lundi 28 février 2011

Dimanche 27 fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 63 kilomètres

Excellente nuit, les bruits de la discothèque ne sont pas parvenus jusqu’à nous. Et c’est au petit-déjeuner, que nous apprenons que le comité de quartier a entrepris dans la journée une action vis à vis de la discothèque et qu’ils ont donc changé les grosses baffles par des petites pour faire moins de bruit. On dit merci qui ?? Nous commençons la journée par un tour des rues commerçantes puis, à coté de la cathédrale, nous négocions avec un chauffeur de taxi pour nous rendre à la grande Piedra, 3° monolithe le plus volumineux au monde. Le taxi est un Chevrolet de 1954 au moteur 6 cylindres en ligne d’origine, le compteur kilométrique a disparu dans la nuit des temps. Nous quittons Santiago pour rejoindre le pied de la Sierra Maestra. Et nous grimpons des pentes impressionnantes jusqu'à’ 1200 mètres d’altitude. La route est bien défoncée, des militaires font une marche en descente. Arrivés au pied du monolithe , il ne nous reste plus que 452 marches à gravir, dans un paysage superbe de forêt tropicale primaire, fougères arborescentes, orchidées. Au sommet , le paysage est grandiose sur 360°, nous voyons Santiago et sa baie, la Sierra Maestra. Un petit vent frais est le bienvenu. Puis, nous redescendons au frein moteur afin de sauvegarder les freins à tambours. Nous prenons au passage un jeune cubain que nous ramenons jusqu’à la ville. A l’arrivée, notre conducteur déplie les billets gagnés par sa course, en éventail pour ses collègues, qui l’attendent. De la musique cubaine nous attire jusqu’à la casa de Troja ou un groupe cubain joue sur une petite scène. Beaucoup de spectateurs cubains, certains dansent au rythme des sons afro-cubains. Retour à la casa pour une bonne sieste. Nous ressortons en milieu d’après-midi, les rues sont moins envahies de monde, mais sur la place Dolorès, c’est grosse ambiance avec un groupe et des danseurs survoltés. Un petit concours de danse est organisé avec une foule enthousiaste et nous assistons à une superbe démonstration de reggaeton . Le coucher du soleil s’annonce et nous allons jusqu’ au belvédère de Velázquez, d’ou nous avons une vue sur les toits de la ville ainsi que la baie et la Sierra Maestra. 2 gamines s’amusent en se faisant prendre en photos. Nous terminons par la terrasse de l’hôtel, pour nos Mojitos. L’occasion de discuter avec 2 allemands qui visitent aussi Cuba. Retour à la casa pour un excellent repas. Nos pantalons ont même été lavés et séchés. Demain, départ de bonne heure pour un trajet en bus vers Baracoa.

Samedi 26 fevrier

Images du Jour

Parcours du jour : 27 kilomètres

Excellente nuit grâce à lexomil, Nange a eu plus de difficultés à cause de l'ambiance musicale du restaurant juste au dessous de la chambre. Après avoir envisagé de changer de casa, nous décidons de rester. Les propriétaires sont très sympathiques, ainsi nous apprenons que leurs retraites est de 8 et 10 euros par mois !! Certes les hôpitaux et les soins sont entièrement gratuits, mais les médicaments manquent. Excellent petit-déjeuner et nous profitons d’avoir un point Internet au bout de la place pour mettre à jour le blog et prendre connaissance des commentaires. Puis, un coco taxi nous emmène jusqu’au castel Del Morro, une fortification de 1643 qui surplombe l’entrée de la baie de Santiago. Nous faisons le tour des lieux et découvrons 2 superbes canons français de forteresse datant de 1755. Puis, retour en coco taxi. Nous longeons une grande artère commerçante jusqu’à la plazza de Martes. Un bonnet phrygien sur un mat rappelle que pour les révolutionnaires cubains, la révolution française était une référence, d’où l’adoption des couleurs bleu, blanc et rouge pour le drapeau national. Petit break à la casa et nous ressortons après une bonne sieste pour longer de nouveau les artères autour de notre logement. la vie cubaine s’organise beaucoup autour des places, où les gens jouent aux échecs, dames ou dominos. Groupe de musiciens et de danseuses mettent l’ambiance. Nous allons visiter le musée du carnaval, grosse institution qui se déroule chaque année au mois de juillet. Un groupe de danseuses s’entraîne et Nange est enlevée pour participer à leur danse tropicale. Puis, retour vers la cathédrale et le bar sympathique de l’hôtel pour un petit cocktail. Le soleil se couche doucement et nous rentrons afin de dîner à la maison de délicieux camarones. Puis, nous ressortons vers la place de Marte ou doit avoir lieu une fête locale. Beaucoup de monde dans les rues, les personnes ont à la main des bouteilles de rhum et de cola locale. Certains portent à bout de bras des gâteaux énormes aux couleurs subtils. Arrivés sur la place quelques couples dansent la salsa. Puis, ceux sont de jeunes artistes, chanteurs de rap et groupe de danse. L'ambiance est festive, beaucoup d'enfants qui profitent de manéges, carriole tirée par une biquette, trottinettes et tricycles, pour faire des tours de place. Un jeune cubain s'approche de nous, nous propose du rhum, puis de nous rendre chez un ami, ou nous pourrons tous trouver !! Nous sommes en plein tourisme parallèle !! Comme, nous refusons, il poursuit aussitôt sa démarche auprès d'autres touristes. Un autre nous parle en français, qu'il apprend à l'alliance française de Santiago. Puis, nous rentrons doucement vers notre casa. Demain, poursuite de la découverte des environs avec la Grand Piedra.

