo, jumeau du notre. Nous rejoignons un des axes principaux de la ville. Beaucoup de circulation, les chaussées se croisent sur plusieurs niveaux. Le métro aérien et les passerelles pour les piétons viennent compléter cette superposition de béton.en dessous de laquelle, un bidonville en plein air tente de survivre. Suite aux inondations récentes, beaucoup de trottoirs sont en réfection. Le parc automobile est, par contre, neuf. Essentiellement des voitures japonaises. Un thaï discute avec nous le long de la rue au moment ou nous passons devant le grand stade de football. Football et boxe thaï, les 2 passions de la population. Des écolières en tenue bleue rentrent dans l’enceinte du stade. Notre sympathique interlocuteur tente de nous faire découvrir le marché de produits locaux. Nous déclinons son invitation, car nous arrivons aux centres commerciaux. Le quartier est le plus grand centre commercial d’Asie du sud-est. Des centres commerciaux par dizaine, chacun sur 5 à 7 niveaux. Il y a beaucoup de monde, 10 millions d’habitants à Bangkok, plus tous les touristes du monde. Nous déambulons à la recherche d’une librairie pour poursuivre notre collection de Tintin en langue étrangère, que nous finissons par trouver. Surtout des boutiques de luxe, Masserati, Lamborghini sont aussi en boutique. Nous profitons d’un moment à un des étages de restaurants, des étages que des restaurants pour nourrir des milliers de personnes, pour déguster une excellente glace, servie par une serveuse, qui se révélera être un serveur. Un tantinet fatigués, nous rentrons en taxi jusqu’à l’hôtel, qui se trouve situé juste à coté de Patpong, le quartier chaud de Bangkok. Chaud, surtout, au moment de la guerre de Vietnam, car à l’époque Bangkok servait de lieu de repos pour les soldats américains qui quittaient les combats. A propos de repos, nous en profitons pour faire une longue sieste récupératrice. Demain, nous prenons un moyen de transport, encore à déterminer, pour rejoindre Kanchanabury.