samedi 26 février 2011

Vendredi 25 Février

Images du Jour

Parcours du Jour : 151 kilomètres

La cloche du clocher de la cathédrale sonne bien tous les quarts d'heure ainsi que toutes les heures. Bon, donc, petite nuit, mais excellent petit-déjeuner et nous quittons en taxi la casa en remerciant Gabriel de son accueil. Nous prenons nos billets pour Santiago et l'autobus arrive avec juste une petit quart d'heure de retard. Direction Santiago, les paysages sont toujours agricoles, beaucoup de canaux d'irrigation permettent une culture de bananes intensives, ainsi que du riz ou de la canne à sucre. Certains champs sont coupés à la machette. puis arrivée dans les faubourgs de Santiago de Cuba, deuxième plus grande ville du pays. Grosse circulation, au terminal, nous sommes bien attendus avec une pancarte à nos noms. Sur les conseils du conducteur, nous prenons nos billets pour notre prochaine destination de lundi, Baracoa. Puis, c’est dans un taxi de 1954, que nous rejoignons notre casa particular, au centre de la ville. L’accueil est sympathique et nous nous installons, puis allons changer de l’argent, à la banque toute proche. Santiago est une ville très métissée, pleine de vie et surtout aux rues étroites et très en pente. Nous commençons notre découverte par la Place Cespedes. La cathédrale domine la place, nous réussissons à y entrer bien qu’elle soit fermée. Sympa le bedeau éclaire même le plafond pour nous. Visite privée de cette cathédrale superbe. Puis, nous nous éloignons du centre et arrivons de suite dans des quartiers sans touristes, mais les gens viennent discuter, avec toujours l’espoir d’obtenir quelque chose, savons, stylos ou autres. Un superbe escalier nous ramène au niveau de rues en décrépitude, beaucoup de maisons restaurées, mais des maisons abritant des services de l’état. Sinon, au alentour beaucoup de ruines. Puis, nous profitons d’un taxi , une Ford décapotable de 1930, pour faire le grand tour de la ville. Nous faisons un peu couple royal et cela amuse la galerie gentiment.
Nous découvrons plusieurs places animées. De grands boulevards puis le port et la gare ferroviaire. Nous faisons un crochet par le cimetière Iphigénia et assistons à la relève de la garde au mausolée de José Marty, héros de l’indépendance. Puis, nous parcourons l’ancien quartier résidentiel d’avant la révolution. Les villas coloniales sont superbes, pour celles occupées par des organismes d’état, les autres sont des ruines. Retour sur la place de la cathédrale. Nous remontons en direction d’une place particulièrement animée. Le rhum coule à flots, bien que l’on ne soit qu’en fin d’après-midi. la nuit s’annonce chaude. Retour à notre chambre pour un break, avant de ressortir pour notre traditionnel cocktail. Que nous prenons à la terrasse d’un grand hôtel tout proche. mais les maisons de la musique est autres sont toutes fermées pour le moment, donc, au dodo, car, poursuite de la découverte de Santiago et il y a une grande fête populaire sur une des places, à ne pas manquer !!

Jeudi 24 Fevrier

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Parcours du Jour : 11 kilomètres

Bonne nuit, mais à 7h du matin, nous sommes réveillés par de la musique venant de la rue et ceci jusqu'à 8 heures, heure à partir de laquelle, discours, chants et musiques se succèdent pendant une demi-heure. Gabriel nous explique que c'est en raison d'une date anniversaire d'un fait de la guerre d'indépendance et de la première émission de Radio Libre, la radio révolutionnaire qui émettait de la Sierra Maestra. Après un petit-déjeuner succulent, pour la première fois nous n'arriverons pas au bout, nous déambulons dans la rue piétonne en direction des monuments à la gloire des héros qui se trouvent un peu à l'extérieur du centre ville. Nous photographions des taxis rallongés, des motos soviétiques et voitures américaines. Puis, nous prenons place sur les bancs de la place de la révolution et nous profitons du passage incessant des habitants. Vers midi, nous allons déjeuner dans un restaurant qui ne paye pas de mine au premier abord, mais la nourriture est succulente, remarquablement bien présentée et pour une somme très modique. Adresse à retenir !! Nous testons la Pina Colada qui n'est pas mauvaise non plus. Puis, petite sieste et nous retournons sur nos bancs dans le parc dont nous faisons le tour au gré des zones d'ombre et des cubains venant discuter, voire quémander pour certains. Les conversations sont feutrées, mais nous apprenons que le salaire est d'environ 80 Cuc et que les loyers ne dépassent pas 10% du salaire, néanmoins, beaucoup de familles vivent regroupées par soucis d'économie. Le coucher de soleil arrivant, nous retournons à notre cantine pour un Mojito sur le trottoir , au frais, ce qui est très agréable. Puis, retour à notre chambre. Demain, nous quittons Bayamo pour Santiago de Cuba, deuxième plus grande ville du pays. Changement d'ambiance, après cette journée de transition au calme.

Mercredi 23 Fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 84 Kilomètres

Nuit encore une fois, bercée par les coqs, chats et autres klaxons. Les nuits cubaines sont loin d'être calmes. Petit-déjeuner et Ana nous accompagne au terminal de bus. 3 personnes en attente avec nous. Le bus doit arriver de La Havane à 08h 40, mais à 9h, le guichetier nous annonce que le bus est en panne sur la route et qu'il ne devrait pas rejoindre avant 11h30. Bon, nous décidons de prendre un taxi pour faire les 78 kilomètres qui nous séparent de Bayamo. C'est finalement, un conducteur de jeep Willis qui accepte la course. Je fais un grand bond en arrière, à l'époque ou je m'amusais comme un fou au volant des jeeps. Celle-ci a été remotorisée, il y a 3 ans avec un moteur 4 cylindres soviétique. Comme quoi !!! Par contre, les amortisseurs sont bien d’origine, comme la route complètement défoncée par moments. Nous sommes au grand air et les paysages défilent. C’est très sec, car il n’a pas plu depuis quelque temps. Nous sommes au coeur de la région qui a donné naissance aux divers mouvements révolutionnaires cubains. Depuis 1868, la guerre pour l’indépendance vis à vis de l’Espagne jusqu’à la période de 1954, ou la Sierra Maestra, toute proche, abritait les campements de Fidel Castro. Nous traversons un village en fête à l’occasion d’une course cycliste. puis, nous parvenons à Bayamo, ne trouvant pas notre hôte au terminal des bus, nous cherchons notre casa, que nous trouvons enfin au centre de la ville, après quelques tours et détours. La maîtresse de maison est hospitalisée, et c’est donc le senior Gabriel qui nous installe dans une chambre avec juste une petite fenêtre et un escalier métallique très raide pour l’atteindre. Cela fera l’affaire pour 48 heures, surtout que nous sommes vraiment au centre de la ville, très propre et repeinte de neuf, avec des couleurs chatoyantes, il s’en dégage une atmosphère de calme et de tranquillité. Nous trouvons un petit restaurant en bord de rivière et déjeunons de boeuf et de riz. Le café est servi dans un bol original avec du miel. Puis, nous allons siester car il fait vraiment chaud en plein soleil. Nous ressortons vers 16 h, pour visiter la cathédrale , toute proche, à l’intérieur des fresques révolutionnaires et le drapeau cubain. Puis nous allons visiter la maison du père de la nation, Carlos Manuel De Cespedes, un aristocrate qui a affranchi ses esclaves et lutté toute sa vie pour obtenir l’indépendance de Cuba. Puis Nous trouvons ensuite un point d’accès Internet, mais après une demi-heure d’attente pour obtenir l’accès à un poste, je n’arrive pas à me connecter sur mon blog, cela rame vraiment trop, je referais une tentative plus tard de Santiago. Nous achetons une coupe de glace que nous dégustons sur la place de la Révolution. Au retour, nous croisons un superbe Transporter T1, avec son moteur d’origine. Nous trouvons un piano bar, pour nos Mojitos, mais la climatisation est tellement froide, que nous ne nous attardons pas. Nous restons demain, sur Bayamo, les excursions vers la Sierra Maestra étant trop chères et loin d’être de tout repos.

Mardi 22 Fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 84 Kilomètres

Douce nuit et super petit-déjeuner, et c'est en pleine forme que nous montons dans notre taxi pour découvrir l'océan Atlantique au port de Gibara à une demi-heure en voiture. Super voiture, car il s'agit d'une Chevrolet de 1955, restaurée et bien entretenue,le moteur d'origine a été remplacé par un Mitsubishi qui ronfle. Sur la route, que des calèches ou des vélos. Nous traversons des pâturages d'élevage de bovins, essentiellement élevés pour le lait et un peu pour la viande, d'après Raoul, notre conducteur. Puis, nous parvenons à Gibara, le port est hors circuit des tours-opérateurs et nous sommes les seuls touristes aux alentours. La population est souriante et fait la queue patiemment devant les magasins, plus ou moins bien achalandés. Après un détour, par le point haut de la ville, nous pouvons voir la carcasse d'un cargo chinois, venu s'échoué sur la côte. Nous redescendons dans le centre et c'est à pied que nous parcourons cette ancienne ville coloniale ou Christophe Colomb aurait mis pied à terre et pris possession de l'île au nom de la couronne d'Espagne. L'atmosphère est très tranquille et la démarche des personnes est lente. Un ancien me vend une canne en bois sculptée. Achat coup de coeur. Nous déambulons le long de la jetée, des sculptures jalonnent le quai. Nous prenons un pot au bar du coin et nous rentrons sur Holguín. Nous partons à le recherche d'un restaurant, mais il est encore tôt et seules, quelques cafétérias sont ouvertes, nous optons pour une petite pizza. De superbes voitures américaines des années 50 sont stationnées le long de la place principale. Une décapotable fait le tour de la ville, avec une jeune fille de 15 ans, tout de rose vêtue. C'est une tradition cubaine dont nous avait parlé Ana. Les jeunes filles, le jour de leur 15 ans font une grande fête toutes de rose vêtues, c'est une façon de quitter l'enfance pour entrer dans l'adolescence de façon officielle. Pour les familles, c'est l'occasion d'une grande fête et d'avoir des photos souvenirs. Nous rentrons à la casa en attendant le coucher de soleil que nous allons photographier de la Luma de la Cruz, un point haut juste au dessus de la ville. Le fils de Raoult nous conduit au sommet de la colline qui domine la ville. Vue d'ici, c'est superbe et le coucher de soleil vaut le déplacement. Puis, Mojito et Salsa en ville que nous quitterons demain pour rejoindre Bayamo en bus.

Lundi 21 Fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 214 kilomètres


Nuit plutôt pénible avec un bruit incessant de l'extérieur, chiens, klaxons et musique à tue tête. Ce matin, un peu au radar, nous déjeunons puis refaisons un tour du centre ville. Nous découvrons une petite zone piétonne avec le grand magasin de la ville. Il est assez bien achalandé pour le pays. A Cuba, pas d’informatique, ce n’est que depuis 2 ans que les particuliers peuvent posséder un ordinateur , mais pas d’internet. Donc, tout se fait à la main, cahiers, crayons et gommes, comme aux temps de années pré informatiques. Retour à la casa, ou Amélia, notre hôtesse, nous parle pendant une bonne heure. Je commence à comprendre à peu prêt tout en espagnol et j’arrive à exprimer ce que je souhaite et même à plaisanter. Le taxi nous conduit, après nos adieux à Amélia, à la gare routière. Arrivés là-bas, pas de possibilité d’acheter de tickets. Ils ne seront mis en vente qu’en fonction du nombre de places dans le bus et nous ne le saurons qu’à l’arrivée de celui-ci. Nous sommes les seconds sur la liste d’attente, mais au moment de l’arrivée du bus, il faut jouer des coudes pour garder sa place. Heureusement, il y a en a suffisamment pour tout le monde. L’occasion de voir dans la salle d’attente, les tenues des cubaines, toutes plus sexy les unes que les autres , même en tenue de travail la jupe est mini et les collants improbables. Nous quittons Camaguey et prenons la route pour Holguín, Les paysages sont essentiellement agricoles, beaucoup de fermes collectives faisant de l’élevage de bovins. Des zébus aux vaches normandes, toutes les races sont là. Puis, des champs de cannes à sucre. Et nous parvenons à notre étape en milieu d’après-midi. Un taxi nous attend et nous mène jusqu’à la maison prévue, mais le propriétaire n’est pas là et c’est chez une voisine que nous logerons. Nous gagnons au change, Ana est très sympathique et la chambre est en fait un petit appartement, avec un patio indépendant. Nous partons à la découverte du centre ville, rues piétonnes, peu de touristes et les cubains sont plus souriants et accueillants. La nuit tombe et nous rentrons pour déguster l’excellent repas concocté par Ana. Nous en profitons pour faire plus ample connaissance. Elle avoue 50 ans en parait 30. Nous profitons d’une télévision dans la chambre pour suivre les événements dans le monde. Notre virée en Libye semble compromise. Demain, nous irons découvrir le port de Gibara.

Dimanche 20 Fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 8 kilomètres


Nuit calme et ce matin, rien ne nous bouscule, nous prenons notre petit-déjeuner vers 8h30, puis sortons pour un tour dans la vieille ville, en chemin, nous discutons avec un professeur d'université, qui nous avoue avoir appris le français, il y a 30 ans, au lit grâce à une française, au cours d'un stage à paris. Fort de l'expérience, il recommencé avec le roumain, avec toujours autant de succès. En fait, c'est le problème de l'enseignement des langues étrangères en France, trop de théorie et pas assez de pratique !!! Les églises sont ouvertes et nous assistons aux offices dans 2 des 14 églises de la ville. Nous prenons un bicy-taxi, pour rejoindre la place de San Juan de Dios. Nous visitons l’ancien cloître, qui abrite une exposition sur un héros indépendantiste local. Nous grimpons ensuite au sommet du clocher pour voir la ville sur tout l’horizon. Une exposition d’un artiste cubain, pleine de surprises, nous tend les bras, avant de manger la spécialité maison, le bolichemechado, du boeuf au bacon. Nous rentrons tranquillement à pied, vers le centre ville, beaucoup de sections du parti sont ouvertes et des réunions ont lieu. Beaucoup de ruines entre 2 blocs de maisons coloniales. Nous rentrons dans notre chambre pour une sieste, bien méritée. Puis, nous ressortons pour goûter le Mojito de Camaguey. Demain, nous irons voir le marché avant de prendre le bus pour Holguín, notre prochaine destination.

Samedi 19 Fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 275 Kilomètres


Réveil de bonne heure, petit-déjeuner et nous quittons nos hôtes, toujours avec un petit regret de se dire au revoir. Nous arrivons à la gare d’autobus, dans les premiers.
Nos sacs enregistrés, nous patientons, le bus arrive à l’heure et part sans problèmes. Les paysages changent au fur et à mesure, des collines pleines de palmiers royaux, emblème de Cuba. Tout est utilisé, y compris les fruits qui nourrissent les cochons. Puis, de grands champs de pâturage avec des troupeaux de zébus, des grandes plantations de cannes à sucre, avec de temps en temps des cheminées fumantes d’usines de transformation des cannes. Nous parvenons à Camaguey, en début d’après-midi, notre hôtesse nous attend au pied du bus, avec la petite pancarte avec nos prénoms; la villes est très grande, plus de 300.000 habitants. Le taxi nous mène jusqu’à notre nouvelle chambre. Grande maison, 3 ou 4 générations y cohabitent. Nous faisons les formalités d’inscription, puis allons dans le centre, tout proche, pour acheter des boissons et changer de l’argent. des cochons sont cuits au barbecue, directement sur la chaussée, c’est original. Puis, nous commençons une promenade dans le centre, qui est très étendu. Un bici taxi, nous propose de nous faire découvrir la ville durant une heure. Nous acceptons avec plaisir. Grâce à lui, nous découvrons les bâtiments historiques qui ont permis le classement de la ville auprès de l’UNESCO. Mais aussi, l’envers du décor et là, la misère est palpable. Tout est en ruines, dans l’impossibilité de maintenir en l’état, tout part en décrépitude. Seuls, les endroits touristiques sont repeints de neuf. La plupart des églises sont fermées, nous en visitons 2, tout de même. Puis, nous rentrons à pied, jusqu’à notre chambre en attendant le dîner, pris à la maison d’hôtes. Après le repas, nous faisons un petit tour dans la rue principale, les cochons au barbecue terminent dans des sandwichs. Beaucoup de monde dans les rues, certains ont même sortis les chaînes stéréo pour mettre l'ambiance.
Demain, nous poursuivons la découverte de Camaguey

Vendredi 18 fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 20 kilomètres

Excellente nuit, Nous prenons notre petit-déjeuner au calme, puis, un taxi nous emmène sur la plage d'Ancon, grande plage de 4 kilomètres de sable blanc. 2 grands complexes touristiques sont installés au bord de la mer turquoise. Nous profitons de 2 banquettes sous un abri en palmes pour nous installer pour la matinée, car aujourd'hui, c'est bulle. La mer doit être à 22°. Elle s’enfonce rapidement sur des plants d’algues. Un disque 33 tours abandonné est l’occasion de prendre quelques clichés sympathiques. Un pécheur tente de prendre quelques poissons dans son filet. L’endroit est très cosmopolite, canadiens, allemands, espagnols et français se croisent sur la plage. Vers 14h, notre taxi est revenu nous prendre dans sa vieille voiture soviétique qu’il possède et répare depuis 30 ans. Nous rentrons dans notre casa puis ressortons pour prendre nos billets de bus pour demain. Mais celui-ci semble complet, on nous délivre quand même deux billets pour demain matin à 8 H. Nous profitons pour refaire un grand tour de Trinidad, dans des rues encore inconnues. Les écoles sont ouvertes et nous assistons à la classe d’une école primaire. Puis, nous grimpons au campanile du musée des bandits qui nous permet d’embrasser sur 360°, toutes les hauteurs de la ville. Nous poursuivons nos découvertes et entrons dans un bar qui a la spécialité de servir de la Canchanchara, une boisson à base de jus de citron, de miel et de rhum particulièrement corsé. Surtout à jeun et en milieu d’après-midi. Nous profitons de l’ambiance pour prendre tous les 2 un cours de rythme sur des grands tambours. Le rhum aidant nous ne sommes pas trop mauvais. Un orchestre de salsa prend la suite et nous quittons cet endroit bien sympathique en musique pour nous rendre dans un point Internet et mettre le blog à jour, toujours sans les photos car cela rame trop. Puis, quelques achats dans un magasin officiel ou l’on ne trouve pas grand chose. D’ou l’existence d’un marché noir parallèle. Nous rentrons à la casa pour prendre notre dîner avec des camerones.
Demain, départ de bonne heure pour Camaguey.

vendredi 18 février 2011

Mercredi 16 Fevrier

Photos du Jour

Parcours du Jour : 93 kilomètres

Bonne nuit, nous commençons à prendre le rythme cubain. Excellent petit-déjeuner et nous quittons la chambre pour assister au départ de l'étape du jour du tour cycliste de Cuba. Pas ou très peu d'assistance technique pour les coureurs. Nous attendons sur un banc et nous sommes abordés par un ancien de 79 ans, Gabriel qui nous parle de son ancien métier de conducteur à La Havane. Nous le quittons non sans lui avoir acheté un briquet. De nombreux cubains mine de rien demandent du savon ou des stylos. C'est vrai que dans les magasins , ces produits sont très chers. La monnaie locale vaut 25 fois moins que le Cuc. Mais dans la monnaie locale, il y a un billet de 3 pesos avec Le Che et c'est très recherché par les touristes. On en trouve peu et à des prix mirobolants. Nous quittons la maison, sacs au dos, car le taxi prévu n'est pas arrivé. Nous en trouvons un autre rapidement et faisons le grand tour de Cienfuegos, course cycliste oblige. Nous parvenons au terminal pour les bus Viazul. De très nombreux touristes des anciens pays du bloc soviétique sont là. Beaucoup de jeunes. Nous embarquons et une jeune allemande s'aperçoit que son sac à dos est resté sur le comptoir. Elle saute du bus, suivie par tout un tas de personnes inquiètes de savoir ou se trouvent leurs bagages. Puis, tout rentre dans l'ordre et nous prenons la route pour rejoindre Trinidad. Nous traversons l'arrière pays avec uniquement des cavaliers, pas une voiture. Quelques cyclotouristes suent dans les pentes abruptes. Nous longeons la côte et parvenons dans la ville de Trinidad, la cité la mieux conservée de Cuba. De petites rues mal pavées et nous arrivons au terminal. Une foule de personnes avec des pancartes vantant leur maison d'hôtes attend de pied ferme derrière une chaîne. Nous trouvons tout de suite notre hôtesse qui nous mène vers sa maison. Belle chambre au calme et une grande terrasse qui domine la cité. Nous nous installons puis allons visiter le centre ancien. De superbes maisons coloniales aux façades colorées. De grandes fenêtres ouvertes sur de splendides intérieurs. Nous déambulons au calme et c'est vraiment agréable. En passant devant une agence, nous allons réserver une excursion pour demain dans l'arrière pays. L'occasion de découvrir l'épilation minijupe, car certaines cubaines sont très poilues et l'épilation se fait jusqu'au bord de la minijupe et lorsque la jupe est plus courte que l'épilation, je vous laisse imaginer le spectacle. Au coucher de soleil, la ville rougeoie doucement. Nous dînons à la casa et nous sommes encore agréablement surpris par la cuisine cubaine. Demain, nous allons visiter Tope de Collante.

Jeudi 17 fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 57 kilomètres


Excellent nuit, Calme, pas ou presque de chiens, ni de coq aux alentours. Petit-déjeuner complet et nous quittons la casa pour rejoindre l'agence. Trinidad se réveille et les personnes déjeunent sur le pouce, le long des trottoirs. Notre moyen de transport nous attend, il s'agit d'un camion militaire aménagé avec des siéges. Dès le départ, cela me rappelle par la souplesse des amortisseurs, les déplacements en GMC ou GBC8KT. Nous montons rapidement dans la montagne. La route a des pentes impressionnantes. Au bout d'une petite heure, où tous les moyens sont bons pour se protéger du vent glacial, nous arrivons sur le site. Il s'agit d'un immense parc naturel qui regroupe plusieurs sites distants. De nombreux groupes de randonneurs sont présents, équipés de pied en cap. Notre guide nous accueille sympathiquement, c'est un jeune cubain qui parle remarquablement l'anglais et le français. Notre groupe étant composé d'un couple d'australiens, qui font le tour du monde, de 2 jeunes allemandes, d'une suissesse alémanique, nous décidons de faire la visite en anglais. Nous commençons par la visite d'un petit musée consacré à l'exploitation du café. Industrie cubaine entièrement faite à la main. D'anciens moulins à café et une démonstration de la transformation de la noix en café précèdent une dégustation. C'est de l’arabica et il est serré !! Nous reprenons notre camion pour nous rendre au point de départ de la randonnée, 3 kilomètres pour l'agence, plus de 10 au final avec une dénivelée de plus de 250 mètres. Nous descendons dans une forêt primaire. Avec de superbes fougères arborescentes. De nombreux oiseaux farouches refusent de se laisser photographier, dont le Trogon, ou Tocaroro, emblème de Cuba, rouge, noir, blanc et vert. Nous poursuivons la descente , le long d’une piste glissante par endroits, avant d’atteindre la cascade de Caburni. Le site est superbe, quelques piscines naturelles au pied d’une grande cascade. Quelques courageuses se jettent dans l’eau rafraîchissante. Nous prenons nos distances en commençant la remontée avant tout le monde et grimper à notre rythme. Nous sommes rejoints par le reste du groupe pratiquement au point d‘arrivée. Nous remontons dans le camion et faisons un crochet par l’arboretum, qui est fermé, afin d’admirer rapidement le plus grand acajou d’Afrique. Il est 14h30 et nous commençons à avoir faim. Nous nous arrêtons pour le déjeuner au restaurant Mi Restiro « ma retraite ». Plats cubains, salades de légumes et riz avec du porc. Après une conversation très intéressante sur la situation du pays, nous redescendons dans notre camion toujours aussi ventilé. Des feux d’écobuage embrasent les collines environnantes et c’est dans l’odeur de fumée que nous rentrons dans Trinidad, pour rejoindre notre casa. Ce soir, nous sortons dans la ville pour voir l’ambiance autour du Mojito et de la salsa.
Demain, journée plage au bord de la mer caraïbes.

Mercredi 15 Fevrier

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Parcours du jour : 8 kilomètres

Excellente nuit et nous attendons le petit-déjeuner avec impatience, après ce jeûne.
Puis, nous partons en ville, les magasins sont grands, sans charme. De nombreuses maisons vendent dans le pas de porte ou à la fenêtre des produits fait maison. nous trouvons un point d'accès à Internet, 4 postes avec juste la possibilité de se connecter avec une carte de 6 Cuc pour une heure, je ne peux poster que les textes, nous verrons plus tard pour les photos. Nous rentrons dans une agence pour notre déplacement de demain. On nous conseille de nous rendre directement à la gare routière. Rien n’est indiqué et c’est un peu au pif que nous tombons sur celle-ci. Nous réservons nos billets pour Trinidad. Puis redescendons vers le centre ville avant de bifurquer vers la pointe de Gorda. Car nous sommes dans une baie superbe, qui servit de tous temps d’escale, des flibustiers aux trafiquants en tous genres. De superbes maisons coloniales bordent la mer Caraïbes. Certaines sont transformées en hôtel et nous visitons le palacio de Valle. Le rez de chaussée est transformé en restaurant, le 1° étage est abandonné et la terrasse permet une vue superbe sur l’ensemble de la baie. Pour éviter, le retour à pied, nous montons dans un bi taxi qui nous ramène dans le centre ville. Après une bonne sieste, nous refaisons un tour en ville , afin de déguster une bonne glace. Ce soir, à la maison d’hôtes, des camarones sont au menu. Nous dînons avec une jeune enseignante chilienne qui est en grandes vacances, du 15 décembre à début mars. Elle en profite pour visiter Cuba durant 4 semaines et en bicyclette. Le repas est vraiment succulent.
Demain, nous quittons Cienfuegos pour Trinidad en bus.

mardi 15 février 2011

Lundi 14 Fevrier

Images du Jour

Parcours du Jour : 444 kilomètres

Un grand merci à celles et ceux qui m'ont envoyé un SMS pour le 14 février, je les ai bien reçus à 2h30, heure locale. Réveil à 5h, petit-déjeuner à 6h et à 7h, nous grimpons dans le bus, ou nous trouvons 2 places au fond . Et nous commençons la journée par les petits virages afin de rejoindre Pinar del Rio. Puis, autoroute jusque dans la banlieue de La Havane, avant de continuer toujours sur l'autoroute en direction du sud-est. L'occasion de vous parler des transports cubains. Beaucoup de monde sur les bas-côtés des autoroutes, surtout au niveau des ponts, avec des billets à la main en guise de stop, pour faire arrêter les taxis, qu'ils soient collectifs ou privés. Des piétons, en bottes caoutchouc, des vélos, seul ou en duo, des vélos taxis, des chevaux montés façon gaucho, ou attelés avec d'improbables carrioles faite de bric et de broc. Des carrioles taxis. des coco- taxis ou des side-cars. Et, puis en automobiles, de tout, pourvu que cela roule et fassent de la fumée. Des tracteurs avec carrioles taxis ou des semi-remorques reconvertis en bus, tout le monde debout. Car les cubains se déplacent beaucoup. 75% de la population est urbaine et vit à coté des grandes cités. Pour le reste de superbes paysages, de champs de cannes à sucre ou des rizières. Tout est mécanisé avec du matériel soviétique qui roulent encore. Des trésors d'ingéniosité sont mis en oeuvre pour permettre au travail de se faire. Puis, nous arrivons à Cienfuegos, au bord de la mer Caraïbes. La ville est grande, bien agencée et notre maison d'hôtes est proche du centre ville. Nous déambulons dans les rues. Nous prenons un pot sur une terrasse ensoleillée et un dessinateur fait ma caricature. Les cubaines sont vraiment courtes vêtues et la minijupe se porte très mini. Bon , la prochaine fois, je vous parlerais de l'architecture. Ce soir, nous allons au restaurant.

Dimanche 13 Fevrier

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Parcours du Jour : 46 kilomètres

Nuit excellente, ainsi que le petit déjeuner. Il ne pleut plus et le temps à l'air de vouloir se mettre en grand soleil. Nous nous retrouvons sur la place de l'église puis prenons place dans un minibus qui nous emmène vers les grottes de San Tomas. Nous patientons à l'arrivée, avant d'être équipés d'un casque de spéléologie et d'une lampe frontale. Nous grimpons ensuite dans la montagne face à nous. La montée est rude. Puis, nous arrivons dans un ensemble de grottes, ancien habitat des indiens insulaires et premiers habitants de l'île. Creusés par les infiltrations d'eau, les tremblements de terre et l'homme , ces anciens monticules de corail sont superbes. Moins mis en valeurs qu'au Vietnam, cela reste un superbe spectacle. Nos lampes frontales éclairent des détails dans la pénombre. Au bout d'une heure, nous redescendons et visitons le mausolée de Malagones, un épisode de la révolution castriste. De retour, au village, nous tentons de réserver un autobus pour Cienfuegos, notre prochaine destination, mais celui de 8h est déjà rempli. Nous devrons partir à 7 h, demain matin. Après une sieste réparatrice, nous partons dans la campagne environnante, le long d’un chemin qui serpente au milieu des champs de tabac, de cannes à sucre et d’ananas. Nous sommes invités par 2 fois dans les cases environnantes. Les personnes sont très sympathiques et accueillantes. Nous avons même droit à un cours et une démonstration de fabrication de cigares. Le café proposé est très bon et fait maison.
Nous refusons à chaque fois, l’achat de cigares locaux. puis, nous allons assister à un match de baseball, sport national cubain. L’ambiance est bonne enfant. Et nous rentrons tranquillement vers notre maison d’hôtes. Elisa et sa fille Edelys sont en train de trier du riz pour le repas de ce soir. Repas succulent. Nous retournons dans notre chambre et nous endormons rapidement, car demain, longue journée en autobus, direction Cienfuegos, dans le centre de Cuba.

Samedi 12 Fevrier

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Parcours du Jour : 214 kilomètres

Nuit agitée, les voisins de chambre sont rentrés de virée à minuit et ont ensuite pris une douche durant une heure. Bon, à 6h30, nous leur avons rendu la monnaie de leur pièce. Nous quittons notre hôtesse et montons dans un taxi pour la station d'autobus, Viazul. Au petit matin, les rues sont calmes. Nous retraversons la place de la révolution et parvenons à la station. Prises des billets et enregistrement des bagages. A 09 h , nous quittons dans un bus climatisé. mais, la climatisation est inutile, le vent depuis ce matin est frais et les nuages menaçant. Nous prenons la direction de Vinales, par une autoroute à 3 puis à 2 voies. L’entretien laisse à désirer et le macadam, par endroits, est remplacé par des trous. Les peintures latérales ont du être réalisés par un peintre, plein de bonne volonté mais sous le coup de Mojitos et salsa. Le temps se dégrade et il pleut à seaux, dans une ambiance de plus en plus fraîche.
Nous parvenons à Vinales, qui ressemble curieusement aux paysages karstiques de la Baie d’Along ou de Ninh Binh au Vietnam. Mais, sous la pluie, nous attendrons demain pour découvrir les environs. Nous réservons juste une excursion pour demain matin. La chambre d’hôtes est plutôt rustique mais agréable. Nous dînons dans la maison, le repas préparé par Elisa est succulent. Puis, nous sortons malgré le vent glacial jusqu’à la salle de bal local qui est en pleine air. Bon, n’arrivant pas à nous réchauffer malgré les Mojitos, nous rentrons nous mettre sous 3 épaisseurs de couvertures. Demain, visite de la grotte de San Thomas et des environs.

Vendredi 11 Fevrier

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Parcours du Jour : 48 kilomètres

Nuit sous le ventilateur. Il fait chaud, la température dans l'appartement est de 26°. Durant le petit-déjeuner, nous faisons plus ample connaissance avec notre hôtesse. Elle nous propose des chambres d'hôtes pour nos prochaines destinations. Le réseau se met en route. Nous nous dirigeons vers le bord de mer en vue de faire une sortie en bateau. Nous traversons les rues de la vieille ville qui sont beaucoup plus calmes en ce début de matinée. Arrivés sur le rivage, pas de bateaux, l'océan semble très agité. Mais heureusement, nous sommes proches d'un arrêt du bus touristique qui fait le grand tour de La Havane. Et comme, il arrive, nous montons à bord et nous asseyons à l'étage découvert. Cela nous fait prendre de la hauteur. Nous circulons sur les mêmes axes pris à pied, la veille. puis, le bus prend la direction du bord de l'océan, le long du Malecon, une longue digue construite en 1901, par le gouverneur américain de l’île. Les vagues se brisent au pied de la voie et inondent tout. La ville moderne est dans un état de ruine certain, malgré les efforts pour consolider et reconstruire, les travaux à entreprendre semblent gigantesques. A l’image de la place de la Révolution. Par moments, il faut baisser la tête, pour ne pas se faire heurter par les câbles qui traversent les rues et boulevards. L’immense cimetière aux tombes toutes blanches en marbre est surprenant. De grands immeubles sans âmes grimpent au milieu d’un habitat de petites maisons, difficilement entretenues. Puis, nous faisons demi-tour et rejoignons le Capitole ou nous descendons pour rejoindre à pied le début du Malecon. Un groupe de personnes habillés en costumes dansent sous les déferlantes puis viennent bénir l’assemblée qui les observent. D’autres jeunes profitent des vagues pour se faire asperger copieusement. Nous rentrons par le bord de mer et coupons par la vieille ville. Un restaurant nous attire et nous nous retrouvons attablés dans un superbe patio. Devenus des spécialistes du Mojito, nous apprécions celui qui nous est servi. Un paon, pensionnaire des lieux fait le tour des tables pour se faire nourrir et photographier. Il nous gratifie même d’une roue. Le repas est excellent et nous rentrons à notre chambre, car le temps se couvre et le vent se lève. Nous profitons de ce break pour siester et préparer notre prochaine étape vers Vinales, à 188 kilomètres à l’ouest de La Havane.

Jeudi 10 Fevrier

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Parcours du jour : 17 kilomètres

Nuit excellente sous le ventilateur, car il fait chaud sous les tropiques. Très peu de bruit nocturne dans les rues . Nous nous réveillons vers 07h 30, Nous nous préparons doucement et prenons un excellent petit-déjeuner, préparé par notre hôtesse. Frais et dispos, nous partons à 09h30, pour la découverte de la vielle ville dans laquelle nous longeons, les rues sont étroites et coupées au cordeau. Les façades des immeubles sont toutes d’époque. De nombreux travaux de rénovation en cours ou à venir ont lieu un peu partout. La bonne surprise vient de la population, très calme, souriante, pas stressée. Pas de bruit excessif, ni klaxons, ni cris. C’est très reposant. Les quelques racoleurs n’insistent pas et le font avec le sourire. Nous déambulons avec plaisir dans la vielle ville, les façades cachent des trésors sous formes de patios et de jardins plus beaux, les uns que les autres. De nombreux musées et galeries d’art se partagent les rez de chaussée des rues. Coté automobile, nous sommes dans un musée roulant des voitures américaines des années 50, remarquablement entretenues, voir restaurées et bricolées avec les moyens du bord, elles roulent pour le grand plaisir de tous, conducteurs et passagers. Nous visitons la terrasse d’un des immeubles les plus hauts de la ville en montant au 8° étage, avec ascenseur. Le site permet d’avoir un vue sur 360° de la Havane. Les personnes patientent avant nous, et d’un coup toutes les personnes rentrent dans une pièce dans la pénombre. Autour d’un grand plateau lumineux, une guide décrit le paysage qui se reflète dans cette grande vasque, en faisant tourner un miroir, c’est vraiment inattendu et original. Nous poursuivons par la visite de la cathédrales, puis nous nous perdons dans les rues, autant la vielle ville est touristique, dés que l’on quitte la zone, les cubains sont bien présents, la vie quotidienne se déroulant sur les terrasses, balcons et trottoirs. Nous parcourons les grands axes de la ville centrale avec de grands jardins, le théâtre et le Capitole, identique à son pendant de Washington.
Un film musical est en cours de tournage, ce qui nous permet de voir des belles américaines encore plus rutilantes. Puis, nous rentrons par la rue Brazil et nous arrêtons à un restaurant, l’occasion de boire nos premiers Mojitos, spécialité de Cuba, rhum, feuilles de menthe, c’est excellent et cela nous donne un peu petit coup de fatigue. Nous rentrons en milieu d’après-midi dans notre chambre. Nous ne savons plus si la fatigue vient du décalage horaire, des Mojitos ou des 17 kilomètres que nous venons de faire à pied. Bon, nous verrons demain pour poursuivre notre découverte de La Havane. Cette île gagne à être connue et je pense qu’elle va nous réserver encore de belles surprises.

Mercredi 09 Fevrier

Images du Jour : Plus Tard
Parcours du Jour : 8800 kilomètres

Réveil de très bonne heure, le jour n’est pas levé et direction l’aéroport de Nice. Nous faisons filmer les sacs à dos pour plus de sécurité. Pas de possibilités de vol , ni d’introduction d’objets illicites. Le vol pour Roissy se passe dans le calme et nous assistons au lever de soleil au dessus des Alpes enneigés. Par contre, les nuages couvrent tout et nous atterrissons dans une purée de poix. Brouillard complet. Nous repassons aux sas de sécurité qui ne sont pas réglés de la même manière entre ceux de NIce et Roissy. Puis nous patientons, en observant les mouvances de passagers au départ. C’est amusant tous ces gens qui se croisent. Vers 14h, nous quittons le terminal par le bus pour rejoindre le Boeing 747-400 d’Air France . C’est la première fois en 747 et l’avion est immense, nous sommes en queue d’avion sur seulement 2 fauteuils côte à côte. C’est plus pratique que les 3 fauteuils surtout que l’avion est complet. Un petit coucou à un 380 en attente et au Concorde qui lui ne volera plus. Nous traversons les nuages et volons en ligne droite vers le canada, sur un océan de nuages. Le repas servi nous cale et nous somnolons jusqu’au survol des USA dont nous longeons les cotes vers le sud de la Floride. Superbe coucher de soleil et nous atterrissons de nuit sur l’aéroport de La Havane. Les formalités d’immigration sont un peu longues, puis nous récupérons nos sacs à dos. Encore une longue attente pour changer nos Euros en Pesos convertibles, la monnaie pour les touristes. Nous négocions un taxi qui nous mène dans le vieux La Havane à notre casa particular, chambre d’hôtes, retenue par Internet, nous attend. Les rues de nuit sans éclairage sont un peu sinistres. Mais nous parvenons à destination. L’appartement dans lequel vit la famille est assez grand, les plafonds sont très hauts et la décoration kitch. Nous nous endormons rapidement car avec les 6 heures de décalage horaire, il est 3 h du matin et nous sommes debout depuis bientôt 24 heures non-stop. et dire que les voyages forment la jeunesse. Demain, visite de la vielle ville de La Havane.

Mardi 08 Fevrier 2011

Images du Jour

Les sacs sont bouclés et nous voyageons de plus en plus légers; Tout juste 10 kgs, Christian nous emmène jusqu' à la gare des Arcs et nous grimpons dans le TGV, direction NIce pour une nuit en famille.

lundi 7 février 2011

Demander le programme !!!

Bonjour à toutes et à tous,
C'est reparti pour une découverte du vaste Monde !!
Direction CUBA :
Cuba, en forme longue la République de Cuba, en espagnol República de Cuba, est un pays d'Amérique centrale formé de l'île de Cuba (la plus grande île des grandes Antilles), de l'île de la Jeunesse (appelée île aux Pins jusqu'en 1976) et de quelques autres petites îles. Il est situé, au nord des Antilles, à la confluence de la mer des Caraïbes, du golfe du Mexique et de l'océan Atlantique ; au sud de la côte est des États-Unis et des Bahamas ; à l'est du Mexique et à l'ouest des îles Turques et Caïques ; au nord des Îles Caïmans et de la Jamaïque. Derrière Hispaniola, Cuba est la deuxième île la plus peuplée des Caraïbes avec près de 11 500 000 habitants. Sa capitale est La Havane, sa langue officielle l'espagnol et deux monnaies y sont utilisées : le peso cubain et le peso cubain convertible. L'île a été une colonie espagnole de 1492 à 1898. Depuis 1959, Cuba est une république socialiste[1].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cuba
Nous nous envolons mercredi pour La Havane via Paris-Roissy.
Un mois de Mojito et de Salsa au programme, avec une découverte en sacs à dos de cette superbe ile. Nous logerons en Casa particular, et nous nous déplacerons avec le réseau de bus locaux. Nous éviterons les côtes trop dédiées au tourisme de masse pour nous consacrer aux multiples endroits à découvrir.
L'inconnu reste la couverture d'Internet, nous verrons bien en fonction des possibilités pour vous faire vivre le plus possible en temps réel ces nouvelles aventures.